Les Arenes d'Oobioche (Chapitre7-F)
Enregistrement : Éditions de l'À Venir
Publication : 2009-10-19
Lu par Aldor, Alexandre, Atumi, Bernard, Christian Martin, Christophe, Christophe Huber, Ezwa, Fred, Kaael, Ka00, Mario Fecteau, Micha, Pierre, Taurec. Illustration: Dimitri RASTORGOUEFF
Livre audio de 6min
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
+++ Chapitre Suivant
+++ Chapitre Prédécent
Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE VII
Section F
Abandonnant ses compagnons sans prendre la peine de répondre à la question de Masas, Et lui, qu'est-ce qu'on en fait ? , le mulot-castor se téléporta dans le poste central du Thora II. Il atterrit quasiment sur les genoux du major Jurgensen, patron du vaisseau et responsable de la flotte d'intervention de l'O.M.U. Sans s'excuser et sans s'occuper de préambules, il demanda :
– Savez-vous de qui il s'agit ? Ami ou ennemi ?
– Rien de nouveau ! Mais j'aurais tendance à opter pour des Akonides.
– Aïe ! Moins je vois ces fourbes et mieux je me porte ! Vous pensez qu'ils viennent au secours de Lary Tilco ?
– Possible, si ce sont eux, et s'ils sont en cheville !
– Nous risquons d'être obligés de baisser pavillon, car à dix sept vaisseaux contre cent, les forces ne sont guère équitables !
– Major ! Regardez !
L'officier contempla l'écran radar sur lequel se déployait une centaine de points lumineux en un encerclement de la petite circonférence centrale qui représentait la planète Oobioche.
– Cette fois, je crois qu'il n'y a plus d'illusions à se faire : ce sont bien les Akonides !
Jurgensen sortit un petit calepin de sa poche de poitrine et le consulta brièvement. Puis il s'approcha de l'hypercom, poussa le radio pour prendre sa place, et pianota le code qu'il venait de vérifier.
Un rire silencieux secoua sa grande carcasse et L'Émir, étonné, faisant fi de ses principes de déontologie, s'empressa de se glisser dans ses pensées. Ce qu'il apprit provoqua son hilarité.
– Ils vont avoir une bonne surprise, mais je ne suis pas sûr qu'ils l'apprécient !
Le major le regarda interloqué, avant de réaliser que le télépathe avait usé de son talent à son encontre. Ce qui lui arracha une grimace de mauvaise humeur : s'il admettait que les différents dons des membres de la Milice des Mutants avaient été précieux dans les temps anciens, et qu'ils étaient encore utiles parfois, il ne pouvait se faire à l'idée que quelqu'un puisse pénétrer dans son esprit.
Le mulot-castor, qui savait qu'il venait de gaffer, s'excusa :
– Pardonnez-moi, major. Je m'en veux d'avoir été indiscret.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le patron du Thora II hocha la tête :
– Vous n'avez gagné que quelques instants, lieutenant. Je comptais vous en faire part, ainsi qu'à mes officiers dès que j'aurais reçu le message de confirmation.
Au même moment, un cœur palpitant apparut sur l'un des moniteurs et des caractères s'affichèrent : Émersion dans douze minutes et vingt secondes
– Messieurs, lorsque le Lord-Amiral Atlan nous a envoyés sur Oobioche, il avait prévu la possibilité d'une intervention des Akonides, trop heureux de contrecarrer nos plans. Il a donc profité de la présence dans ce secteur de la galaxie d'une armada de deux mille vaisseaux bioposis pour demander au Protoplasme Central de prévoir un déroutement éventuel de cette flotte. Comme à chaque fois, les Bioposis ont répondu positivement à notre requête et m'ont fait parvenir un signal codé qui devait servir, le cas échéant, à les appeler à la rescousse. Lorsque j'ai eu confirmation des intentions belliqueuses des nouveaux venus, j'ai expédié le signal. Vous venez de lire la réponse.
Pendant ce temps, sur l'écran radar, la flotte akonide avait terminé son déploiement et formait un cercle parfait dans lequel se trouvaient enfermés les dix-sept vaisseaux de l'O.M.U.
