« Elle le fixa une seconde, prit son face à main, examina sa femme, et un imperceptible sourire plissa ses lèvres. Tout son orgueil de créature parée, adulée, éclatait dans ce sourire : elle aussi se souvenait, et comparaît ; et son air indulgent et hautain disait : « Moi, je suis belle ; moi, je suis riche ; ma vie n'a changé que pour devenir plus élégante, plus coûteuse... Toi, te voilà devenu un petit bourgeois, l'époux de quelque petite jeune fille de province... gentille, peut-être, douce probablement,, mais si pauvrement attifée... » »
Durée: 08min; Fichier mp3 de 5 Mo

En novembre de 1926, deux Américains, l'homme et la femme, arrivaient à Londres, et tout de suite y faisaient sensation...
Mr. et Mrs. Edwin Laghurst formaient un couple merveilleusement apparié.
Deux jeunes mariés, beaux, riches, insoucieux, trouvent toujours grâce aux yeux du monde.
Un jour, à Hyde Park, Edwin Lahurst arriva à immobiliser un cheval emballé, monté par Eva Mac-Owen. Le lendemain, le père de la jeune fille vint remercier le courageux sauveteur.
Rapidement, les deux familles sympathisèrent.

Durée: 30min; Fichier mp3 de 27,2 Mo

« — Ne riez pas, répondit à demi-voix un homme âgé qui cherchait à donner à ses paroles un accent paternel ; l’espièglerie a été un peu forte. L’Européen dont vous parlez a fait à ce brahmane une injure irréparable. Celui-ci est dégradé, il a perdu sa caste par le seul contact d’un objet impur qui a souillé son front ; il ne survivra peut-être pas à ce déshonneur,… et peut-être aussi voudra-t-il en tirer vengeance. »

Durée: 50min; Fichier Zip de 35 Mo (il contient des mp3)

« Non, insistait Rabaud, je n'ai jamais éprouvé l'envie et j'en suis heureux ; j'ai vu tant de nos camarades en être rongés même dans la renommée. Ainsi feu Lacorbière, le romancier. Vous vous rappelez sa physionomie amère ? Il avait cependant la joie de voir aux devantures des libraires des chiffres triomphaux sur la bande de ses volumes : 50° mille... 60° mille... 70° mille... ! »
Durée: 27min; Fichier mp3 de 18 Mo

« Célibataire, il gardait une grande réserve sur les questions sentiment, mariage, et son habituelle expression de mélancolie laissait supposer qu'il demeurait fidèle à un rêve non réalisé. En fallait-il davantage pour surexciter l'imagination déjà romanesque et apitoyer le cœur sensible d'une gamine de quinze ans ? Je brûlais de découvrir le « secret » du cousin Marc, et voici comment il me fut révélé. »
Durée: 07min; Fichier mp3 de 5 Mo

Voici la première des enquêtes policières d’Elsa, la première détective privée de l’histoire de al littérature policière.
Aux environs de 1920, une bande de malfaiteurs que l'on désignait, dans les journaux parisiens, sous le nom des « Coupeurs d'habits » avait pris avec effronterie, pour théâtres de ses exploits, les endroits publics les plus fréquentés, théâtres, music-halls, métro, Nord-Sud, dancings, etc.
C'est ainsi qu'un soir, à l'Opéra, dans la cohue du bal des « Petits Lits Blancs », le plus sensationnel événement de l'année dans les chroniques de la mondanité bienfaisante, le comte de B... fut soulagé de son portefeuille, lequel contenait sept ou huit mille francs, ce qui laissait le volé assez insensible, et une lettre, vieille de vingt ans, dont la disparition l’atterra.

Durée: 31min; Fichier mp3 de 38,1 Mo

« Ainsi il arriva à l'âge de quarante-huit ans sans se douter que Betty n'en avait que vingt-sept. Il jouait encore les jeunes premiers ; il avait gardé sa prestance et sa voix, mais on le devinait pressé d'aller retrouver ses pantoufles et la soupe à l'oignon du souper familial. »
Durée: 10min; Fichier mp3 de 7 Mo

Bûche, jambe, soeurs, bol, dinde, ailes.
Durée: 07min; Fichier mp3 de 5 Mo

Dixième épisode de la série policière Mystères éclaircis d'Emma Orczy (1856-1947) paru en feuilleton dans le journal L'Action en décembre 1908.

