L'oncle Sambuq, mauvais sujet de la famille, parti chercher fortune en Amérique fait rêver Patron Tréfume et les siens. Quand on a un oncle en Amérique, on devient, forcément, riche. Patients, ils croient à leur rêve. A l'annonce de la mort de l'oncle, Patron Tréfume se rend à New York afin de voir ce qu'il en est. En reviendra-t-il riche, comme tous l'espèrent ? Voici une nouvelle plaisante, sous la plume allègre de Paul Arène, où fausse naïveté et humour vont de pair.

Paul Arène fait partie du groupe des poètes provençaux, les félibres, aux côtés de Frédéric Mistral et Théodore Aubanel, auteurs de langue française et de langue d'oc. Touchant à tous les genres, poèmes, contes, nouvelles, chroniques, etc., ses écrits sont marqués par un régionalisme exalté et un souci de réalisme. Né  à Sisteron et mort à Antibes, la plupart de ses récits y prennent place. Il rédige avec Alphonse Daudet quelques chroniques provençales dont le propos est si proche des Lettres de mon moulin que certains considèrent Arène comme le nègre littéraire de Daudet.

Source: https://www.gutenberg.org/files/38996/38996-h/38996-h.htm#LONCLE_SAMBUQ