Aimer c'est laisser partir
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2009-10-12
Lu par Yigo
Livre audio de 4min
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Denis Nerincx
Mon Murphy
Aimer c'est laisser partir,
Je t'ai aimé au point que je t'ai demandé de partir. Oui, ça peut sembler bizarre mais ton départ a été un geste d'amour fort, tu sais. Très fort. Je ne sais plus quand c'était, il y a quelques heures, jours, semaines, mois. Quelle importance ! Tu es tellement présent.
Eh ! Toi ! Oui, toi qui galopes heureux dans les neiges des grandes steppes, reviendras-tu me voir ? Je ne pense pas. Tu sais, tout ici souligne ton absence, la tristesse de cet amour qui a déterminé notre séparation.
Je te vois encore hocher la tête, placer tes grosses patounes sur mes bras, me fixer de ton regard attendrissant.
Je te vois encore rester couché en remuant ton panache pour me dire « Voilà, je sais que tu es là, bonjour et fous-moi la paix ».
Je te vois encore me demander à ta manière « Alors, ce repas, ça vient ? », « Quoi, encore ces granulés ? Pas question ! Il est temps que tu apprennes à cuisiner pour moi. »
Et moi de te préparer du riz, des légumes.
Et toi de les engloutir sans même dire merci.
Le vide de toi est immense, celui de tes manières, de nos éclats et de nos disputes, de nos retrouvailles. Tu me manques mon grand, tu me manques terriblement.
Sois heureux où tu es, galope et joue.
Prends du bon temps, ne t'attarde pas à mes pleurs, à ce déchirement que je vis à tout moment. Fais pas attention, jouis bien de ta nouvelle vie.
Je t'aime, mon Murphy, je t'aime.
Découvrez les autres textes de Denis Nerincx sur Chant des lettres, valse des mots
Mon Murphy
Aimer c'est laisser partir,
Je t'ai aimé au point que je t'ai demandé de partir. Oui, ça peut sembler bizarre mais ton départ a été un geste d'amour fort, tu sais. Très fort. Je ne sais plus quand c'était, il y a quelques heures, jours, semaines, mois. Quelle importance ! Tu es tellement présent.
Eh ! Toi ! Oui, toi qui galopes heureux dans les neiges des grandes steppes, reviendras-tu me voir ? Je ne pense pas. Tu sais, tout ici souligne ton absence, la tristesse de cet amour qui a déterminé notre séparation.
Je te vois encore hocher la tête, placer tes grosses patounes sur mes bras, me fixer de ton regard attendrissant.
Je te vois encore rester couché en remuant ton panache pour me dire « Voilà, je sais que tu es là, bonjour et fous-moi la paix ».
Je te vois encore me demander à ta manière « Alors, ce repas, ça vient ? », « Quoi, encore ces granulés ? Pas question ! Il est temps que tu apprennes à cuisiner pour moi. »
Et moi de te préparer du riz, des légumes.
Et toi de les engloutir sans même dire merci.
Le vide de toi est immense, celui de tes manières, de nos éclats et de nos disputes, de nos retrouvailles. Tu me manques mon grand, tu me manques terriblement.
Sois heureux où tu es, galope et joue.
Prends du bon temps, ne t'attarde pas à mes pleurs, à ce déchirement que je vis à tout moment. Fais pas attention, jouis bien de ta nouvelle vie.
Je t'aime, mon Murphy, je t'aime.
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