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Vous ne pouviez plus vivre avec elle ; mais vous ne pouviez vous résoudre à la pensée qu'elle put vivre avec un autre... Pendant l'instance en divorce, lequel fut, d'ailleurs, prononcé aux torts réciproques des deux époux, combien de fois ne lui avez-vous pas répété : « Tu sais, je ne veux pas que tu te remaries !... Si tu te remaries jamais, j'irai provoquer mon successeur, et je l'embrocherai comme un simple lapin ! » »
Lecture: Daniel Luttringer
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« Des couples entraient. Des jeunes gens d'une extrême élégance débarrassaient leurs compagnes de leurs manteaux de soirée. Tous les parfums des robes, des chevelures, des corps soignés, se développaient dans la chaleur. Une blonde un peu grasse embaumait toute la salle ainsi qu'un buisson de larges roses, et il y avait des odeurs mystérieuses, troublantes, qui faisaient rougir les oreilles de M. Ventre, de riches arômes que Mme Ventre, dont les voisines pourtant vantaient le nez fin, ne connaissait pas.
Ils ne s'apercevaient pas des sourires des dîneurs... »
Lecture: Daniel Luttringer
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Une piquante nouvelle d'amours infidèles de Roberto Bracco (1862-1943) parue dans Le Matin le 28 septembre 1908.
Lecture: Daniel Luttringer
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Une aventure policière de l'inspecteur Pinson créé par Jacques Bellême parue dans le magazine Mon Bonheur en 1907.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 13min Fichier mp3 de 9 Mo
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Réflexion sur la marche du monde et ses incohérences.
Lecture: Christina
Durée: 08min Fichier mp3 de 7,2 Mo
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Une poignante nouvelle d'amours manqués de Maurice Level (1875-1926) parue dans Le Journal le 27 septembre 1917.
Lecture: Daniel Luttringer
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Une émouvante nouvelle d'Henri Bachelin (1879-1941) parue Le Journal du 17 novembre 1935.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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Le scénario, sous une forme épistolaire, du film La Fin de Mme Cheyney, film de Richard Bolewslavski, sorti en 1937.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 09min Fichier mp3 de 7 Mo
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« Alors, une terreur affreuse, invincible, m'étreignit. Je m'arrêtai, tremblant, croyant entendre des pas derrière moi, qui me poursuivaient, se rapprochaient, allaient l'atteindre. Le croiriez-vous, c'était mon cœur, mon pauvre cœur de héros qui trépidait avec cette violence. Je me remis en marche, mais cette peur stupide augmentait, mes dents claquaient, des frissons me couraient sur la chair, une transpiration froide dégouttait de mon front. Chaque éclair, chaque coup de tonnerre, un souffle tiède m'effleurant la nuque, une tige me frappant au visage me glaçaient d'épouvante... »
Lecture: Daniel Luttringer
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« Louis est pareil à un bourdon, il entr'ouvre une corolle, la secoue, et il s'en va porter à une autre fleur la poussière dorée. Il crée l'adultère des roses, des lis, voire des anémones, mais avec celles-ci, que de mécomptes ! Ensuite, il guette le gonflement du calice, attend son éclatement, recueille la graine, la sème, traverse des heures d'angoisse, jusqu'au moment où le fils naturel de la liaison qu'il a créée, germe, se redresse, fleurit à à son tour, et d'une fleur qui ne ressemble pas à la fleur paternelle, qui est une nouveauté, qui est la fille de son génie. »
Lecture: Daniel Luttringer
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« Quand il vit de loin la longue grille du parc et la maison au milieu des arbres, il eut un tressaillement : il avait subi là, il y a si peu de mois, tant d'heures de souffrances et d'angoisse, puis tant d'heures de joie ravie en revenant à la vie auprès d'elle... Mais il fut saisi d'une inquiétude : si elle n'était plus là ? Il se hâta vers la grille, et quand on lui eut dit qu'elle était venue comme chaque jour et qu'elle se trouvait dans le parc il eu un frémissement de joie profonde. »
Lecture: Daniel Luttringer
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« Avec une taille supérieure à la moyenne, un corps musclé par les exercices nobles, une finesse de traits inattendue, mais décidément virile, il avait au bout d'attaches délicates cette main longue, fuselée que les chiromanciens appellent la « princesse ».
