ictor Hugo adresse ici une lettre à Léon Bigot, avocat du jeune journaliste Gustave Maroteau, condamné à mort pour ses articles dans La Montagne et dans le Salut public pendant la commune de 1871. Le conseil de guerre avait condamné Maroteau pour des délits de droits communs alors que son avocat invoquait une condamnation pour des actes politiques, pour lesquels la peine de mort avait été abolie. La peine fut commuée en travaux forcés, mais Gustave Maroteau ne survécut pas à la phtisie et aux mois de navigation vers le bagne de l'île Nou, où il mourut en 1875. Victor Hugo, qui n'était pas un partisan de la Commune, plaida néanmoins la cause de Maroteau.
Source: http://www.gallica.bnf.fr