Les bons souverains
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Publication : 2024-02-08
Lu par lili
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« Venez avec moi, dans une histoire magique et … Lilique !! » lili
Les bons souverains
Dans le fin fond d’un palais indien, dans un bassin d’eau translucide bordé de marbre blanc comme de la neige, le sultan Akémémou III du nom se baignait. Après être revenu de la chasse aux faisans, il adorait se prélasser dans les eaux pures et fraîches de son palais. Quand, de l’immense fenêtre, entre les colonnes de granit, il put contempler, de son regard fier et souverain, quoique bon et honnête, l’astre solaire se perdre derrière les bâtiments de sa cité, il consentit à regret de s’extirper des eaux bienfaisantes de son bain. Après s’être revêtu de sa plus belle tunique rouge comme le feu, de son turban blanc au milieu duquel une plume de paon était retenue, prisonnière d’un saphir, il descendit les marches de ses appartements, pour se retrouver au grand air, et marcher sur les allées sablonnées de son royal jardin. Là, sur la margelle d’un bassin en fontaine, son épouse, Ramhachatal, était gracieusement assise.
« Ma chère, s’écria le sultan, que diriez-vous d’une promenade sur le bord de la forêt d’Aouchi ?
- Je vous suis très reconnaissante de cette proposition, je vous suis, répondit la reine. »
Le sultan alla faire préparer un carrosse richement décoré de fleurs d’or, puis, son épouse et lui, ils montèrent et partirent. En chemin, ils virent un arbre abattu par des personnes malfaisantes.
« Oh, quelle cruauté d’abattre cet arbre, se dit la reine Ramhachatal, je vais le sauver. Mon cher mari, que diriez-vous de sauver ce pauvre arbre ?
- C’est une très bonne idée ma chère épouse ! Répondit le sultan. » Puis, à l’aide de bandes de soie et d’un onguent spécial, ils firent un bandage à l’arbre. Le sultan et son épouse décidèrent de rester auprès de l’arbre afin de lui remettre de l’onguent toutes les fois que ce serait nécessaire. Pendant huit jours et huit nuits, ils soignèrent l’arbre avec patience, et, la neuvième nuit, ils entendirent un froufrou au-dessus de leurs têtes. De multiples feuilles et fleurs croissaient sur les branches de l’arbre guéri ! Des rouges, des jaunes, des roses, des oranges, des violettes, des mauves, et même des bleues ! Quelques minutes après, l’arbre, du bout de ses branches reverdies et refleuries, leur tendait des fruits juteux et mûrs à point que le couple royal appela « grenade ». Le sultan et la sultane, n’ayant rien mangé pendant les huit jours et les huit nuits de la durée de guérison de l’arbre, s’en régalèrent. Puis, heureux d’avoir accompli une bonne action, ils reprirent place dans le carrosse et se remirent en route. Mais, plus loin encore, ils aperçurent une petite fille qui pleurait, car elle s’était blessée la cheville sur un caillou du sentier. Touché, le sultan proposa à sa femme : « Et si nous soignions cette pauvre petite, comme nous l’avons fait pour cet arbre ?
- Quelle bonne idée, mon cher époux ! Lui répondit sa femme, ravie. » Alors, à l’aide de bandes de soie et d’un onguent spécial, ils firent un bandage à la petite fille. Puis le sultan et son épouse décidèrent de rester auprès de la petite fille afin de lui remettre de l’onguent toutes les fois que ce serait nécessaire. Pendant huit jours et huit nuits, ils soignèrent la petite fille avec patience, et, la neuvième nuit, ils entendirent un bruit cristallin. Ils ouvrirent les yeux de leur sommeil, et virent, accroupis devant eux, une belle jeune femme et un beau jeune homme. Ce fut l’homme qui parla en premier : « Je suis Vishnu, le dieu protecteur. Vous m’avez soigné et guéri alors que je n’étais qu’un arbre. Grâce à vous, j’ai pu retrouver ma forme de jeune dieu, et je vous prends désormais sous ma protection ! » Puis ce fut la jeune femme qui parla en deuxième : « Je suis Sarasvatî, la déesse des arts, vous m’avez soignée et guérie alors que je n’étais qu’une petite fille. Grâce à vous, j’ai pu retrouver ma forme de jeune déesse, et je vous prends désormais sous ma protection ! »
On raconte que, depuis, le soleil rit !
Lili Bégonia « lili »
Illustration : Pixabay
Les bons souverains
Dans le fin fond d’un palais indien, dans un bassin d’eau translucide bordé de marbre blanc comme de la neige, le sultan Akémémou III du nom se baignait. Après être revenu de la chasse aux faisans, il adorait se prélasser dans les eaux pures et fraîches de son palais. Quand, de l’immense fenêtre, entre les colonnes de granit, il put contempler, de son regard fier et souverain, quoique bon et honnête, l’astre solaire se perdre derrière les bâtiments de sa cité, il consentit à regret de s’extirper des eaux bienfaisantes de son bain. Après s’être revêtu de sa plus belle tunique rouge comme le feu, de son turban blanc au milieu duquel une plume de paon était retenue, prisonnière d’un saphir, il descendit les marches de ses appartements, pour se retrouver au grand air, et marcher sur les allées sablonnées de son royal jardin. Là, sur la margelle d’un bassin en fontaine, son épouse, Ramhachatal, était gracieusement assise.
