Février
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2015-02-02
Lu par Sabine
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Illsutration Sabine Huchon
Musique :bruitage : http://www.universal-soundbank.com/vent-page2.htm
Février
collection Février — Les Mois François Coppée Librairie L. Hébert 1892 Paris C Poésies, tome II Février Coppée - uvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu Coppée - uvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/9 333-334
Hélas ! dis-tu, la froide neige
Recouvre le sol et les eaux ;
Si le bon Dieu ne les protège,
Le printemps n'aura plus d'oiseaux !
Rassure-toi, tendre peureuse ;
Les doux chanteurs n'ont point péri.
Sous plus d'une racine creuse
Ils ont un chaud et sûr abri.
Là, se serrant l'un contre l'autre
Et blottis dans l'asile obscur,
Pleins d'un espoir pareil au nôtre,
Ils attendent l'Avril futur ;
Et, malgré la bise qui passe
Et leur jette en vain ses frissons,
Ils répètent à voix très basse
Leurs plus amoureuses chansons.
Ainsi, ma mignonne adorée,
Mon cœur où rien ne remuait,
Avant de t'avoir rencontrée,
Comme un sépulcre était muet ;
Mais quand ton cher regard y tombe,
Aussi pur qu'un premier beau jour,
Tu fais jaillir de cette tombe
Tout un essaim de chants d'amour.
Source: http://fr.wikisource.org/wiki/Les_R%C3%A9cits_et_les_%C3%89l%C3%A9gies
collection Février — Les Mois François Coppée Librairie L. Hébert 1892 Paris C Poésies, tome II Février Coppée - uvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu Coppée - uvres complètes, Poésies, t2, 1892.djvu/9 333-334
Hélas ! dis-tu, la froide neige
Recouvre le sol et les eaux ;
Si le bon Dieu ne les protège,
Le printemps n'aura plus d'oiseaux !
Rassure-toi, tendre peureuse ;
Les doux chanteurs n'ont point péri.
Sous plus d'une racine creuse
Ils ont un chaud et sûr abri.
Là, se serrant l'un contre l'autre
Et blottis dans l'asile obscur,
Pleins d'un espoir pareil au nôtre,
Ils attendent l'Avril futur ;
Et, malgré la bise qui passe
Et leur jette en vain ses frissons,
Ils répètent à voix très basse
Leurs plus amoureuses chansons.
Ainsi, ma mignonne adorée,
Mon cœur où rien ne remuait,
Avant de t'avoir rencontrée,
Comme un sépulcre était muet ;
Mais quand ton cher regard y tombe,
Aussi pur qu'un premier beau jour,
Tu fais jaillir de cette tombe
Tout un essaim de chants d'amour.
Source: http://fr.wikisource.org/wiki/Les_R%C3%A9cits_et_les_%C3%89l%C3%A9gies
Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Art Libre.
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