« Croyez m'en si vous voulez, aujourd'hui encore les femmes des fellahs attribuent leurs ennuis à Sekhmet. Là-bas, à Karnak, dans les profondeurs du temple consacré à Ptah, lequel dois-je vous l'apprendre était l époux de la déesse, il y a un petit sanctuaire, réduit obscur, sinistre, où jamais un rayon ne pénètre, sauf quand la pleine lune glisse sa lumière par l'une des quatre cheminées pratiquées dans le toit : Sekhmet y siège, hideusement figurée par une statue de granit. C'est toujours là que les paysannes vont en pèlerinage demander, celle-ci un fils, celle-là, un charme d'amour qui lui garde le cœur de son mari. »

Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5511576n/f3