Cette nouvelle d'amour et de trahison est tiré du recueil Le Camélia – Keepsake français édité en 1840.

« La table fut préparée par les soins de Brigitte, et la partie s'engagea. Un observateur attentif eut pu remarquer chez le capitaine Zurbano quelque chose de sombre, de préoccupé ; une sorte de contraction nerveuse lui faisait saisir, comme par un mouvement convulsif, les pièces échelonnées sur le damier. Son regard, ordinairement fixé par une involontaire fascination sur la belle comtesse, se détachait d'elle, et errait vague et indécis. On eût dit que ce charmant visage avait perdu tout son prestige aux yeux du chevalier, et que la présence de Marguerite exerçait sur
lui l'effet produit par la vue d'un être dangereux et nuisible. Aux questions qui lui étaient adressées, il répondait le plus brièvement possible, et d'une voix
altérée. »

Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97579873/f262.image.r=le%20camelia%20keepsake