– On ne devrait pas tarder à avoir de leurs nouvelles ! pronostiqua L'Émir.
Durant leur attente, la porte s'ouvrit pour livrer passage à Masas, portant le petit amphibien dans ses bras, ainsi qu'à Ryk et Arx qui venaient aux informations.
Ils n'eurent pas le temps de poser de questions, car l'hologramme d'un militaire en habits d'apparat surgit au centre de la pièce. Un sourire sardonique découvrait ses dents. L'apparition virtuelle porta une main désinvolte à la visière de sa casquette et lança :
– Sauf erreur de ma part, vous n'avez rien à faire dans ce secteur ! Sachez que le Système Bleu a signé il y a longtemps un pacte d'assistance mutuelle avec le système d'Oobioche. Ses dirigeants nous ayant signalé votre ingérence inadmissible, nous avons décidé d'intervenir. Vous avez exactement quatre heures pour libérer tous vos prisonniers et quitter définitivement les lieux. Passé ce délai, tout vaisseau qui n'aura pas obtempéré sera détruit !
La silhouette commença à s'estomper, pour disparaître totalement.
– Quatre heures ! Quelle générosité ! s'esclaffa le mulot-castor.
– Dans moins de dix minutes, ce beau merle va avoir le verbe moins haut ! persifla le major.
En quelques mots, L'Émir mit ses amis au courant de ce qui se passait. Ryk éclata de rire :
– Dommage que nous ne puissions pas voir la tête de notre fantôme quand les Bioposis vont débarquer !
– Que fait-on de cet animal ? s'inquiéta la jeune femme en montrant l'être aquatique qui était blotti contre elle, mouillant complètement ses vêtements.
– Il s'appelle Yohop, à moins que ce ne soit le nom de son espèce, et nous irons le ramener chez lui dès que les Bioposis nous auront débarrassé des Akonides.
Le mulot-castor extirpa une carotte d'une des poches de sa combinaison et la lui tendit. Une main à quatre doigts s'en saisit, l'approcha de ses narines, puis la porta à sa bouche. Du bout des dents, il en mordilla un petit morceau, le mâcha et l'avala. Ses yeux s'illuminèrent, et il engloutit le reste avec voracité.
– Enfin quelqu'un qui sait ce qui est bon, et qui apprécie les carottes autant qu'un Ilt ! s'écria L'Émir, ravi.
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE VII
Section F
Abandonnant ses compagnons sans prendre la peine de répondre à la question de Masas, Et lui, qu'est-ce qu'on en fait ? , le mulot-castor se téléporta dans le poste central du Thora II. Il atterrit quasiment sur les genoux du major Jurgensen, patron du vaisseau et responsable de la flotte d'intervention de l'O.M.U. Sans s'excuser et sans s'occuper de préambules, il demanda :
– Savez-vous de qui il s'agit ? Ami ou ennemi ?
– Rien de nouveau ! Mais j'aurais tendance à opter pour des Akonides.
– Aïe ! Moins je vois ces fourbes et mieux je me porte ! Vous pensez qu'ils viennent au secours de Lary Tilco ?
– Possible, si ce sont eux, et s'ils sont en cheville !
– Nous risquons d'être obligés de baisser pavillon, car à dix sept vaisseaux contre cent, les forces ne sont guère équitables !
– Major ! Regardez !
L'officier contempla l'écran radar sur lequel se déployait une centaine de points lumineux en un encerclement de la petite circonférence centrale qui représentait la planète Oobioche.
– Cette fois, je crois qu'il n'y a plus d'illusions à se faire : ce sont bien les Akonides !
Jurgensen sortit un petit calepin de sa poche de poitrine et le consulta brièvement. Puis il s'approcha de l'hypercom, poussa le radio pour prendre sa place, et pianota le code qu'il venait de vérifier.
Un rire silencieux secoua sa grande carcasse et L'Émir, étonné, faisant fi de ses principes de déontologie, s'empressa de se glisser dans ses pensées. Ce qu'il apprit provoqua son hilarité.
– Ils vont avoir une bonne surprise, mais je ne suis pas sûr qu'ils l'apprécient !