Quand il vous tendait cette main, dégantée, la douceur du grain, la souplesse « fondante » des doigts surprenait jusqu'à l'inquiétude ; et les yeux magnétiquement attirés, s'étonnaient d'une blancheur veinée de bleu, belle comme un marbre. »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 09min Fichier mp3 de 6 Mo
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« Nous courions les champs, nous courions les bois, mais pas toujours seuls. Quand la promenade n’était pas longue et que le temps était beau, elle venait avec nous, elle, la petite qui avait les yeux rieurs, la mine rose, les cheveux bruns lustrés de reflets d’or tout au bout, et qui sautait les fossés, plus légère que nous, avec des cris de joie ou de peur, on ne sait trop, comme les alouettes qui se lèvent..."
Lecture: Almade
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De bonne humeur et pleine d'énergie elle se dirigeait, par cette belle journée, vers le but qu'elle s'était fixé...
Lecture: Clémentine Pacherie
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« C'est que cette idée d'un mariage entre Ernest et madeleine était la chose la plus insensée de la terre. Et cela, pour une raison bien simple : Ernest Boyveau et madeleine Désiron étaient probablement frère et sœur.
Oui,par suite du péché commis jadis par Mme Désiron, alors qu'elle était belle et s'appelait Amélie, avec Boyveau, du temps qu'il était mince, Madeleine – Amélie l'avait juré au cours de leurs dernières scènes – Madeleine se trouvait être sa fille à lui, tout autant qu'Ernest était conjugalement son fils... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 08min Fichier mp3 de 6 Mo
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« Au premier moment, cette idée de couper un arbre me parut toute naturelle. Nous étions perdus dans le désert, seuls, semblait-il, dans des régions où le voyageur est à lui-même toute sa ressource et se sert librement des choses. Nous prîmes à nos ceintures nos petites haches, rouillées jusqu’aux deux tiers de la lame, et, sans plus de délibération, à la façon des Indiens Pieds-Noirs, nous nous mîmes à frapper sur le tronc vert et lisse d’un jeune peuplier qui poussait sur le bord... »
Lecture: Almade
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« Il regrettait la tranchée, parce qu'il aimait à remplir son devoir et aussi parce qu'il avait au cœur une tristesse profonde. Philippe Chesnaye n'était pas seulement un héros de la guerre, c'était aussi un héros de l'amour. Il n'avait aimé qu'une seule femme, et il trouvait juste qu'elle eut aimé un autre homme auprès duquel il s'estimait sincèrement un pauvre être laid, terne et fade. »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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Victor Hugo répond à une lettre du capitaine anglais Butler lui demandant son opinion sur l'expédition franco-anglaise de Chine
Lecture: Alain Prote
Durée: 05min Fichier mp3 de 8 Mo
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Hommage funèbre de Victor Hugo à Jean Bousquet, mort à 31 ans après 2 ans d'exil dans les îles anglo-normandes
Lecture: Alain Prote
Durée: 14min Fichier mp3 de 20 Mo
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Voici Cour et voici jardin
Dialogue savoureux, comme sait si bien écrire notre auteure.
Grand merci, chère Rachel ????, amitiés ????
Lecture: Christiane-Jehanne
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« Quand le vieillard comprit qu'il allait mourir, il posa la main sur la tête de l'enfant qui le contemplait, et dit, d'une voix étrange : - Mon fils.
Alors, les amants, debout au pie du lit, regardèrent avec inquiétude celui qu'ils trahissaient depuis huit années ; mais lui, fermant les yeux, ne daigna plus parler, et bientôt il mourut. C'était Jean Charterel, l'illustre poète. »
Lecture: Daniel Luttringer
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« Quand reviennent les beaux jours, je repense souvent aux gros tilleuls qui servaient de portail à la maison forestière du bois de la Marphée, et je revois aussi la maison à mi-côte, avec sa ceinture de cerisiers sauvages où sifflaient les loriots, et son potager improvisé sur l'emplacement d'un ancien fourneau à charbon. Je me rappelle mes jeudis d'écolier, quand, dès le matin, j'y passais, emboîtant le pas derrière mon grand-père... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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« Depuis quelle date lointaine et perdue sont-elles ainsi emprisonnées comme des merles, dans leur cage de fer ajouré, les pauvres sonneuses de Provence que le soleil brûle au haut des vieux clochers en brique ?... »
Lecture: Daniel Luttringer
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Lettre de Victor Hugo à Léon Bigot, avocat de Gustave Maroteau, condamné à mort pour ses écrits durant la Commune de Paris de 1871
Lecture: Alain Prote
Durée: 15min Fichier mp3 de 20 Mo
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Discours pour l’abolition de la peine de mort devant l’assemblée constituante de la deuxième république.
