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Heures d’Eté, prose poétique
Texte d’une profonde humanité.
Prose poétique si subtile de cette auteure franco-suisse.
Eté, Nature, chaleur, sensations, souvenirs…, réflexions…
« La quotidienne somnolence. Étendue sous le tilleul, j’ai des idées couleur d’émeraude. Dans le flux et le reflux continuel des ramures, ne pas bouger, ne pas dormir, ne pas veiller, mais sentir la course du sang au ralenti et croire qu’un moment si délectable peut se prolonger. Heure amollie où la paresse trône et s’engourdit avec moi sur la chaise-longue qui bruit. Je vois errer des girafes vertes, l’ondulation des longs cous tigrés fait descendre et remonter leurs maigres têtes ; des paillons dorés jaillissent, s’avivent, se cachent, rejaillis sent ; très vaguement, j’entends le ronflement d’un insecte et les pins sensibles, jamais las, remuer. Les mouches viennent me faire, à l’oreille, des confidences rapides et dire : oui, juste au moment où je me sens incapable de conclure. Tout près, vol sans élan qui se berce, la caresse de l’arbre-autruche, le mimosa emplumé : un battement flou d’ailes nocturnes ouatées. La tentation rouvre mes paupières, tentation si prenante des yeux toujours sollicités, toujours distraits, tandis qu’à l’intérieur ils devraient regarder. »
Lecture: Christiane-Jehanne
Durée: 02h32min Fichier Zip de 139 Mo (il contient des mp3)
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Mois de mai, 1939, contexte particulier, aussi les fêtes religieuses, les souvenirs et tout le merveilleux talent de l’auteure…
« Ma vie est un présent perpétuel »
« Il y a, livrés à eux-mêmes, des lauriers hauts et ronds, portés sur de fines jambes noires, de la verveine à demi épuisée, des giroflées teintées de vin et de soleil, des aloès entre les pierres. Le bassin sec est couleur de soif, les chemins couleur d’absence. Le vent soulève des jonchées de palmes séchées couvrant le sol, le mimosa de mille houppes frotte doucement un pauvre mur, comme pour le farder d’or et lui faire croire qu’il vit. La maison me dit : Sais-tu où est la mer ? Mon jardin descendait tranquillement jusqu’au rivage ; y a-t-il toujours des barques et des pêcheurs ? Je la voyais, je ne la vois plus. La nuit il me semble encore entendre les flots. C’était si doux d’écouter le frôlement soyeux qui ne blesse pas le silence…"
Lecture: Christiane-Jehanne
Durée: 01h08min Fichier Zip de 95 Mo (il contient des mp3)
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Heures d’Hiver, prose poétique
Texte d’une profonde humanité.
Prose poétique subtile de cette auteure franco_suisse.
Les heures s’égrènent, heures d’hiver, heures de Vie.
« Pourquoi notre âme n’a-t-elle pas sa neige réparatrice qui recouvre les tableaux désolants, en cache les couleurs tragiques sous sa pacifiante uniformité ? La Neige a-t-elle entendu ma pensée ? »
Lecture: Christiane-Jehanne
Durée: 01h30min Fichier Zip de 82 Mo (il contient des mp3)
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Une très belle nouvelle épistolaire (de guerre ? d'amour ?) de Michel Provins (1861-1928) parue dans Le Journal le 4 juin 1916.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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Heures d’Eté, prose poétique - Marguerite Burnat provins
Heures d’Eté, prose poétique
Texte d’une profonde humanité.
Prose poétique si subtile de cette auteure franco-suisse.
Eté, Nature, chaleur, sensations, souvenirs…, réflexions…
« La quotidienne somnolence. Étendue sous le tilleul, j’ai des idées couleur d’émeraude. Dans le flux et le reflux continuel des ramures, ne pas bouger, ne pas dormir, ne pas veiller, mais sentir la course du sang au ralenti et croire qu’un moment si délectable peut se prolonger. Heure amollie où la paresse trône et s’engourdit avec moi sur la chaise-longue qui bruit. Je vois errer des girafes vertes, l’ondulation des longs cous tigrés fait descendre et remonter leurs maigres têtes ; des paillons dorés jaillissent, s’avivent, se cachent, rejaillis sent ; très vaguement, j’entends le ronflement d’un insecte et les pins sensibles, jamais las, remuer. Les mouches viennent me faire, à l’oreille, des confidences rapides et dire : oui, juste au moment où je me sens incapable de conclure. Tout près, vol sans élan qui se berce, la caresse de l’arbre-autruche, le mimosa emplumé : un battement flou d’ailes nocturnes ouatées. La tentation rouvre mes paupières, tentation si prenante des yeux toujours sollicités, toujours distraits, tandis qu’à l’intérieur ils devraient regarder. »
Lecture: Christiane-Jehanne
Durée: 02h32min Fichier Zip de 139 Mo (il contient des mp3)
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Heures de Printemps, Prose poétique - Marguerite Burnat provins
Mois de mai, 1939, contexte particulier, aussi les fêtes religieuses, les souvenirs et tout le merveilleux talent de l’auteure…
« Ma vie est un présent perpétuel »
« Il y a, livrés à eux-mêmes, des lauriers hauts et ronds, portés sur de fines jambes noires, de la verveine à demi épuisée, des giroflées teintées de vin et de soleil, des aloès entre les pierres. Le bassin sec est couleur de soif, les chemins couleur d’absence. Le vent soulève des jonchées de palmes séchées couvrant le sol, le mimosa de mille houppes frotte doucement un pauvre mur, comme pour le farder d’or et lui faire croire qu’il vit. La maison me dit : Sais-tu où est la mer ? Mon jardin descendait tranquillement jusqu’au rivage ; y a-t-il toujours des barques et des pêcheurs ? Je la voyais, je ne la vois plus. La nuit il me semble encore entendre les flots. C’était si doux d’écouter le frôlement soyeux qui ne blesse pas le silence…"
Lecture: Christiane-Jehanne
Durée: 01h08min Fichier Zip de 95 Mo (il contient des mp3)
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Heures d’Hiver, prose poétique - Marguerite Burnat provins
Heures d’Hiver, prose poétique
Texte d’une profonde humanité.
Prose poétique subtile de cette auteure franco_suisse.
Les heures s’égrènent, heures d’hiver, heures de Vie.
« Pourquoi notre âme n’a-t-elle pas sa neige réparatrice qui recouvre les tableaux désolants, en cache les couleurs tragiques sous sa pacifiante uniformité ? La Neige a-t-elle entendu ma pensée ? »
Lecture: Christiane-Jehanne
Durée: 01h30min Fichier Zip de 82 Mo (il contient des mp3)
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L'Oubli de la beauté - Michel Provins
Une très belle nouvelle épistolaire (de guerre ? d'amour ?) de Michel Provins (1861-1928) parue dans Le Journal le 4 juin 1916.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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