Le major le regarda interloqué, avant de réaliser que le télépathe avait usé de son talent à son encontre. Ce qui lui arracha une grimace de mauvaise humeur : s'il admettait que les différents dons des membres de la Milice des Mutants avaient été précieux dans les temps anciens, et qu'ils étaient encore utiles parfois, il ne pouvait se faire à l'idée que quelqu'un puisse pénétrer dans son esprit.
Le mulot-castor, qui savait qu'il venait de gaffer, s'excusa :
– Pardonnez-moi, major. Je m'en veux d'avoir été indiscret.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le patron du Thora II hocha la tête :
– Vous n'avez gagné que quelques instants, lieutenant. Je comptais vous en faire part, ainsi qu'à mes officiers dès que j'aurais reçu le message de confirmation.
Au même moment, un cœur palpitant apparut sur l'un des moniteurs et des caractères s'affichèrent : Émersion dans douze minutes et vingt secondes
– Messieurs, lorsque le Lord-Amiral Atlan nous a envoyés sur Oobioche, il avait prévu la possibilité d'une intervention des Akonides, trop heureux de contrecarrer nos plans. Il a donc profité de la présence dans ce secteur de la galaxie d'une armada de deux mille vaisseaux bioposis pour demander au Protoplasme Central de prévoir un déroutement éventuel de cette flotte. Comme à chaque fois, les Bioposis ont répondu positivement à notre requête et m'ont fait parvenir un signal codé qui devait servir, le cas échéant, à les appeler à la rescousse. Lorsque j'ai eu confirmation des intentions belliqueuses des nouveaux venus, j'ai expédié le signal. Vous venez de lire la réponse.
Pendant ce temps, sur l'écran radar, la flotte akonide avait terminé son déploiement et formait un cercle parfait dans lequel se trouvaient enfermés les dix-sept vaisseaux de l'O.M.U.
– On ne devrait pas tarder à avoir de leurs nouvelles ! pronostiqua L'Émir.
Durant leur attente, la porte s'ouvrit pour livrer passage à Masas, portant le petit amphibien dans ses bras, ainsi qu'à Ryk et Arx qui venaient aux informations.
Ils n'eurent pas le temps de poser de questions, car l'hologramme d'un militaire en habits d'apparat surgit au centre de la pièce. Un sourire sardonique découvrait ses dents. L'apparition virtuelle porta une main désinvolte à la visière de sa casquette et lança :
– Sauf erreur de ma part, vous n'avez rien à faire dans ce secteur ! Sachez que le Système Bleu a signé il y a longtemps un pacte d'assistance mutuelle avec le système d'Oobioche. Ses dirigeants nous ayant signalé votre ingérence inadmissible, nous avons décidé d'intervenir. Vous avez exactement quatre heures pour libérer tous vos prisonniers et quitter définitivement les lieux. Passé ce délai, tout vaisseau qui n'aura pas obtempéré sera détruit !
La silhouette commença à s'estomper, pour disparaître totalement.
– Quatre heures ! Quelle générosité ! s'esclaffa le mulot-castor.
– Dans moins de dix minutes, ce beau merle va avoir le verbe moins haut ! persifla le major.
En quelques mots, L'Émir mit ses amis au courant de ce qui se passait. Ryk éclata de rire :
– Dommage que nous ne puissions pas voir la tête de notre fantôme quand les Bioposis vont débarquer !
– Que fait-on de cet animal ? s'inquiéta la jeune femme en montrant l'être aquatique qui était blotti contre elle, mouillant complètement ses vêtements.
– Il s'appelle Yohop, à moins que ce ne soit le nom de son espèce, et nous irons le ramener chez lui dès que les Bioposis nous auront débarrassé des Akonides.
Le mulot-castor extirpa une carotte d'une des poches de sa combinaison et la lui tendit. Une main à quatre doigts s'en saisit, l'approcha de ses narines, puis la porta à sa bouche. Du bout des dents, il en mordilla un petit morceau, le mâcha et l'avala. Ses yeux s'illuminèrent, et il engloutit le reste avec voracité.
– Enfin quelqu'un qui sait ce qui est bon, et qui apprécie les carottes autant qu'un Ilt ! s'écria L'Émir, ravi.
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