Lecture: Alain Prote
Durée: 14min Fichier mp3 de 19,7 Mo
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Un joli conte animalier de Georges d'Esparbès (1863-1944) parue dans L'Action Française le 15 janvier 1922.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 10min Fichier mp3 de 7 Mo
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« Il y avait une fois un homme qui n'avait pour tout bien qu'une pauvre cabane sur le bord d'une petite rivière : il gagnait sa vie à pêcher du poisson ; mais comme il n'y en avait guère dans cette rivière, il ne gagnait pas grand-chose, et ne vivait presque que de pain et d'eau..."
Lecture: Margotte
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Un conte sur l'orgueil par Edouard Laboulaye (1811-1883) paru dans les Annales politiques et littéraires le 17 janvier 1886.
Lecture: Daniel Luttringer
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« La gloire est une bien belle chose qu'on n'achète jamais à d'assez chers prix ! Pouvoir se dire qu'on a procuré une sensation haute et pure à de hommes dont la vie s'écoule terne et banale, pouvoir se dire qu'on les a tirés une seconde de la sphère où ils sont plongés habituellement pour les faire vers les sublimes régions du rêve ! Ah ! C'est une grande, une noble, une pure satisfaction !... Malheureusement, on ne l'éprouve pas souvent !...Il faudrait sentir que la foule est en communion avec vous, qu'elle vibre à votre unisson, que son cœur bat avec le votre !... »
Lecture: Daniel Luttringer
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« La femme est toujours un peu ce que l'homme l'a faite. Ici, confinées dans des besognes ménagères, qui constituent leur raison d'être, et au-dessus desquelles elles ne s'élèvent pas, elles sont bornées, méchantes, envieuses et médisantes. Mais vous les connaissez aussi bien que moi, maintenant, car huit jours vous ont suffi pour faire le tour de ce qu'elles peuvent avoir de pensée... Vous n'avez pas, d'ailleurs, cessé de vous moquer d'elles... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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Mission de confiance - Adrien Vély
Vous ne pouviez plus vivre avec elle ; mais vous ne pouviez vous résoudre à la pensée qu'elle put vivre avec un autre... Pendant l'instance en divorce, lequel fut, d'ailleurs, prononcé aux torts réciproques des deux époux, combien de fois ne lui avez-vous pas répété : « Tu sais, je ne veux pas que tu te remaries !... Si tu te remaries jamais, j'irai provoquer mon successeur, et je l'embrocherai comme un simple lapin ! » »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 05min Fichier mp3 de 4 Mo
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La Méprise - Léo Larguier
« Des couples entraient. Des jeunes gens d'une extrême élégance débarrassaient leurs compagnes de leurs manteaux de soirée. Tous les parfums des robes, des chevelures, des corps soignés, se développaient dans la chaleur. Une blonde un peu grasse embaumait toute la salle ainsi qu'un buisson de larges roses, et il y avait des odeurs mystérieuses, troublantes, qui faisaient rougir les oreilles de M. Ventre, de riches arômes que Mme Ventre, dont les voisines pourtant vantaient le nez fin, ne connaissait pas.
Ils ne s'apercevaient pas des sourires des dîneurs... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 08min Fichier mp3 de 5 Mo
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En fumée - Roberto Bracco
Une piquante nouvelle d'amours infidèles de Roberto Bracco (1862-1943) parue dans Le Matin le 28 septembre 1908.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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Le Faux Moribond - Jacques Bellême
Une aventure policière de l'inspecteur Pinson créé par Jacques Bellême parue dans le magazine Mon Bonheur en 1907.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 13min Fichier mp3 de 9 Mo
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Prendre le temps comme il vient... - Christina Schwab
Réflexion sur la marche du monde et ses incohérences.
