Le passé, c'est le passé
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2023-04-21
Lu par Eglantine
Livre audio de 4h05min
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Josée, une femme de soixante-quinze ans, vient d'emménager dans une résidence de séniors après avoir vendu son appartement au centre d'Aix-en-Provence. Tout serait pour le mieux pour elle si elle n'avait pas reconnu, parmi les résidents, l'homme qui l'avait violée voilà plus de cinquante ans, alors qu'elle rentrait d'Algérie après l'Indépendance.
Malgré les années, elle n'a rien oublié de son calvaire et y repense chaque soir. La victime et son bourreau pourront-ils cohabiter au sein de cette résidence ou y en a-t-il un de trop ?
Dans ce roman, Jean Darrig aborde le problème du viol, celui de la dépendance, de la vengeance et des amitiés particulières entre deux femmes. Mais, au-dessus de tout cela, plane le poids d'un passé trop lourd à porter et le vieux débat entre la justice personnelle de la victime et celle de la société.
Une histoire qui ressemble malheureusement à d'autres, mais très peu ont une héroïne aussi attachante.
Source: https://www.montbarbon.com/livre/9791092940206-le-passe-c-est-le-passe-jean-darrig/
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Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons BY (attribution) SA (Partage dans les mêmes conditions).
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Commentaires :
Message de Grafon
Truculent
Truculent
Message de Dodo
un nouveau jean darrig. que de bons moments passés avec vous ! j'ai beaucoup aimé volpi, c'est un personnage très attachant. j'ai hâte de découvrir ce texte. merci monsieur darrig. Cordialement. Dodo
un nouveau jean darrig. que de bons moments passés avec vous ! j'ai beaucoup aimé volpi, c'est un personnage très attachant. j'ai hâte de découvrir ce texte. merci monsieur darrig. Cordialement. Dodo
Message de Jean Darrig
Chère Browny,
Votre message m'a beaucoup touché. On dit souvent qu'il faut pardonner. Mais dans un premier temps, le pardon ne se donne pas : il se sollicite. Ce n'est qu'après cela qu'on peut passer par-dessus et par-donner, étymologiquement. Certaines douleurs, blessures s'estompent avec le temps mais ne s'oublient pas, sauf pour les malades d'Alzheimer...
Chère Browny,
Votre message m'a beaucoup touché. On dit souvent qu'il faut pardonner. Mais dans un premier temps, le pardon ne se donne pas : il se sollicite. Ce n'est qu'après cela qu'on peut passer par-dessus et par-donner, étymologiquement. Certaines douleurs, blessures s'estompent avec le temps mais ne s'oublient pas, sauf pour les malades d'Alzheimer...
Message de Eglantine
Chère Brownie
En effet, cette histoire est terrible!Je crois, d'ailleurs, que toutes ces épreuves atroces ne sont pas arrivées à la même femme, mais Jean Darrig a entendu plusieurs témoignages dont il s'est servi pour écrire son roman. Ceux qui avaient une belle maison, un travail intéressant, et qui ont tout perdu, sont arrivés en France avec une valise contenant leurs biens les plus précieux, ont du être complètement dévastés et ils ont du avoir du mal à s'en remettre... et encore, combien n'ont pas gardé de séquelles?
Il y a aussi la scène du viol, qui est horrible, et les victimes n'osaient pas se plaindre car c'est elles qui auraient été méprisée. Voir la scène humiliante avec le policier. Heureusement, les mentalités... et les lois ont bien changé depuis.
Vous avez analysé les différents parties de l'histoire avec beaucoup de sensibilité. Je vous remercie chaleureusement pour votre beau commentaire, qui m'a beaucoup touchée.
Amicalement
Chère Brownie
En effet, cette histoire est terrible!Je crois, d'ailleurs, que toutes ces épreuves atroces ne sont pas arrivées à la même femme, mais Jean Darrig a entendu plusieurs témoignages dont il s'est servi pour écrire son roman. Ceux qui avaient une belle maison, un travail intéressant, et qui ont tout perdu, sont arrivés en France avec une valise contenant leurs biens les plus précieux, ont du être complètement dévastés et ils ont du avoir du mal à s'en remettre... et encore, combien n'ont pas gardé de séquelles?
Il y a aussi la scène du viol, qui est horrible, et les victimes n'osaient pas se plaindre car c'est elles qui auraient été méprisée. Voir la scène humiliante avec le policier. Heureusement, les mentalités... et les lois ont bien changé depuis.
Vous avez analysé les différents parties de l'histoire avec beaucoup de sensibilité. Je vous remercie chaleureusement pour votre beau commentaire, qui m'a beaucoup touchée.
