Paru dans le Bulletin de la société des gens de lettres en 1845.

« Venez me voir demain, Monsieur, faites-moi cet honneur, je vous en prie ; vous verrez le buste que Dantan jeune vient, de terminer de mon Christiern. C'est une oeuvre admirable : on dirait que je le vois avec son sourire diabolique et son regard goguenard. Seulement, il est blanc, pâle, immobile ; seulement, c'est un magnifique marbre de Carrare, tout pailleté de petites étincelles, et qui pèse mille livres. Je l'ai fait placer, en attendant mon départ, sur un socle en ébène, autour duquel j'ai déjà commencé à graver la date de sa mort et le jour de ma délivrance. Vous viendrez le voir demain, n'est-ce pas ? »

Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5849260s/f121