Lecture: Christina
Durée: 08min Fichier mp3 de 7,2 Mo
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Un soir - Maurice Level
Une poignante nouvelle d'amours manqués de Maurice Level (1875-1926) parue dans Le Journal le 27 septembre 1917.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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Un air de violon dans la nuit -
Une émouvante nouvelle d'Henri Bachelin (1879-1941) parue Le Journal du 17 novembre 1935.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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La Fin de Mme Cheyney - René Bizet
Le scénario, sous une forme épistolaire, du film La Fin de Mme Cheyney, film de Richard Bolewslavski, sorti en 1937.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 09min Fichier mp3 de 7 Mo
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La Peur - Paul Brulat
« Alors, une terreur affreuse, invincible, m'étreignit. Je m'arrêtai, tremblant, croyant entendre des pas derrière moi, qui me poursuivaient, se rapprochaient, allaient l'atteindre. Le croiriez-vous, c'était mon cœur, mon pauvre cœur de héros qui trépidait avec cette violence. Je me remis en marche, mais cette peur stupide augmentait, mes dents claquaient, des frissons me couraient sur la chair, une transpiration froide dégouttait de mon front. Chaque éclair, chaque coup de tonnerre, un souffle tiède m'effleurant la nuque, une tige me frappant au visage me glaçaient d'épouvante... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 09min Fichier mp3 de 6 Mo
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Jardin des anémones - Binet-Valmer
« Louis est pareil à un bourdon, il entr'ouvre une corolle, la secoue, et il s'en va porter à une autre fleur la poussière dorée. Il crée l'adultère des roses, des lis, voire des anémones, mais avec celles-ci, que de mécomptes ! Ensuite, il guette le gonflement du calice, attend son éclatement, recueille la graine, la sème, traverse des heures d'angoisse, jusqu'au moment où le fils naturel de la liaison qu'il a créée, germe, se redresse, fleurit à à son tour, et d'une fleur qui ne ressemble pas à la fleur paternelle, qui est une nouveauté, qui est la fille de son génie. »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 09min Fichier mp3 de 6 Mo
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Dans le parc - Frédéric Boutet
« Quand il vit de loin la longue grille du parc et la maison au milieu des arbres, il eut un tressaillement : il avait subi là, il y a si peu de mois, tant d'heures de souffrances et d'angoisse, puis tant d'heures de joie ravie en revenant à la vie auprès d'elle... Mais il fut saisi d'une inquiétude : si elle n'était plus là ? Il se hâta vers la grille, et quand on lui eut dit qu'elle était venue comme chaque jour et qu'elle se trouvait dans le parc il eu un frémissement de joie profonde. »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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Les Mains - Hugues Le Roux
« Avec une taille supérieure à la moyenne, un corps musclé par les exercices nobles, une finesse de traits inattendue, mais décidément virile, il avait au bout d'attaches délicates cette main longue, fuselée que les chiromanciens appellent la « princesse ».
Quand il vous tendait cette main, dégantée, la douceur du grain, la souplesse « fondante » des doigts surprenait jusqu'à l'inquiétude ; et les yeux magnétiquement attirés, s'étonnaient d'une blancheur veinée de bleu, belle comme un marbre. »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 09min Fichier mp3 de 6 Mo
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Diane chasseresse - René Bazin
« Nous courions les champs, nous courions les bois, mais pas toujours seuls. Quand la promenade n’était pas longue et que le temps était beau, elle venait avec nous, elle, la petite qui avait les yeux rieurs, la mine rose, les cheveux bruns lustrés de reflets d’or tout au bout, et qui sautait les fossés, plus légère que nous, avec des cris de joie ou de peur, on ne sait trop, comme les alouettes qui se lèvent..."
Lecture: Almade
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Un pavé dans l'enfer des bonnes intentions - Clémentine Pacherie
De bonne humeur et pleine d'énergie elle se dirigeait, par cette belle journée, vers le but qu'elle s'était fixé...
Lecture: Clémentine Pacherie
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Histoire de famille - Henri Barbusse
« C'est que cette idée d'un mariage entre Ernest et madeleine était la chose la plus insensée de la terre. Et cela, pour une raison bien simple : Ernest Boyveau et madeleine Désiron étaient probablement frère et sœur.
Oui,par suite du péché commis jadis par Mme Désiron, alors qu'elle était belle et s'appelait Amélie, avec Boyveau, du temps qu'il était mince, Madeleine – Amélie l'avait juré au cours de leurs dernières scènes – Madeleine se trouvait être sa fille à lui, tout autant qu'Ernest était conjugalement son fils... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 08min Fichier mp3 de 6 Mo
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Le Peuplier - René Bazin
« Au premier moment, cette idée de couper un arbre me parut toute naturelle. Nous étions perdus dans le désert, seuls, semblait-il, dans des régions où le voyageur est à lui-même toute sa ressource et se sert librement des choses. Nous prîmes à nos ceintures nos petites haches, rouillées jusqu’aux deux tiers de la lame, et, sans plus de délibération, à la façon des Indiens Pieds-Noirs, nous nous mîmes à frapper sur le tronc vert et lisse d’un jeune peuplier qui poussait sur le bord... »
Lecture: Almade
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Le Jardin de Philippe - J.h. Rosny aîné
« Il regrettait la tranchée, parce qu'il aimait à remplir son devoir et aussi parce qu'il avait au cœur une tristesse profonde. Philippe Chesnaye n'était pas seulement un héros de la guerre, c'était aussi un héros de l'amour. Il n'avait aimé qu'une seule femme, et il trouvait juste qu'elle eut aimé un autre homme auprès duquel il s'estimait sincèrement un pauvre être laid, terne et fade. »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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Expédition de Chine-Au capitaine Butler - Victor Hugo
Victor Hugo répond à une lettre du capitaine anglais Butler lui demandant son opinion sur l'expédition franco-anglaise de Chine
Lecture: Alain Prote
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Contre la peine de mort-Sur la tombe de Jean Bousquet - Victor Hugo
Hommage funèbre de Victor Hugo à Jean Bousquet, mort à 31 ans après 2 ans d'exil dans les îles anglo-normandes
Lecture: Alain Prote
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Petit dialogue entre Cour et Jardin - Rachel Decarreau
Voici Cour et voici jardin
Dialogue savoureux, comme sait si bien écrire notre auteure.
