Devadatta – Scènes Et Récit De La Vie Hindoue
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Publication : 2018-01-20
Lu par Daniel Luttringer
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« Devadatta » est une nouvelle parue dans la Revue des Deux Mondes en avril 1864. On y rencontre notamment des brahmanes un peu « bobos ».
« Peu à peu ce jeune homme, élevé dans les principes austères du christianisme, se laissa aller sans résistance à une vie molle et contemplative, rêvant à l'aise sous les voûtes silencieuses de ces temples où des milliers de statues, les unes colossales et monstrueuses, les autres finement sculptées et réduites aux proportions de la nature humaine,représentent, sous une forme visible et palpable, toutes les hallucinations du paganisme. Dans l'enceinte de ses pagodes où les brahmanes ne cèdent le pas qu'aux taureaux sacrés, nonchalamment étendus sous les longues colonnades, les bruits du dehors ne pénétraient guère. Il régnait parmi les hôtes de ces lieux tranquilles une sorte de fraternité, celle qui résulte de l'égalité de naissance et de l'esprit de corps. Ces prêtres païens, qui naguère encore inspiraient à Devadatta tant d'horreur, étaient donc au demeurant d'assez bons diables,un peu menteurs peut-être, fort insouciants, mais instruits, amis du beau langage, distinguées dans leurs manières, une race intelligente et choisie à laquelle on pouvait être fier d'appartenir. »
Source: http://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/devadatta/
« Peu à peu ce jeune homme, élevé dans les principes austères du christianisme, se laissa aller sans résistance à une vie molle et contemplative, rêvant à l'aise sous les voûtes silencieuses de ces temples où des milliers de statues, les unes colossales et monstrueuses, les autres finement sculptées et réduites aux proportions de la nature humaine,représentent, sous une forme visible et palpable, toutes les hallucinations du paganisme. Dans l'enceinte de ses pagodes où les brahmanes ne cèdent le pas qu'aux taureaux sacrés, nonchalamment étendus sous les longues colonnades, les bruits du dehors ne pénétraient guère. Il régnait parmi les hôtes de ces lieux tranquilles une sorte de fraternité, celle qui résulte de l'égalité de naissance et de l'esprit de corps. Ces prêtres païens, qui naguère encore inspiraient à Devadatta tant d'horreur, étaient donc au demeurant d'assez bons diables,un peu menteurs peut-être, fort insouciants, mais instruits, amis du beau langage, distinguées dans leurs manières, une race intelligente et choisie à laquelle on pouvait être fier d'appartenir. »
Source: http://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/devadatta/
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Commentaires :
Message de Daniel Luttringer
A vous lire, Lora, c'est vous la globe-trotteuse ! Merci.
A vous lire, Lora, c'est vous la globe-trotteuse ! Merci.
Message de Lora
Après le Kerala, nous voici à Pondichéry et ses environs, un voyage dans l'espace grâce à vos lectures.
Les passages relatant les fêtes et les rituels religieux tels que la vénération des vaches, la croyance aux paroles des brahmanes et des sadhous restent très présents aujourd'hui encore.
Merci pour cette journée en Inde.
Après le Kerala, nous voici à Pondichéry et ses environs, un voyage dans l'espace grâce à vos lectures.
Les passages relatant les fêtes et les rituels religieux tels que la vénération des vaches, la croyance aux paroles des brahmanes et des sadhous restent très présents aujourd'hui encore.
Merci pour cette journée en Inde.
Message de Khédy
merci Mr LUTTRINGER j'ai toujours plaisir à vous écouter lire. merci encore pour ce moment agréable.
merci Mr LUTTRINGER j'ai toujours plaisir à vous écouter lire. merci encore pour ce moment agréable.
Malheureusement j'ai rangé mes bottes de sept lieues au fond du placard...
Pandémie oblige.
Heureusement qu'il y a le site et vous, Daniel, pour s'évader un peu :)