Mireille-Chants5-8
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2009-10-26
Lu par SPQR
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Frédéric Mistral est un écrivain et un lexicographe français de langue provençale (occitane), né le 8 septembre 1830 à Maillane (Bouches-du-Rhône), où il est mort le 25 mars 1914 et inhumé. Mistral fut membre fondateur du Félibrige, membre de l'Académie de Marseille et, en 1904, Prix Nobel de littérature.
Son nom en provençal est Frederi Mistral (/Mistrau) selon la norme mistralienne ou Frederic Mistral (/Mistrau) selon la norme classique.
Sa célébrité doit beaucoup à Lamartine qui chante ses louanges dans le quarantième entretien de son Cours familier de littérature, à la suite de la parution du long poème Mirèio.
Alphonse Daudet, avec qui il était lié d'amitié, lui consacre, d'une manière fort élogieuse, l'une de ses Lettres de mon moulin, Le Poète Mistral.
Plusieurs établissements scolaires portent son nom dont notamment le Lycée Mistral d'Avignon
Mireille
Son œuvre capitale est Mirèio (Mireille), publiée en 1859 après huit ans d'effort créateur. Mirèio, long poème en Provençal, en vers et en douze chants, raconte les amours contrariées de Vincent et Mireille, deux jeunes provençaux de conditions sociales différentes. Le nom Mireille, Mirèio en provençal, est un doublet du mot meraviho qui signifie merveille. Mistral trouve ici l'occasion de proposer sa langue mais aussi de faire partager la culture d'une région en parlant entre autres des Saintes-Maries-de-la-Mer, qui d'après la légende auraient chassé la Tarasque, et de la fameuse Vénus d'Arles. Mistral fait précéder son poème par un court Avis sur la prononciation provençale.
Ce qui suit dévoile l'intrigue.
Mireille, jeune fille à marier d'un propriétaire terrien provençal tombe amoureuse de Vincent, un pauvre vannier qui répond à ses sentiments. Après avoir repoussé trois riches prétendants, Mireille, désespérée par le refus de ses parents de la laisser épouser Vincent, court aux Saintes-Maries-de-la-Mer afin de prier les patronnes de la Provence de fléchir ceux-ci. Mais ayant oublié de se munir d'un chapeau, elle est victime d'une insolation en arrivant au but de son voyage et meurt dans les bras de Vincent sous le regard de ses parents.
Fin des révélations.
Mistral dédicace son livre à Alphonse de Lamartine en ces termes :
« À Lamartine
Je te consacre Mireille : c'est mon cœur et mon âme ;
C'est la fleur de mes années ;
C'est un raisin de Crau qu'avec toutes ses feuilles
T'offre un paysan ».
Et Lamartine de s'enthousiasmer : « Je vais vous raconter, aujourd'hui, une bonne nouvelle ! Un grand poète épique est né. (...) Un vrai poète homérique, en ce temps-ci ; (...) Oui, ton poème épique est un chef d'œuvre ; (...) le parfum de ton livre ne s'évaporera pas en mille ans. »
Mirèio a été traduite en une quinzaine de langues européennes, dont le français par Mistral lui-même. En 1863, Charles Gounod en fait un opéra .
fr.wikipedia.org
Son nom en provençal est Frederi Mistral (/Mistrau) selon la norme mistralienne ou Frederic Mistral (/Mistrau) selon la norme classique.
Sa célébrité doit beaucoup à Lamartine qui chante ses louanges dans le quarantième entretien de son Cours familier de littérature, à la suite de la parution du long poème Mirèio.
Alphonse Daudet, avec qui il était lié d'amitié, lui consacre, d'une manière fort élogieuse, l'une de ses Lettres de mon moulin, Le Poète Mistral.
Plusieurs établissements scolaires portent son nom dont notamment le Lycée Mistral d'Avignon
Mireille
Son œuvre capitale est Mirèio (Mireille), publiée en 1859 après huit ans d'effort créateur. Mirèio, long poème en Provençal, en vers et en douze chants, raconte les amours contrariées de Vincent et Mireille, deux jeunes provençaux de conditions sociales différentes. Le nom Mireille, Mirèio en provençal, est un doublet du mot meraviho qui signifie merveille. Mistral trouve ici l'occasion de proposer sa langue mais aussi de faire partager la culture d'une région en parlant entre autres des Saintes-Maries-de-la-Mer, qui d'après la légende auraient chassé la Tarasque, et de la fameuse Vénus d'Arles. Mistral fait précéder son poème par un court Avis sur la prononciation provençale.
Ce qui suit dévoile l'intrigue.
Mireille, jeune fille à marier d'un propriétaire terrien provençal tombe amoureuse de Vincent, un pauvre vannier qui répond à ses sentiments. Après avoir repoussé trois riches prétendants, Mireille, désespérée par le refus de ses parents de la laisser épouser Vincent, court aux Saintes-Maries-de-la-Mer afin de prier les patronnes de la Provence de fléchir ceux-ci. Mais ayant oublié de se munir d'un chapeau, elle est victime d'une insolation en arrivant au but de son voyage et meurt dans les bras de Vincent sous le regard de ses parents.
Fin des révélations.
Mistral dédicace son livre à Alphonse de Lamartine en ces termes :
« À Lamartine
Je te consacre Mireille : c'est mon cœur et mon âme ;
C'est la fleur de mes années ;
C'est un raisin de Crau qu'avec toutes ses feuilles
T'offre un paysan ».
Et Lamartine de s'enthousiasmer : « Je vais vous raconter, aujourd'hui, une bonne nouvelle ! Un grand poète épique est né. (...) Un vrai poète homérique, en ce temps-ci ; (...) Oui, ton poème épique est un chef d'œuvre ; (...) le parfum de ton livre ne s'évaporera pas en mille ans. »
Mirèio a été traduite en une quinzaine de langues européennes, dont le français par Mistral lui-même. En 1863, Charles Gounod en fait un opéra .
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