Extrait du recueil de nouvelles La Main brune.

Le début : « Mon oncle Stephen Maple était celui de nos parents qui avait eu le plus de chance en affaires. Il était aussi le moins respectable ; et nous ne savions pas trop si nous devions nous féliciter ou rougir de sa fortune. Dans sa grande épicerie de Stepney, il se livrait à un trafic compliqué – et pas toujours très propre, à ce que nous avions cru comprendre, – avec les riverains du fleuve et les gens de mer. Il faisait commerce d’articles pour la marine, de comestibles, et, si la rumeur disait vrai, de bien d’autres choses. La profession, quoique lucrative, avait ses mécomptes ; on s’en aperçut quand, un jour, après vingt ans de prospérité, il fut brutalement assailli par un de ses clients, et laissé pour mort avec trois côtes cassées et une jambe brisée, laquelle, mal raccommodée, resta plus courte que l’autre de trois pouces. »

Traduction :  Louis Labat (1912)

Source: https://ebooks-bnr.com/doyle-arthur-conan-la-main-brune/