Chemin de croix médité
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Publication : 2018-03-02
Lu par Léa
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Illustration : Pixabay - Licence CC0
Source : https://pixabay.com/fr/tr%C3%A8ves-dom-fen%C3%AAtre-en-verre-2295225/
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Dans la tradition catholique, le chemin de croix (via crucis) est un acte dévotionnel privé ou communautaire. Tout en commémorant la Passion du Christ en évoquant 14 moments particuliers de celle-ci (certains issus de la tradition et non rapportés dans les écrits bibliques), le fidèle souhaite recevoir la grâce de communier intensément aux souffrances du Christ, Sauveur des hommes.
Introduction
Ces cérémonies sont fréquentes pendant le carême, et surtout le Vendredi saint.
La cérémonie comporte parfois une procession, interrompue par des prédications, des méditations et des prières, effectuée en s'arrêtant devant quatorze tableaux, crucifix ou autres symboles disposés soit autour de l'église ou d'un lieu attenant (généralement une voie reproduisant la montée au calvaire), soit dans l'église. Par extension, le chemin de croix désigne l'ensemble des symboles matériels (tableaux, statues, plaques, crucifix, etc.) marquant les différentes « stations » de la cérémonie.
Éléments historiques
Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint des chrétiens de Jérusalem. Les Franciscains sont présents en Terre sainte depuis 1220 et fondent en 1342 la Custodie de Terre sainte. Entre ces deux dates, suivant eux-mêmes le rite traditionnel en usage dans l'Église orthodoxe locale, ils le transposent progressivement dans leurs églises en Italie. C'est seulement sous le pape Clément XII, en 1731, que la permission fut donnée de créer des chemins de croix dans d'autres églises que celles des Franciscains. Saint Léonard de Port-Maurice en fut un ardent propagateur. Benoît XIV, en 1741, dut en limiter l'extension à un seul chemin de croix par paroisse.
Iconographie
Pendant des siècles, Jésus fut représenté portant sa croix tout entière sur l'épaule, aidé de Simon de Cyrène, sur la route du Calvaire. Au XXe siècle, s'est répandue l'idée qu'il devait ne porter, comme tous les condamnés, que la partie supérieure de la Croix, de Jérusalem au Golgotha, le patibulum, attaché aux deux bras et porté sur les deux épaules, l'autre partie de la croix étant fichée en terre au lieu du supplice.
D'un point de vue artistique, beaucoup d'intérêt a été montré au cours des siècles pour l'analyse, la conservation et la restauration des images iconographiques associées à cette pratique : les quatorze stations ont été représentées dans les églises et en d'autres lieux de culte, parfois même à l'extérieur, par des peintures, des pièces en terre-cuite, des bas-reliefs ou par de réelles sculptures. Artistiquement, elles sont considérées comme faisant partie de la production thématique inspirée par la crucifixion.
Les quatorze stations (forme traditionnelle)
I Jésus est condamné à être crucifié
II Jésus est chargé de sa croix
III Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix
IV Jésus rencontre sa mère
V Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
VI Sainte Véronique essuie le visage de Jésus
VII Jésus tombe pour la deuxième fois
VIII Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
IX Jésus tombe pour la troisième fois
X Jésus est dépouillé de ses vêtements et abreuvé de fiel
XI Jésus est cloué sur la croix
XII Jésus meurt sur la croix.
XIII Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère
XIV Le corps de Jésus est mis au tombeau
Le nombre de stations a longtemps été variable, il est fixé à 14 depuis le XVIIe siècle.
Chemin de croix et indulgence
Une indulgence plénière est accordée6 au fidèle qui effectue avec foi cet exercice du chemin de croix. Pour ce faire, outre les conditions habituelles, il faut que le fidèle se déplace entre les quatorze stations légitimement érigées, et devant chaque, médite sur la Passion et la mort du Christ. Il n'y a pas de requêtes particulières quant à la durée de la méditation, ni la nécessité d'utiliser des prières spécifiques, mais l'usage commun est la lecture d'un passage correspondant de la Bible, et de quelques prières adaptées. Ceux qui sont empêchés par des motifs légitimes peuvent gagner l'indulgence en méditant un certain temps sur la Passion et la mort du Christ.
Le chemin de croix représente, pour le fidèle, un moment de prière, de réflexion et un chemin de pénitence. La célébration du chemin de croix est très commune lors des vendredi du carême, spécialement le vendredi saint.
Source: https://play.google.com/books/reader?id=-ZYytyDBgSkC&pg=GBS.PA136
Introduction
Ces cérémonies sont fréquentes pendant le carême, et surtout le Vendredi saint.
