Mauricette
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2021-11-09
Lu par Daniel Luttringer
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Poignante nouvelle parue notamment en feuilleton dans Le Gaulois en 1903.
« Au bout d'un qurt d'heure, Mauricette arriva, poussée dans le petit salon par la femme de chambre et passablement intimidée à la vue de ces étrangers qui la dévisageaient des pieds à la tête. Bien qu'elle fut moins âgée que moi, elle paraissait plus grande et déjà faite comme une jeune fille. Elle était, ainsi que sa maîtresse, vêtue de mousseline claire et, dans cette blancheur, ses mains et son visage du plus beau noir ressortaient d'une façon presque déconcertante. Ses cheveux crépus étaient coiffés d'un madras, ses traits assez mignons étaient gâtées par un nez très épaté et par deux grosses lèvres charnues ; mais ses grands yeux couleur café avaient un éclat et une mobilité étranges ; ils allaient et venaient, inquiets sous les paupières bistres, et me faisaient l'effet de deux oiseaux effarouchés s'agitant dans leur cage. »
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Commentaires :
Message de Claude Fée
La cruauté sociale est parfaitement décrite dans cette nouvelle. Son auteur et son lecteur heureusement ne manquent ni d'empathie ni de hauteur ce qui rend l'écoute délicate. Merci !
La cruauté sociale est parfaitement décrite dans cette nouvelle. Son auteur et son lecteur heureusement ne manquent ni d'empathie ni de hauteur ce qui rend l'écoute délicate. Merci !
Message de Daniel Luttringer
Faites, Delphine, au risque de pleurer à la fin...
Faites, Delphine, au risque de pleurer à la fin...
Message de Delphine
André Theuriet, homme de talent...
Je me souviens avoir appris -jadis- quand j'étais une
jeune fille douce et rêveuse, le poème "La vigne en fleur".
Je n'ai retenu que la première strophe:
-***Oh ! que la vie est douce !
C'est comme un vin qui mousse
En sortant du pressoir.
La fleur des vignes pousse,
Et j'ai vingt ans ce soir...***
Cela me donne le goût d'écouter votre
"Mauricette aux grands yeux couleur café"
MERCI ET BONNE JOURNÉE !
André Theuriet, homme de talent...
Je me souviens avoir appris -jadis- quand j'étais une
jeune fille douce et rêveuse, le poème "La vigne en fleur".
Je n'ai retenu que la première strophe:
-***Oh ! que la vie est douce !
C'est comme un vin qui mousse
En sortant du pressoir.
La fleur des vignes pousse,
Et j'ai vingt ans ce soir...***
Cela me donne le goût d'écouter votre
"Mauricette aux grands yeux couleur café"
MERCI ET BONNE JOURNÉE !
Encore une fois merci, Claude, pour cette leçon de commentaire !