Raison Et Sensibilité-Tome 2
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2017-12-04
Lu par Daniel Luttringer
Livre audio de 3h53min
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Suite des amours contrariés de Maria et Elinor Dashwood.
« L'heure du thé les réunit. Maria était alors dans un état d'émotion presque douloureux à force d'être vif. Chaque coup de marteau dans les maisons voisines
la faisait rougir et pâlir lorsqu'elle voyait qu'elle s'était trompée. En fin un beaucoup plus fort fut l'annonce d'une visite. Aucune autre personne que celle à qui elle avait écrit ne pouvait savoir encore leur arrivée. Elinor ne douta pas qu'on ne vînt annoncer M. Willoughby et Maria s'approcha de la porte par un mouvement involontaire, l'ouvrit, écouta au dessus de l'escalier et entendit une voix d'homme demander si mesdames Dashwood étaient au logis ; elle rentra dans un trouble qui tenait presque du délire, et s'approchant d'Elinor, elle lui dit en se jetant dans ses bras : -Oh, c'est lui, c'est bien lui ! Elinor lui avait à peine dit : Au nom du ciel !chère Maria,calmez-vous, que la porte s'ouvre, et le colonel Brandon paraît. Maria au désespoir, sort de la chambre, même sans le saluer. Il la suivit des yeux avec un étonnement douloureux. »
Traduction : Isabelle de Montolieu (1751-1832).
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57256352?rk=42918;4
« L'heure du thé les réunit. Maria était alors dans un état d'émotion presque douloureux à force d'être vif. Chaque coup de marteau dans les maisons voisines
la faisait rougir et pâlir lorsqu'elle voyait qu'elle s'était trompée. En fin un beaucoup plus fort fut l'annonce d'une visite. Aucune autre personne que celle à qui elle avait écrit ne pouvait savoir encore leur arrivée. Elinor ne douta pas qu'on ne vînt annoncer M. Willoughby et Maria s'approcha de la porte par un mouvement involontaire, l'ouvrit, écouta au dessus de l'escalier et entendit une voix d'homme demander si mesdames Dashwood étaient au logis ; elle rentra dans un trouble qui tenait presque du délire, et s'approchant d'Elinor, elle lui dit en se jetant dans ses bras : -Oh, c'est lui, c'est bien lui ! Elinor lui avait à peine dit : Au nom du ciel !chère Maria,calmez-vous, que la porte s'ouvre, et le colonel Brandon paraît. Maria au désespoir, sort de la chambre, même sans le saluer. Il la suivit des yeux avec un étonnement douloureux. »
Traduction : Isabelle de Montolieu (1751-1832).
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57256352?rk=42918;4
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