Grand prix du roman de l’Académie française en 1936.

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Un roman de forte intensité émotionnelle, tout en profondeur, réflexion, introspection, dans un milieu social particulier, de classes sociales en mutation.

 

Noblesse désargentée, paysannerie qui s’enrichit, ouvriers, servantes, paysans d’une grande précarité sociale, etc …,  curés installés, curé défroqué, et un jeune prêtre d’origine sociale pauvre, marqué par son enfance, son milieu, qui arrive pour prendre en charge sa paroisse, en Artois.

 

Miné par une maladie qu’il pense être la tuberculose, il écrit son journal intime, pour essayer de voir clair en lui-même, comme homme et prêtre.

 

 « Tout est grâce » : sa foi est puissante pour son sacerdoce, Sainte Agonie  bien proche aussi.

 

Esprit de pauvreté, esprit d’enfance, « les deux sans doute ne font qu’un ».

 

Ce roman expose une grande sincérité de sentiments dans une palette psychologique très étendue.

 

 

 

Illustration, Portrait de Georges Bernanos

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Georges_Bernanos#/media/File:Georges-Bernanos.jpg

      
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