Voyage au ciel
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2022-06-01
Lu par Daniel Luttringer
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Nouvelle parue de Samuel Henry Berthoud (1804-1891) parue dans la Revue des feuilletons en 1841.
« Ludwig justifiait, en apparence du moins, le peu de cas que l'on faisait de lui. Toujours distrait et rêveur, il cherchait les lieux solitaires, passait des heures les yeux levés vers le ciel, n'avait point de moments réglés pour ses repas, et ne savait point gagner un écu par son travail. Il vivait, tant bien que mal, du revenu modique d'une ferme qu'il, possédait au village d'Oltenzen, et d'une rente de huit cents livres environ, produit d'un capital placé chez un négociant de la rue Pailmaill. Du reste, ni ses méditations en plein air, ni ses études de douze heures saris interruption dans le cabinet où il s'enfermait, n'avaient jamais produit le moindre résultat connu. Quand on l'interrogeait sur ce qu'il faisait au milieu de ses instruments de physique et sur ce qu'il voyait à travers un gros télescopé établi sur le toit de sa maison, il rougissait, il bégayait, il se, déconcertait, et le questionneur s'éloignait en haussant les épaules, bien convaincu que Ludwig n'était qu'un imbécile. »
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56286402/f130
« Ludwig justifiait, en apparence du moins, le peu de cas que l'on faisait de lui. Toujours distrait et rêveur, il cherchait les lieux solitaires, passait des heures les yeux levés vers le ciel, n'avait point de moments réglés pour ses repas, et ne savait point gagner un écu par son travail. Il vivait, tant bien que mal, du revenu modique d'une ferme qu'il, possédait au village d'Oltenzen, et d'une rente de huit cents livres environ, produit d'un capital placé chez un négociant de la rue Pailmaill. Du reste, ni ses méditations en plein air, ni ses études de douze heures saris interruption dans le cabinet où il s'enfermait, n'avaient jamais produit le moindre résultat connu. Quand on l'interrogeait sur ce qu'il faisait au milieu de ses instruments de physique et sur ce qu'il voyait à travers un gros télescopé établi sur le toit de sa maison, il rougissait, il bégayait, il se, déconcertait, et le questionneur s'éloignait en haussant les épaules, bien convaincu que Ludwig n'était qu'un imbécile. »
Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56286402/f130
Cet enregistrement est mis à disposition sous un contrat Creative Commons BY (attribution) NC (Pas d'utilisation commerciale) ND (Pas de modification).
Commentaires :
Message de Daniel Luttringer
Ludwig Klopstock est un peu zinzin, nous sommes d'accord !
Ludwig Klopstock est un peu zinzin, nous sommes d'accord !
Message de Suz
Ah, ces savants détraqués (juste un peu)! Celui-ci est particulièrement attachant, merci!
Ah, ces savants détraqués (juste un peu)! Celui-ci est particulièrement attachant, merci!
Ouiii !