Le Chevalier De Saint-Georges (Tome 4)
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Publication : 2017-12-23
Lu par Daniel Luttringer
Livre audio de 4h27min
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Suite et fin des aventures du Chevalier de Saint-Georges.
« Cette année, que M. de Lafayette (qui avait bien ses raisons) nomme l'immortelle année, s'est ouverte pour le peuple sous les plus funestes auspices. Le froid excessif est devenu un véritable fléau; il a fallu que la charité et l'aumône allumassent continuellement pour les pauvres des feux sur les places publiques. Les artisans, les malades ont trouvé partout des tables et des lits dressés la reine a été la première au-devant de cette publique infortune. Cependant sur le passage de la souverain s'élèvent à peine quelques cris; c'est que les bienfaits intéressés du duc d'Orléans, ses aumônes fastueuses et ses largesses calculées ont trompé le petit peuple. Il a grand soin de faire insérer dans toutes les feuilles publiques une lettre qu'il a dictée, pour 1e curé de Saint-Eustache, à son intendant des finances, Geoffroi de Limon. Cette lettre promettait des secours si considérables en argent pour les besoins de tous les malheureux, qu'un souverain eût été à peine capable d'une telle munificence. Mais, suivant son usage, le duc a promis et n'a pas donné.
Les libéralités de la reine, plus secrètes et non moins grandes, n'ont pas empêché la camarilla du duc d'en rapporter tous les honneurs à leur maître. On commence à croire qu'il est naturellement généreux, lui le chef du monopole! La popularité récompense souvent les traîtres. »
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5674683z?rk=85837;2
« Cette année, que M. de Lafayette (qui avait bien ses raisons) nomme l'immortelle année, s'est ouverte pour le peuple sous les plus funestes auspices. Le froid excessif est devenu un véritable fléau; il a fallu que la charité et l'aumône allumassent continuellement pour les pauvres des feux sur les places publiques. Les artisans, les malades ont trouvé partout des tables et des lits dressés la reine a été la première au-devant de cette publique infortune. Cependant sur le passage de la souverain s'élèvent à peine quelques cris; c'est que les bienfaits intéressés du duc d'Orléans, ses aumônes fastueuses et ses largesses calculées ont trompé le petit peuple. Il a grand soin de faire insérer dans toutes les feuilles publiques une lettre qu'il a dictée, pour 1e curé de Saint-Eustache, à son intendant des finances, Geoffroi de Limon. Cette lettre promettait des secours si considérables en argent pour les besoins de tous les malheureux, qu'un souverain eût été à peine capable d'une telle munificence. Mais, suivant son usage, le duc a promis et n'a pas donné.
Les libéralités de la reine, plus secrètes et non moins grandes, n'ont pas empêché la camarilla du duc d'en rapporter tous les honneurs à leur maître. On commence à croire qu'il est naturellement généreux, lui le chef du monopole! La popularité récompense souvent les traîtres. »
Source: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5674683z?rk=85837;2
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