Poésies allemandes,Schiller,Poème01,Chanson de la Cloche
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2024-12-22
Lu par Christiane-Jehanne
Livre audio de 15min
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Schiller#/media/Fichier:Schiller_edit1.jpg
Suite du Recueil. La Chanson de la Cloche
« Cette cloche, qu'à l'aide du feu nos mains auront formé dans le sein de la terre, témoignera souvent de nous dans sa haute demeure. Elle va durer bien des jours, ébranler bien des oreilles, soit qu'elle se lamente avec les affligés, soit qu'elle unisse ses accents à ceux de la prière : tout ce que l'inconstante destinée réserve aux mortels, elle le racontera de sa bouche d'airain.
« Des bulles d'air blanchissent la surface. Bien ! la masse devient mobile. Laissons-la se pénétrer du sel alcalin qui en doit faciliter la fusion : il faut que le mélange se purge de toute son écume, afin que la voix du métal retentisse pure et profonde.
C'est la cloche qui salue de l'accent de la joie l'enfant chéri qui naît au jour encore plongé dans les bras du sommeil : noire ou blanche, sa destinée repose aussi dans l'avenir ; mais les soins de l'amour maternel veillent sur son matin doré. — Les ans fuient comme un trait. Jeune homme, il s'arrache aux jeux de ses soeurs et se précipite fièrement dans la vie... Il court le monde avec le bâton du voyage, puis revient, étranger, au foyer paternel. C'est alors que la jeune fille, noble image des cieux, lui apparaît dans tout l'éclat de sa beauté, avec ses joues toutes roses de modestie et de pudeur ».
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Chanson_de_la_cloche_(tr._Nerval)
Source: https://fr.wikisource.org/wiki/La_Chanson_de_la_cloche_(tr._Nerval)
« Cette cloche, qu'à l'aide du feu nos mains auront formé dans le sein de la terre, témoignera souvent de nous dans sa haute demeure. Elle va durer bien des jours, ébranler bien des oreilles, soit qu'elle se lamente avec les affligés, soit qu'elle unisse ses accents à ceux de la prière : tout ce que l'inconstante destinée réserve aux mortels, elle le racontera de sa bouche d'airain.
« Des bulles d'air blanchissent la surface. Bien ! la masse devient mobile. Laissons-la se pénétrer du sel alcalin qui en doit faciliter la fusion : il faut que le mélange se purge de toute son écume, afin que la voix du métal retentisse pure et profonde.
C'est la cloche qui salue de l'accent de la joie l'enfant chéri qui naît au jour encore plongé dans les bras du sommeil : noire ou blanche, sa destinée repose aussi dans l'avenir ; mais les soins de l'amour maternel veillent sur son matin doré. — Les ans fuient comme un trait. Jeune homme, il s'arrache aux jeux de ses soeurs et se précipite fièrement dans la vie... Il court le monde avec le bâton du voyage, puis revient, étranger, au foyer paternel. C'est alors que la jeune fille, noble image des cieux, lui apparaît dans tout l'éclat de sa beauté, avec ses joues toutes roses de modestie et de pudeur ».
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Chanson_de_la_cloche_(tr._Nerval)
Source: https://fr.wikisource.org/wiki/La_Chanson_de_la_cloche_(tr._Nerval)
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