Agent de L'O.M.U.(2D)
Enregistrement : Éditions de l'À Venir
Publication : 2009-01-08
Genre: Science fiction
Lu par Christian Martin, Christophe, Ezwa, Fred, Kaael, Ka00,
Mario Fecteau
Illustration: Dimitri RASTORGOUEFF
Livre audio de 5min
Fichier Mp3 de 7,9 Mo
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Chapitre 2D
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan. "Les Antis font des leurs et Masas Pavel, agent de l'O.M.U., sous les ordres du Lord-Amiral Atlan, est envoyée sur le terrain pour libérer Goral Toseff."
Musiques & paroles de Christian Martin / NewPort Orchestra
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan. "Les Antis font des leurs et Masas Pavel, agent de l'O.M.U., sous les ordres du Lord-Amiral Atlan, est envoyée sur le terrain pour libérer Goral Toseff."
Musiques & paroles de Christian Martin / NewPort Orchestra
AGENT DE L'O.M.U.
Un roman fanique d'André Borie
CHAPITRE II : FUITE DANS L'INCONNU
Section 2D
Stev avait retrouvé Goral au bout de trente cinq minutes, mais les deux hommes ignoraient où était Calek.
Sur leur droite, s'il avait suivi les recommandations du pilote. Mais la forêt était gigantesque, et ils espéraient qu'il avait le sens de l'orientation !
Leurs craintes étaient pourtant vaines, car ils l'aperçurent qui leur faisait signe de les rejoindre, à demi caché par quelques taillis à la pousse exubérante. Quand ils l'eurent rejoint, ils découvrirent avec stupéfaction un corps gisant à ses pieds. Un garde-chiourme en costume vert foncé dont la tête portait une plaie béante.
Amusé par l'air ébahi de ses deux compagnons, il annonça tranquillement :
– Il y en a un autre par là-bas !
Effectivement, un second cadavre était étendu au pied de l'un des énormes troncs.
– Mais, comment ?
– Nos poursuivants ont dû déposer des équipes de place en place dans la forêt. J'ai eu la chance de me trouver derrière ces deux-là quand ils ont traversé le feuillage, soutenus par leurs anti-g.. Ils se sont posés, ont regardé autour d'eux et ont contacté la navette qui venait de les larguer pour dire que tout allait bien. J'ai profité du moment où ils se sont séparés pour les éliminer l'un après l'autre. À propos, ils se dirigeaient dans votre direction quand j'ai interrompu leur progression.
– Je crois qu'on te doit une fière chandelle, mais il va falloir faire drôlement gaffe pour rejoindre le vaisseau, si nous ne voulons pas tomber sur leurs copains.
– Penses-tu qu'il y a beaucoup de ces formations de soldats dans le bois ?
– C'est probable. Il y a une caserne à côté de l'astroport, et les responsables de la prison ont certainement fait appel aux troupes qui y sont cantonnées pour les aider à nous retrouver. Car le personnel carcéral n'est pas en nombre suffisant pour quadriller tous les environs.
– En tout cas, grâce à ces deux affreux, nous avons à présent chacun un propulseur anti-g. On doit pouvoir les utiliser sans risques : ceux qui surveillent d'en haut, croirons que nous sommes des leurs.
– Je pense que Calek a raison. Profitons-en pour rallier rapidement notre but.
– Il n'y a même pas de temps à perdre ! Les patrouilles doivent certainement reprendre contact avec les navettes à heures fixes, ce qui signifie que nous devons être loin quand ils vont s'inquiéter du silence de ces deux-là.
– À quelle distance sommes-nous du vaisseau ?
– La distance est accessoire, car il faut zig-zager entre les arbres, mais avec les anti-g, on devrait mettre dix à quinze minutes pour l'atteindre.
– Donc, avec un peu de chance, on peut être en l'air dans une vingtaine de minutes.
– Ouais.... et Masas, vous l'oubliez ? Nous arriverons au Coeur de Fomalhaut bien avant elle, et nous l'attendrons le temps nécessaire, leur martela le pilote.
– Elle nous a demandé de ne pas l'attendre plus d'une heure avant de décoller, et pas du tout si nous sommes sur le point d'être découverts, objecta le rouquin d'un ton hésitant.
– C'est exact, mais je peux vous assurer que nous ne partirons pas sans elle ! trancha Stévomir.
Goral approuva d'un hochement de tête, et Calek se rendit sans rechigner à leur avis.
– Allons-y.
À peine un quart d'heure plus tard, ils atteignaient le petit vaisseau et furent accueillis par un Corton Naguèse, soulagé au delà de toute expression en les voyant. Puis le gnome s'étonna :
– Et Masas, elle n'est pas avec vous ?
En quelques mots, Stev mit son ami au courant.
– Tu n'envisages quand même pas de partir sans elle ? !
– Rassure-toi, nous n'allons pas l'abandonner ! Mais avec les bois qui doivent grouiller de patrouilles aéroportées, nous risquons de nous faire repérer à tout moment, et elle également, aussi je vais lui désobéir et l'appeler sur son minicom.. Le temps de faire chauffer les moteurs du Coeur , et je lui lance un appel.
– Comment comptes-tu la récupérer ?
