Un conte poétique, sensible, où le petit cheval de bois s’exprime avec douceur et émotion.

Merci à Rachel qui, en hommage à Jean COCTEAU, a tissé cette histoire avec des titres de l’œuvre de ce poète mort en 1963.

« Petit cheval de bois immobile, cabré dans un galop de fin du monde, je n’ai que l’allure de ces tours de manège aux ritournelles populaires et trop gaillardes, Escales dérisoires où Le Pauvre Matelot rêve d’écrire une Lettre aux Américains qui raconterait l’« il était une fois » du Jeune Homme et la Mort. On me prend pour un bidet, un bourrin sans âme et sans cœur : que ne puis-je broncher, ruer, désarçonner ces cavaliers ridicules, ces écuyers d’occasion ? Que ne puis-je prendre le mors aux dents et échapper à cet anneau magique, clos comme une arène où je ne veux pas mourir pour une Corrida du 1er Mai ? »

Cheval En Bois Ancien - Photo gratuite sur Pixabay

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