Grand merci, chère Rachel ????, amitiés ????
Lecture: Christiane-Jehanne
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La Revanche - Binet-Valmer
« Quand le vieillard comprit qu'il allait mourir, il posa la main sur la tête de l'enfant qui le contemplait, et dit, d'une voix étrange : - Mon fils.
Alors, les amants, debout au pie du lit, regardèrent avec inquiétude celui qu'ils trahissaient depuis huit années ; mais lui, fermant les yeux, ne daigna plus parler, et bientôt il mourut. C'était Jean Charterel, l'illustre poète. »
Lecture: Daniel Luttringer
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Le Tilleul - André Theuriet
« Quand reviennent les beaux jours, je repense souvent aux gros tilleuls qui servaient de portail à la maison forestière du bois de la Marphée, et je revois aussi la maison à mi-côte, avec sa ceinture de cerisiers sauvages où sifflaient les loriots, et son potager improvisé sur l'emplacement d'un ancien fourneau à charbon. Je me rappelle mes jeudis d'écolier, quand, dès le matin, j'y passais, emboîtant le pas derrière mon grand-père... »
Lecture: Daniel Luttringer
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La Punition des cloches - René Maizeroy
« Depuis quelle date lointaine et perdue sont-elles ainsi emprisonnées comme des merles, dans leur cage de fer ajouré, les pauvres sonneuses de Provence que le soleil brûle au haut des vieux clochers en brique ?... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 07min Fichier mp3 de 5 Mo
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Contre la peine de mort-À Léon Bigot - Victor Hugo
Lettre de Victor Hugo à Léon Bigot, avocat de Gustave Maroteau, condamné à mort pour ses écrits durant la Commune de Paris de 1871
Lecture: Alain Prote
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Discours sur la peine de mort - Victor Hugo
Discours pour l’abolition de la peine de mort devant l’assemblée constituante de la deuxième république.
Lecture: Alain Prote
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Les Vendanges - Georges d' Esparbès
Un joli conte animalier de Georges d'Esparbès (1863-1944) parue dans L'Action Française le 15 janvier 1922.
Lecture: Daniel Luttringer
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Conte du pêcheur et du voyageur - jean de la fontaine
« Il y avait une fois un homme qui n'avait pour tout bien qu'une pauvre cabane sur le bord d'une petite rivière : il gagnait sa vie à pêcher du poisson ; mais comme il n'y en avait guère dans cette rivière, il ne gagnait pas grand-chose, et ne vivait presque que de pain et d'eau..."
Lecture: Margotte
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Le Pain d'or - Edouard Laboulaye
Un conte sur l'orgueil par Edouard Laboulaye (1811-1883) paru dans les Annales politiques et littéraires le 17 janvier 1886.
Lecture: Daniel Luttringer
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Le Premier Succès - Raphaël Baury
« La gloire est une bien belle chose qu'on n'achète jamais à d'assez chers prix ! Pouvoir se dire qu'on a procuré une sensation haute et pure à de hommes dont la vie s'écoule terne et banale, pouvoir se dire qu'on les a tirés une seconde de la sphère où ils sont plongés habituellement pour les faire vers les sublimes régions du rêve ! Ah ! C'est une grande, une noble, une pure satisfaction !... Malheureusement, on ne l'éprouve pas souvent !...Il faudrait sentir que la foule est en communion avec vous, qu'elle vibre à votre unisson, que son cœur bat avec le votre !... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 13min Fichier mp3 de 9 Mo
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Le Prince charmant - Jacques Césanne
« La femme est toujours un peu ce que l'homme l'a faite. Ici, confinées dans des besognes ménagères, qui constituent leur raison d'être, et au-dessus desquelles elles ne s'élèvent pas, elles sont bornées, méchantes, envieuses et médisantes. Mais vous les connaissez aussi bien que moi, maintenant, car huit jours vous ont suffi pour faire le tour de ce qu'elles peuvent avoir de pensée... Vous n'avez pas, d'ailleurs, cessé de vous moquer d'elles... »
Lecture: Daniel Luttringer
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