« Ma chère, s’écria le sultan, que diriez-vous d’une promenade sur le bord de la forêt d’Aouchi ?
- Je vous suis très reconnaissante de cette proposition, je vous suis, répondit la reine. »
Le sultan alla faire préparer un carrosse richement décoré de fleurs d’or, puis, son épouse et lui, ils montèrent et partirent. En chemin, ils virent un arbre abattu par des personnes malfaisantes.
« Oh, quelle cruauté d’abattre cet arbre, se dit la reine Ramhachatal, je vais le sauver. Mon cher mari, que diriez-vous de sauver ce pauvre arbre ?
- C’est une très bonne idée ma chère épouse ! Répondit le sultan. » Puis, à l’aide de bandes de soie et d’un onguent spécial, ils firent un bandage à l’arbre. Le sultan et son épouse décidèrent de rester auprès de l’arbre afin de lui remettre de l’onguent toutes les fois que ce serait nécessaire. Pendant huit jours et huit nuits, ils soignèrent l’arbre avec patience, et, la neuvième nuit, ils entendirent un froufrou au-dessus de leurs têtes. De multiples feuilles et fleurs croissaient sur les branches de l’arbre guéri ! Des rouges, des jaunes, des roses, des oranges, des violettes, des mauves, et même des bleues ! Quelques minutes après, l’arbre, du bout de ses branches reverdies et refleuries, leur tendait des fruits juteux et mûrs à point que le couple royal appela « grenade ». Le sultan et la sultane, n’ayant rien mangé pendant les huit jours et les huit nuits de la durée de guérison de l’arbre, s’en régalèrent. Puis, heureux d’avoir accompli une bonne action, ils reprirent place dans le carrosse et se remirent en route. Mais, plus loin encore, ils aperçurent une petite fille qui pleurait, car elle s’était blessée la cheville sur un caillou du sentier. Touché, le sultan proposa à sa femme : « Et si nous soignions cette pauvre petite, comme nous l’avons fait pour cet arbre ?
- Quelle bonne idée, mon cher époux ! Lui répondit sa femme, ravie. » Alors, à l’aide de bandes de soie et d’un onguent spécial, ils firent un bandage à la petite fille. Puis le sultan et son épouse décidèrent de rester auprès de la petite fille afin de lui remettre de l’onguent toutes les fois que ce serait nécessaire. Pendant huit jours et huit nuits, ils soignèrent la petite fille avec patience, et, la neuvième nuit, ils entendirent un bruit cristallin. Ils ouvrirent les yeux de leur sommeil, et virent, accroupis devant eux, une belle jeune femme et un beau jeune homme. Ce fut l’homme qui parla en premier : « Je suis Vishnu, le dieu protecteur. Vous m’avez soigné et guéri alors que je n’étais qu’un arbre. Grâce à vous, j’ai pu retrouver ma forme de jeune dieu, et je vous prends désormais sous ma protection ! » Puis ce fut la jeune femme qui parla en deuxième : « Je suis Sarasvatî, la déesse des arts, vous m’avez soignée et guérie alors que je n’étais qu’une petite fille. Grâce à vous, j’ai pu retrouver ma forme de jeune déesse, et je vous prends désormais sous ma protection ! »
On raconte que, depuis, le soleil rit !
Lili Bégonia « lili »
Illustration : Pixabay
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Commentaires :
Message de magali
Quelle jolie petite histoire que voila
Merci de cette lecture lili
Quelle jolie petite histoire que voila
Merci de cette lecture lili
Message de lili
Coucou Chère Claude Fée ! Me voilà ravie de vous voir venir découvrir mon premier conte ! Merci pour votre mélodieux commentaire ! Il me touche profondément !
Je vous embrasse !
Votre petite lili (✿•‿•) !
Coucou Chère Claude Fée ! Me voilà ravie de vous voir venir découvrir mon premier conte ! Merci pour votre mélodieux commentaire ! Il me touche profondément !
Je vous embrasse !
Votre petite lili (✿•‿•) !
Message de Claude Fée
Avec cette belle histoire Lilique : on comprend que le soleil rit !
Bravo Lili !
Avec cette belle histoire Lilique : on comprend que le soleil rit !
Bravo Lili !
Message de lili
Chère Claryssandre, un infini merci pour votre commentaire qui me fait chaud au cœur ! Vous aussi, la gentillesse n'attend pas le nombre d'années ! Bonne et Belle journée ! lili (✿•‿•)
Chère Claryssandre, un infini merci pour votre commentaire qui me fait chaud au cœur ! Vous aussi, la gentillesse n'attend pas le nombre d'années ! Bonne et Belle journée ! lili (✿•‿•)
Message de Claryssandre
Chère Lili, whaou ! Votre conte est très beau. Quelle
plume, quel talent! Chapeau bas, je m'incline. Vous êtes bien la preuve que la valeur n'attend pas le nombre des années. Bravo et merci pour ce conte et sa lecture.
Chère Lili, whaou ! Votre conte est très beau. Quelle
plume, quel talent! Chapeau bas, je m'incline. Vous êtes bien la preuve que la valeur n'attend pas le nombre des années. Bravo et merci pour ce conte et sa lecture.
Bonjour chère Magali !
Votre petit commentaire est très gentil, merci beaucoup, il me touche infiniment !
Belle journée !
lili (✿•‿•) !