Durée: 30min; Fichier Zip de 21 Mo (il contient des mp3)

« Il pensait surtout au gran-père Guy Calos, il l'entendait, répétant de sa voix rouillée : « La famille, autrefois, a été dans les honneurs. » Souvent, Henri Calos, père de Jean, avait redit cette parole ; on se la transmettait avec fierté ; elle consolait les jours mauvais. Lui, Jean, l'avait toujours entendu dans un sens de commandement et comme une exhortation au travail, à la revanche... »

Durée: 17min; Fichier mp3 de 12 Mo

Une nouvelle tragi-comique de William Livingston Alden (1837-1908).
Durée: 19min; Fichier mp3 de 14 Mo

Une émouvante nouvelle de Jeanne Perdriel-Vaissière (1870-1951) parue dans L'Action Française le 25 février 1923.
Durée: 08min; Fichier mp3 de 6 Mo

« L’homme recouvra ses sens pour un instant : son regard alla droit au secourable Samaritain, une grimace qui devait être un sourire convulsa sa face de moricaud, et, dans un instinctif élan de reconnaissance, après un vain effort des lèvres mais avec une expressive mimique d’angoisse, il lui tendit, l’ayant vivement extraite de sa ceinture, une sorte de bague d’un métal douteux que le noble sauveteur, après une brève hésitation de répugnance, daigna, – jusqu’au bout charitable, – accepter et passer à son annulaire ainsi qu’un bijou précieux. »
Durée: 13min; Fichier mp3 de 9 Mo

Une nouvelle (cruelle ?) de Maurice Level parue dans Le Journal le 21 juillet 1918.
Durée: 07min; Fichier mp3 de 5 Mo

Extrait du recueil Contes de la primevère édité en 1897.
Durée: 09min; Fichier mp3 de 7 Mo

Hannetons, promenade, cage, liberté.
Durée: 10min; Fichier mp3 de 7 Mo

« Tout à coup, il retint un cri. Là au-dessus de la cheminée, une peinture moderne ! C'était le portrait d'Alexandra Jadiska, la célèbre cantatrice morte depuis dix ans, et pour laquelle il avait eu, de sa quinzième à sa dix-huitième année, une de ces passions secrètes et furieuses qui ravagent parfois le cœur des adolescents. »
Durée: 13min; Fichier mp3 de 9 Mo

« Lorsqu'une jeune fille, au milieu d'une cérémonie quasi-officielle, s'enveloppe d'un châle espagnol et profite de ce que l'orchestre joue un tango forcément langoureux pour se lancer dans des danses effrénées devant une foule ébahie, ironique ou choquée, on peut voir dans cette diversion un manquement absolu aux usages ou encore la manifestation d'une éclatante fraîcheur d'âme, ignorant les règles fossiles du protocole. En tout cas, c'est ce fit Ariane : elle dansa, avec un art parfait et une indécence outrée par toute son innocence. »
Durée: 32min; Fichier mp3 de 22 Mo

Une nouvelle tragi-comique de Jean Reibrach (1853-1927) parue dans Le Journal le 30 septembre 1912.
Durée: 07min; Fichier mp3 de 5 Mo

La détective Dorcas DENE est priée, par le colonel Hargreaves, de découvrir le secret que lui cache sa fille unique Maud, retrouvée sans connaissance à moitié immergée dans l'eau du lac situé sur la propriété familiale. Celle-ci prétend avoir eu un malaise, mais le docteur a remarqué des traces sur son cou et ses poignets suggérant une agression. Pourquoi un tel mensonge ? Qui la jeune femme tente-t-elle de protéger ? C'est ce que Dorcas DENE va chercher à savoir en se faisant embaucher comme infirmière auprès de Maud Hargreaves...
Durée: 47min; Fichier Zip de 33 Mo (il contient des mp3)