Les Arenes d'Oobioche (Chapitre5-C)
Enregistrement : Éditions de l'À Venir
Publication : 2009-09-22
Genre: Science fiction
Lu par Aldor, Alexandre, Atumi, Bernard, Christian Martin, Christophe, Christophe Huber, Ezwa, Fred, Kaael, Ka00, Mario Fecteau, Micha, Pierre, Taurec. Illustration: Dimitri RASTORGOUEFF
Livre audio de 10min
Fichier Mp3 de 12,0 Mo
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
+++ Chapitre Suivant
+++ Chapitre Prédécent
Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE V
Section C
Caryl Hoffmann poussa un gémissement de lassitude lorsque son pied se prit pour la nième fois dans une des racines qui affleuraient le sol. Avec lourdeur, il s'affala sur le tapis végétal. Pendant une fraction de seconde, il envisagea de rester là, couché, à attendre la mort qui le poursuivait depuis plus de deux heures. Le fringant lieutenant, responsable de la centrale de tir du Pierre-Le-Grand, était au bord de l'épuisement. L'aboiement des chiens qui étaient sur ses traces lui redonna cependant un coup de fouet, et il se mit à genoux, puis se redressa en s'appuyant contre le tronc de l'arbre près duquel il était tombé. Il savait qu'il allait mourir, mais pas en victime expiatoire. Il essayerait au moins de faire payer sa peau un prix non prévu par les chasseurs !
Il ramassa l'espèce de gourdin qu'il s'était façonné dans un morceau de branche et qui lui servait de canne, puis il entreprit d'aiguiser la partie la plus fine en la frottant sur un coin du rocher qui s'élevait à proximité. Au bout de quelques minutes, il en testa la pointe, fit une petite moue de mécontentement, avant de hausser énergiquement les épaules : après tout, s'il réussissait son coup, il importait peu que l'extrémité de son arme soit très effilée.
À présent, les hurlements des molosses étaient tout proches, et il entendait même les cris d'encouragement des poursuivants. Il courut sur une soixantaine de mètres et revint à son point de départ. Mobilisant ses dernières forces, il se hissa dans l'arbre dont les racines l'avaient fait chuter, et il s'aplatit sur une des branches, un peu dissimulé par les frondaisons.
Il n'eut guère le temps d'attendre. La forêt n'était pas dense à cet endroit, et il aperçut les cinq hommes qui accouraient pour l'hallali, précédés de trois chiens hirsutes et hurlant qui tiraient frénétiquement sur leur laisse.
La cavalcade passa sous son refuge. Avec un sourire mauvais aux lèvres, il constata que les deux chasseurs qui ne maintenaient pas les molosses étaient un peu décrochés par rapport à leurs collègues et les suivaient à une trentaine de mètres. Ils allaient passer à l'aplomb de sa cachette.
Après un dernier regard au soleil qu'il ne contemplerait plus, il se laissa tomber de son perchoir, juste dans le dos des retardataires. Avec un han d'effort, il abattit sa massue sur la nuque du plus proche, et quand son compagnon se détourna vers lui, l'air stupéfait, il lui porta un coup violent au ventre à l'aide de la partie effilée.
La branche aiguë s'enfonça avec une facilité déconcertante dans le corps de son adversaire qui poussa un long cri d'agonie.
Caryl Hoffmann avait brûlé ses dernières forces dans son action violente, mais c'est avec un grand calme, les jambes un peu flageolantes à la suite de ses efforts, qu'il fit face à la ruée haineuse des survivants et à l'attaque mortelle des trois chiens.
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE V
Section C
Caryl Hoffmann poussa un gémissement de lassitude lorsque son pied se prit pour la nième fois dans une des racines qui affleuraient le sol. Avec lourdeur, il s'affala sur le tapis végétal. Pendant une fraction de seconde, il envisagea de rester là, couché, à attendre la mort qui le poursuivait depuis plus de deux heures. Le fringant lieutenant, responsable de la centrale de tir du Pierre-Le-Grand, était au bord de l'épuisement. L'aboiement des chiens qui étaient sur ses traces lui redonna cependant un coup de fouet, et il se mit à genoux, puis se redressa en s'appuyant contre le tronc de l'arbre près duquel il était tombé. Il savait qu'il allait mourir, mais pas en victime expiatoire. Il essayerait au moins de faire payer sa peau un prix non prévu par les chasseurs !
Il ramassa l'espèce de gourdin qu'il s'était façonné dans un morceau de branche et qui lui servait de canne, puis il entreprit d'aiguiser la partie la plus fine en la frottant sur un coin du rocher qui s'élevait à proximité. Au bout de quelques minutes, il en testa la pointe, fit une petite moue de mécontentement, avant de hausser énergiquement les épaules : après tout, s'il réussissait son coup, il importait peu que l'extrémité de son arme soit très effilée.
À présent, les hurlements des molosses étaient tout proches, et il entendait même les cris d'encouragement des poursuivants. Il courut sur une soixantaine de mètres et revint à son point de départ. Mobilisant ses dernières forces, il se hissa dans l'arbre dont les racines l'avaient fait chuter, et il s'aplatit sur une des branches, un peu dissimulé par les frondaisons.
Il n'eut guère le temps d'attendre. La forêt n'était pas dense à cet endroit, et il aperçut les cinq hommes qui accouraient pour l'hallali, précédés de trois chiens hirsutes et hurlant qui tiraient frénétiquement sur leur laisse.
La cavalcade passa sous son refuge. Avec un sourire mauvais aux lèvres, il constata que les deux chasseurs qui ne maintenaient pas les molosses étaient un peu décrochés par rapport à leurs collègues et les suivaient à une trentaine de mètres. Ils allaient passer à l'aplomb de sa cachette.
Après un dernier regard au soleil qu'il ne contemplerait plus, il se laissa tomber de son perchoir, juste dans le dos des retardataires. Avec un han d'effort, il abattit sa massue sur la nuque du plus proche, et quand son compagnon se détourna vers lui, l'air stupéfait, il lui porta un coup violent au ventre à l'aide de la partie effilée.
La branche aiguë s'enfonça avec une facilité déconcertante dans le corps de son adversaire qui poussa un long cri d'agonie.
Caryl Hoffmann avait brûlé ses dernières forces dans son action violente, mais c'est avec un grand calme, les jambes un peu flageolantes à la suite de ses efforts, qu'il fit face à la ruée haineuse des survivants et à l'attaque mortelle des trois chiens.
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