Ce conte du Boutan, plutôt cruel, de Léon Charpentier (1862-1928) est paru dans le Journal des voyages en 1905, sous le nom d'André Charmelin.

«Le début : »Dans la plus belle et plus riche partie du Boutan, il était plus qu'un maître, il était presque un dieu.
La ravages qu'il avait exercés sans que l'on pût réussir à le surprendre avaient inspiré aux riverains du Brahmapoutre une terreur superstitieuse . Le peuple avait surnommé ce léopard Ambuda, c'est à dire Nuage. Il était beaucoup plus grand que les autres fauves de sa famille. Sa robe était magnifique : il avait la gorge, le poitrail et le ventre d'une blancheur éclatante, et, sur son dos roux, son pelage était comme un manteau doré. Mais, sur la tunique blanche du ventre et sur le manteau d'or, étaient semées des rosaces noires qui se composaient de cercles concentriques très réguliers. »

Source: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k68645727/f2.image