Retour au menu
Retour à la rubrique feuilletons
AGENT DE L'O.M.U.(4D)
Écoute ou téléchargement
Biographie ou informations
Chapitre 4D
+++ Chapitre Suivant
+++ Chapitre Prédécent
Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan. "Les Antis font des leurs et Masas Pavel, agent de l'O.M.U., sous les ordres du Lord-Amiral Atlan, est envoyée sur le terrain pour libérer Goral Toseff."
Musiques & paroles de Christian Martin / NewPort Orchestra
Texte ou Biographie de l'auteur
AGENT DE L'O.M.U.
Un roman fanique d'André Borie
CHAPITRE IV : DE CHARYBDE EN SCYLLA
Section 4D
Sur le petit ordinateur de bord, Stev interrogea le catalogue astronomique afin de trouver des renseignements sur le système solaire dont les planètes grossissaient.
– Coriolan, soleil bleu, cinq planètes dont deux habitables, Coriolan II et Coriolan V. On aurait pu tomber plus mal.
– Des habitants ?
– Oui. Une civilisation industrielle, un comptoir international avec un astroport sur chacune des deux planètes.
– Ce qui devrait nous permettre de regagner Arkonis, conclut Goral avec un air de profond soulagement.
Masas se chargea rapidement de doucher son enthousiasme :
– Tant qu'on ne sera pas dans un vaisseau à destination de la Planète de Cristal, tout peut encore nous arriver ! Et même tant que nous ne serons pas dans le bureau du Lord-Amiral.
– Le Coeur de Fomalhaut va peut-être tromper pendant quelque temps notre ami le commandant à la triste figure, à condition que les détecteurs de son astronef n'aient pas enregistré notre éjection, mais il va vite se rendre compte que nous ne sommes pas dedans.
– Pourtant, tu as bien programmé les défenses pour s'activer dès que le Timkat de Bâalol parviendra à portée de tir, objecta Corton.
– Oui, mais comme toutes les armes se déclencheront en même temps, il ne tardera pas à s'apercevoir que les radiants tirent dans toutes les directions, et pas uniquement sur sa cible. De là à supposer qu'il n'y a plus personne à bord, il n'y a qu'un pas, car je doute fort qu'il soit idiot, lui expliqua son ami.
– Moralité, il faut rejoindre au plus vite un des deux mondes habités pour tenter de nous fondre dans la population.
– Lequel des deux ? interrogea la jeune femme.
– Coriolan V. C'est le plus proche.
Pendant les minutes qui suivirent, les passagers de la nacelle s'intéressèrent à la topographie de leur lieu de destination, afin de déterminer l'endroit le plus favorable pour y atterrir discrètement. Comme il ne pouvait être question de survoler la planète pour y effectuer leurs recherches, il leur fallut se rabattre sur une chaîne montagneuse qui se trouvait sur une trajectoire rectiligne d'approche.
– Je pense que cela devrait convenir. En tout cas, ça présente le mérite de limiter les risques de nous faire repérer dès notre arrivée.
– Il faudra trouver une grotte ou une faille, où déposer le sarcophage de Calek sans qu'un autochtone risque de le découvrir. Après, avec nos propulseurs anti-g, nous pourrons couvrir n'importe quelle distance.
Le point en incrustation dans la petite fenêtre, en haut et à droite de l'écran, qui représentait le Coeur de Fomalhaut, disparut dans un éclair, informant les fugitifs que le vaillant petit astronef venait d'être pulvérisé. Stev ne dit pas un mot, mais les muscles de ses maxillaires se contractèrent violemment. Masas le regarda avec sympathie :
– Je peux te garantir que l'O.M.U. t'en payera un neuf à notre retour.
– Oui, je n'en doute pas. Mais celui-ci nous a fidèlement servi, Corton et moi, depuis nos débuts dans le commerce !
– Commerce ? C'est comme ça que tu appelles ton job ? s'esclaffa la jeune femme, déclenchant l'hilarité de Goral et du copilote.
– C'est une forme de commerce, maugréa son interlocuteur, avant de changer totalement de sujet.
– Bon, fini de rire ! Le vaisseau qui a détruit le Coeur de Fomalhaut est sans aucun doute à notre recherche. Il faut donc nous perdre le plus rapidement possible dans la région que nous avons choisie pour nous poser.
Lancée comme un bolide, la nacelle parvint à la limite de l'atmosphère de Coriolan V. Avec sa maîtrise habituelle, Stev la fit ricocher sur les couches d'air pour aider à son freinage, et c'est à une allure nettement plus calme qu'il l'amena au-dessus de la barrière rocheuse qui était leur but.
Uniquement propulsé par ses anti-g, le petit engin plana à quelques mètres du sol, tandis que chacun des passagers observait le paysage qui défilait lentement sous eux.
– Là ! Il y a une sorte de cassure qui doit être suffisamment large pour permettre d'y dissimuler la nacelle.
– Tu as raison. D'ailleurs moins nous resterons en l'air, et plus nos chances de passer inaperçus seront grandes.
Et joignant le geste à la parole, il s'y dirigea et se posa sans problème au fond de la faille.
– Ici nous sommes à l'abri. Pour nous repérer, il faut passer directement à la verticale de cette anfractuosité.
Ce qui serait vraiment un coup de déveine.
Ils mirent pied à terre, heureux de sentir la terre ferme sous leurs pas, même si la suite de leur programme devait se révéler ardue à mener.
Retour à la rubrique feuilletons
Retour au menu