– Quand nous connaîtrons sa position, nous décollerons et irons stationner au-dessus d'elle. Elle nous rejoindra avec son propulseur anti-g.
– Et les navettes qui sont à notre recherche, d'autant qu'avec la proximité de l'astroport, elles doivent être en nombre, qu'en fais-tu ?
– L'écran défensif SH du vaisseau absorbera sans problème leurs tirs. Le seul moment critique sera le court instant où il faudra l'interrompre pour permettre à Masas d'accéder au sas d'entrée. Mais en coordonnant nos actions, on doit y arriver.
Un roman fanique d'André Borie
CHAPITRE II : FUITE DANS L'INCONNU
Section 2D
Stev avait retrouvé Goral au bout de trente cinq minutes, mais les deux hommes ignoraient où était Calek.
Sur leur droite, s'il avait suivi les recommandations du pilote. Mais la forêt était gigantesque, et ils espéraient qu'il avait le sens de l'orientation !
Leurs craintes étaient pourtant vaines, car ils l'aperçurent qui leur faisait signe de les rejoindre, à demi caché par quelques taillis à la pousse exubérante. Quand ils l'eurent rejoint, ils découvrirent avec stupéfaction un corps gisant à ses pieds. Un garde-chiourme en costume vert foncé dont la tête portait une plaie béante.
Amusé par l'air ébahi de ses deux compagnons, il annonça tranquillement :
– Il y en a un autre par là-bas !
Effectivement, un second cadavre était étendu au pied de l'un des énormes troncs.
– Mais, comment ?
– Nos poursuivants ont dû déposer des équipes de place en place dans la forêt. J'ai eu la chance de me trouver derrière ces deux-là quand ils ont traversé le feuillage, soutenus par leurs anti-g.. Ils se sont posés, ont regardé autour d'eux et ont contacté la navette qui venait de les larguer pour dire que tout allait bien. J'ai profité du moment où ils se sont séparés pour les éliminer l'un après l'autre. À propos, ils se dirigeaient dans votre direction quand j'ai interrompu leur progression.
– Je crois qu'on te doit une fière chandelle, mais il va falloir faire drôlement gaffe pour rejoindre le vaisseau, si nous ne voulons pas tomber sur leurs copains.
– Penses-tu qu'il y a beaucoup de ces formations de soldats dans le bois ?
– C'est probable. Il y a une caserne à côté de l'astroport, et les responsables de la prison ont certainement fait appel aux troupes qui y sont cantonnées pour les aider à nous retrouver. Car le personnel carcéral n'est pas en nombre suffisant pour quadriller tous les environs.
– En tout cas, grâce à ces deux affreux, nous avons à présent chacun un propulseur anti-g. On doit pouvoir les utiliser sans risques : ceux qui surveillent d'en haut, croirons que nous sommes des leurs.
– Je pense que Calek a raison. Profitons-en pour rallier rapidement notre but.
– Il n'y a même pas de temps à perdre ! Les patrouilles doivent certainement reprendre contact avec les navettes à heures fixes, ce qui signifie que nous devons être loin quand ils vont s'inquiéter du silence de ces deux-là.
– À quelle distance sommes-nous du vaisseau ?
– La distance est accessoire, car il faut zig-zager entre les arbres, mais avec les anti-g, on devrait mettre dix à quinze minutes pour l'atteindre.
– Donc, avec un peu de chance, on peut être en l'air dans une vingtaine de minutes.
– Ouais.... et Masas, vous l'oubliez ? Nous arriverons au Coeur de Fomalhaut bien avant elle, et nous l'attendrons le temps nécessaire, leur martela le pilote.
– Elle nous a demandé de ne pas l'attendre plus d'une heure avant de décoller, et pas du tout si nous sommes sur le point d'être découverts, objecta le rouquin d'un ton hésitant.
– C'est exact, mais je peux vous assurer que nous ne partirons pas sans elle ! trancha Stévomir.
Goral approuva d'un hochement de tête, et Calek se rendit sans rechigner à leur avis.
– Allons-y.
À peine un quart d'heure plus tard, ils atteignaient le petit vaisseau et furent accueillis par un Corton Naguèse, soulagé au delà de toute expression en les voyant. Puis le gnome s'étonna :
– Et Masas, elle n'est pas avec vous ?
En quelques mots, Stev mit son ami au courant.
– Tu n'envisages quand même pas de partir sans elle ? !
– Rassure-toi, nous n'allons pas l'abandonner ! Mais avec les bois qui doivent grouiller de patrouilles aéroportées, nous risquons de nous faire repérer à tout moment, et elle également, aussi je vais lui désobéir et l'appeler sur son minicom.. Le temps de faire chauffer les moteurs du Coeur , et je lui lance un appel.
– Comment comptes-tu la récupérer ?
– Quand nous connaîtrons sa position, nous décollerons et irons stationner au-dessus d'elle. Elle nous rejoindra avec son propulseur anti-g.
– Et les navettes qui sont à notre recherche, d'autant qu'avec la proximité de l'astroport, elles doivent être en nombre, qu'en fais-tu ?
– L'écran défensif SH du vaisseau absorbera sans problème leurs tirs. Le seul moment critique sera le court instant où il faudra l'interrompre pour permettre à Masas d'accéder au sas d'entrée. Mais en coordonnant nos actions, on doit y arriver.
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