Amicalement
Message de browny
chère églantine. merci pour cette histoire qui rappelle un passé terrible à certaines femmes dont beaucoup d'anonymes font partie en effet. se plaindre à la police est encore plus humiliant, on ne nous croit pas, on nous dit qu'on l'a voulu, quelle horreur pour cette femme qui a retrouvé l'homme qui l'a détruite et on peut comprendre sa souffrance comme d'autres peuvent se sentir mal en effet pendant la lecture. oui, le passé peut être difficile à oublier, d'ailleurs ça ne s'oublie pas, c'est en même temps très difficile de reprendre confiance en la vie et en l'homme également. vous parlez à une qui sait ce qu'elle dit, à une convaincue et bien sûr, la haine n'arrange rien, on le sait bien, mais comment penser autrement? celles qui n'y sont pas passées ne peuvent pas ressentir cette colère, même plusieurs années après puisque le mal est fait malheureusement! c'est bien d'avoir écrit ce roman, merci monsieur DARRIGUE.
chère églantine. merci pour cette histoire qui rappelle un passé terrible à certaines femmes dont beaucoup d'anonymes font partie en effet. se plaindre à la police est encore plus humiliant, on ne nous croit pas, on nous dit qu'on l'a voulu, quelle horreur pour cette femme qui a retrouvé l'homme qui l'a détruite et on peut comprendre sa souffrance comme d'autres peuvent se sentir mal en effet pendant la lecture. oui, le passé peut être difficile à oublier, d'ailleurs ça ne s'oublie pas, c'est en même temps très difficile de reprendre confiance en la vie et en l'homme également. vous parlez à une qui sait ce qu'elle dit, à une convaincue et bien sûr, la haine n'arrange rien, on le sait bien, mais comment penser autrement? celles qui n'y sont pas passées ne peuvent pas ressentir cette colère, même plusieurs années après puisque le mal est fait malheureusement! c'est bien d'avoir écrit ce roman, merci monsieur DARRIGUE.
Message de Eglantine
Un très grand merci à vous, Fanchon, pour votre aimable commentaire, qui 'a fait un grand plaisir. Je suis heureuse que cette histoire vous ait séduite. La plus belle récompense pour les lecteurs, c'est de savoir que nous avons fait passer quelques heures agréables à nos sympathiques audio-lecteurs. Cordialement. Eglantine. PS. Je suis désolée du retard de ma réponse. Veuillez, je vous prie, accepter mes excuses.
Un très grand merci à vous, Fanchon, pour votre aimable commentaire, qui 'a fait un grand plaisir. Je suis heureuse que cette histoire vous ait séduite. La plus belle récompense pour les lecteurs, c'est de savoir que nous avons fait passer quelques heures agréables à nos sympathiques audio-lecteurs. Cordialement. Eglantine. PS. Je suis désolée du retard de ma réponse. Veuillez, je vous prie, accepter mes excuses.
Message de Eglantine
Votre message, Jipi42, m'a beaucoup émue et m'a touchée profondément. Je vous en remercie chaleureusement. Cordialement.
Votre message, Jipi42, m'a beaucoup émue et m'a touchée profondément. Je vous en remercie chaleureusement. Cordialement.
Message de Jipi42
Merci Églantine pour avoir mis votre bel accent au service de cette belle lecture qui me touche beaucoup, étant Pied-Noir, car un passé très douloureux reste toujours, malheureusement, un cruel présent, et non un passé presque oublié... à 20 ans, le soir de Noel j'ai subi un grave attentat et je ne peux ni oublier ni pardonner... tant pis pour moi... merci aussi, certes, à Jean Darig.
Merci Églantine pour avoir mis votre bel accent au service de cette belle lecture qui me touche beaucoup, étant Pied-Noir, car un passé très douloureux reste toujours, malheureusement, un cruel présent, et non un passé presque oublié... à 20 ans, le soir de Noel j'ai subi un grave attentat et je ne peux ni oublier ni pardonner... tant pis pour moi... merci aussi, certes, à Jean Darig.
Message de Jean Darrig
Merci Fanchon. Certains passages sont difficiles à écouter : ce sont des histoires vraies. Josée est un composé de plusieurs femmes que j'ai connues et qui ont vécu ces situations. Pas étonnant que l'on entende dans leur bouche des mots de colère, de haine et de désespoir. Il faut essayer ne serait que 5 minutes de se mettre à leur place et beaucoup de choses s'expliquent alors.
Merci Fanchon. Certains passages sont difficiles à écouter : ce sont des histoires vraies. Josée est un composé de plusieurs femmes que j'ai connues et qui ont vécu ces situations. Pas étonnant que l'on entende dans leur bouche des mots de colère, de haine et de désespoir. Il faut essayer ne serait que 5 minutes de se mettre à leur place et beaucoup de choses s'expliquent alors.
Message de Fanchon
Merci Églantine pour cette lecture. J'ai commencé ce roman sur "la pointe des pieds" mais votre voix et l'écriture de Jean Darrig, nettes et fines m'ont séduite et parfois même fait rire malgré la gravité du sujet. Très bon roman que je conseille, même si le résumé peut rebuter certains auditeurs. Bonne continuation. Cordialement.
Merci Églantine pour cette lecture. J'ai commencé ce roman sur "la pointe des pieds" mais votre voix et l'écriture de Jean Darrig, nettes et fines m'ont séduite et parfois même fait rire malgré la gravité du sujet. Très bon roman que je conseille, même si le résumé peut rebuter certains auditeurs. Bonne continuation. Cordialement.
Vous avez trouvé exactement le mot, Grafon! Merci pour votre message!