La cérémonie comporte parfois une procession, interrompue par des prédications, des méditations et des prières, effectuée en s'arrêtant devant quatorze tableaux, crucifix ou autres symboles disposés soit autour de l'église ou d'un lieu attenant (généralement une voie reproduisant la montée au calvaire), soit dans l'église. Par extension, le chemin de croix désigne l'ensemble des symboles matériels (tableaux, statues, plaques, crucifix, etc.) marquant les différentes « stations » de la cérémonie.
Éléments historiques
Le chemin de croix a son origine dans la liturgie du vendredi saint des chrétiens de Jérusalem. Les Franciscains sont présents en Terre sainte depuis 1220 et fondent en 1342 la Custodie de Terre sainte. Entre ces deux dates, suivant eux-mêmes le rite traditionnel en usage dans l'Église orthodoxe locale, ils le transposent progressivement dans leurs églises en Italie. C'est seulement sous le pape Clément XII, en 1731, que la permission fut donnée de créer des chemins de croix dans d'autres églises que celles des Franciscains. Saint Léonard de Port-Maurice en fut un ardent propagateur. Benoît XIV, en 1741, dut en limiter l'extension à un seul chemin de croix par paroisse.
Iconographie
Pendant des siècles, Jésus fut représenté portant sa croix tout entière sur l'épaule, aidé de Simon de Cyrène, sur la route du Calvaire. Au XXe siècle, s'est répandue l'idée qu'il devait ne porter, comme tous les condamnés, que la partie supérieure de la Croix, de Jérusalem au Golgotha, le patibulum, attaché aux deux bras et porté sur les deux épaules, l'autre partie de la croix étant fichée en terre au lieu du supplice.
D'un point de vue artistique, beaucoup d'intérêt a été montré au cours des siècles pour l'analyse, la conservation et la restauration des images iconographiques associées à cette pratique : les quatorze stations ont été représentées dans les églises et en d'autres lieux de culte, parfois même à l'extérieur, par des peintures, des pièces en terre-cuite, des bas-reliefs ou par de réelles sculptures. Artistiquement, elles sont considérées comme faisant partie de la production thématique inspirée par la crucifixion.
Les quatorze stations (forme traditionnelle)
I Jésus est condamné à être crucifié
II Jésus est chargé de sa croix
III Jésus tombe pour la première fois sous le poids de la croix
IV Jésus rencontre sa mère
V Simon de Cyrène aide Jésus à porter sa croix
VI Sainte Véronique essuie le visage de Jésus
VII Jésus tombe pour la deuxième fois
VIII Jésus rencontre les femmes de Jérusalem qui pleurent
IX Jésus tombe pour la troisième fois
X Jésus est dépouillé de ses vêtements et abreuvé de fiel
XI Jésus est cloué sur la croix
XII Jésus meurt sur la croix.
XIII Jésus est détaché de la croix et son corps est remis à sa mère
XIV Le corps de Jésus est mis au tombeau
Le nombre de stations a longtemps été variable, il est fixé à 14 depuis le XVIIe siècle.
Chemin de croix et indulgence
Une indulgence plénière est accordée6 au fidèle qui effectue avec foi cet exercice du chemin de croix. Pour ce faire, outre les conditions habituelles, il faut que le fidèle se déplace entre les quatorze stations légitimement érigées, et devant chaque, médite sur la Passion et la mort du Christ. Il n'y a pas de requêtes particulières quant à la durée de la méditation, ni la nécessité d'utiliser des prières spécifiques, mais l'usage commun est la lecture d'un passage correspondant de la Bible, et de quelques prières adaptées. Ceux qui sont empêchés par des motifs légitimes peuvent gagner l'indulgence en méditant un certain temps sur la Passion et la mort du Christ.
Le chemin de croix représente, pour le fidèle, un moment de prière, de réflexion et un chemin de pénitence. La célébration du chemin de croix est très commune lors des vendredi du carême, spécialement le vendredi saint.
Source: https://play.google.com/books/reader?id=-ZYytyDBgSkC&pg=GBS.PA136
Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Art Libre.
Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons BY (attribution) SA (Partage dans les mêmes conditions).
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Commentaires :
Message de Claude
Tres beau chemin de croix en l honneur de notre seigneur
Tres beau chemin de croix en l honneur de notre seigneur
Message de Léa
Chers lecteurs,
Je me suis aperçue a la fin de l'enregistrement que le texte en ligne était incomplet. Pardonnez-moi s'il manque une station, que je ne peux malheureusement rajouter. J'ai pensé qu'il dommage de ne pas partager cet enregistrement terminé avec vous.
Chers lecteurs,
Je me suis aperçue a la fin de l'enregistrement que le texte en ligne était incomplet. Pardonnez-moi s'il manque une station, que je ne peux malheureusement rajouter. J'ai pensé qu'il dommage de ne pas partager cet enregistrement terminé avec vous.
Très grand merci à vous pour ce chemin de croix.J'aimerai savoir si vous aviez fait un enregistrement du ROSAIRE car j'aimerai télécharger.Merci.