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Une très jolie nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans Le Journal le 2 août 1909.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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« Des couples entraient. Des jeunes gens d'une extrême élégance débarrassaient leurs compagnes de leurs manteaux de soirée. Tous les parfums des robes, des chevelures, des corps soignés, se développaient dans la chaleur. Une blonde un peu grasse embaumait toute la salle ainsi qu'un buisson de larges roses, et il y avait des odeurs mystérieuses, troublantes, qui faisaient rougir les oreilles de M. Ventre, de riches arômes que Mme Ventre, dont les voisines pourtant vantaient le nez fin, ne connaissait pas.
Ils ne s'apercevaient pas des sourires des dîneurs... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 08min Fichier mp3 de 5 Mo
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« Dans le train qui les emportait, Line Avrilée s'amusait extrêmement à l'idée d'aller voir son beau-père.
- Un vrai paysan, pas ? Disait-elle à son mari, glabre et correct un lord.
Mince, fine, avec un visage chiffonné, enfariné, charmant sous un énorme chapeau de paille enguirlandé de coquelicots et de pivoines, elle ouvrait son éventail, croquait un bonbon et fredonnait l'air à la mode que scandaient durement les roues du wagon... »
Lecture: Daniel Luttringer
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« Je n'ai qu'à dire Cristal, et, soudain, j'ai froid, un paysage d'hiver de développe, un jardin de corail blanc et de gel monte, immaculé, minéral... Et les Cymophanes ? Ne croyez vous pas, en disant ce mot, que la pierrerie fond dans votre bouche en liqueur d'ambre ? Il y a encore des noms de plantes qui me troublent : les Balsamines, la Valériane, les Jonquilles, d'autres, d'autres aussi admirables ; et vous ne pouvez pas savoir ce que j'ai imaginé le jour d'été où je lus dans un parterre de Jardin des Plantes, à côté d'une jeune femme rousse, trop parfumée, à midi, cette étiquette : Hémérocalles fauves ! »
Lecture: Daniel Luttringer
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… j'entendis sa voix chevrotante, sa sale voix usée comme la corne de son bec :
- Vous n'êtes guère poli. Vous pourriez au moins respecter la vieillesse. Je vais avoir cent ans , monsieur. Cela se chante, et je me souviens vaguement d'un couplet qui fit fureur du temps du brave général Boulanger. Je rabâche ? Vous me reprocher de rabâchez ? Sans doute. Mais madame votre tante n'a pas une conversation plus brillante que la mienne ; son vocabulaire n'est pas beaucoup plus riche que le mien. Et puis, que voulez-vous, je n'ai pas choisi, ne dis que ce que l'on m'a appris à dire... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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Une amusante nouvelle de dupe(s) de Léo Larguier (1878-1950) parue dans Excelsior le 1er août 1919.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 05min Fichier mp3 de 3 Mo
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« Non, voyez-vous, la nature se venge des citadins qui viennent la troubler : une branche basse leur ôte le chapeau, les ronces les griffent sournoisement, et s'il y a un dard de moustique ou de guêpe, c'est pour eux . Vivement le 15 septembre ! »
Lecture: Daniel Luttringer
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Le masque de la célébrité...
Une nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans le journal Excelsior le 29 mars 1924.
Lecture: Daniel Luttringer
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Vivre dans un monde virtuel est aussi vivre...
Une nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans Excelsior le 23 janvier 1924.
Lecture: Daniel Luttringer
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Une très courte et très jolie nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans la rubrique Les Contes d'Excelsior du journal éponyme du 27 juillet 1924.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 04min Fichier mp3 de 3 Mo
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Une courte nouvelle d'amour de Léo Larguier (1878-1950) parue dans la rubrique Contes des mille et un matins du journal Le Matin du 26 septembre 1919.
Lecture: Daniel Luttringer
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Le Beau Jour - Léo Larguier
Une très jolie nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans Le Journal le 2 août 1909.
Lecture: Daniel Luttringer
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La Méprise - Léo Larguier
« Des couples entraient. Des jeunes gens d'une extrême élégance débarrassaient leurs compagnes de leurs manteaux de soirée. Tous les parfums des robes, des chevelures, des corps soignés, se développaient dans la chaleur. Une blonde un peu grasse embaumait toute la salle ainsi qu'un buisson de larges roses, et il y avait des odeurs mystérieuses, troublantes, qui faisaient rougir les oreilles de M. Ventre, de riches arômes que Mme Ventre, dont les voisines pourtant vantaient le nez fin, ne connaissait pas.
Ils ne s'apercevaient pas des sourires des dîneurs... »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 08min Fichier mp3 de 5 Mo
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Le Vieux - Léo Larguier
« Dans le train qui les emportait, Line Avrilée s'amusait extrêmement à l'idée d'aller voir son beau-père.
- Un vrai paysan, pas ? Disait-elle à son mari, glabre et correct un lord.
Mince, fine, avec un visage chiffonné, enfariné, charmant sous un énorme chapeau de paille enguirlandé de coquelicots et de pivoines, elle ouvrait son éventail, croquait un bonbon et fredonnait l'air à la mode que scandaient durement les roues du wagon... »
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L'Amateur de mots - Léo Larguier
« Je n'ai qu'à dire Cristal, et, soudain, j'ai froid, un paysage d'hiver de développe, un jardin de corail blanc et de gel monte, immaculé, minéral... Et les Cymophanes ? Ne croyez vous pas, en disant ce mot, que la pierrerie fond dans votre bouche en liqueur d'ambre ? Il y a encore des noms de plantes qui me troublent : les Balsamines, la Valériane, les Jonquilles, d'autres, d'autres aussi admirables ; et vous ne pouvez pas savoir ce que j'ai imaginé le jour d'été où je lus dans un parterre de Jardin des Plantes, à côté d'une jeune femme rousse, trop parfumée, à midi, cette étiquette : Hémérocalles fauves ! »
Lecture: Daniel Luttringer
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Le Perroquet - Léo Larguier
… j'entendis sa voix chevrotante, sa sale voix usée comme la corne de son bec :
- Vous n'êtes guère poli. Vous pourriez au moins respecter la vieillesse. Je vais avoir cent ans , monsieur. Cela se chante, et je me souviens vaguement d'un couplet qui fit fureur du temps du brave général Boulanger. Je rabâche ? Vous me reprocher de rabâchez ? Sans doute. Mais madame votre tante n'a pas une conversation plus brillante que la mienne ; son vocabulaire n'est pas beaucoup plus riche que le mien. Et puis, que voulez-vous, je n'ai pas choisi, ne dis que ce que l'on m'a appris à dire... »
Lecture: Daniel Luttringer
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Son Altesse I. et R. - Léo Larguier
Une amusante nouvelle de dupe(s) de Léo Larguier (1878-1950) parue dans Excelsior le 1er août 1919.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 05min Fichier mp3 de 3 Mo
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Villégiatures - Léo Larguier
« Non, voyez-vous, la nature se venge des citadins qui viennent la troubler : une branche basse leur ôte le chapeau, les ronces les griffent sournoisement, et s'il y a un dard de moustique ou de guêpe, c'est pour eux . Vivement le 15 septembre ! »
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 06min Fichier mp3 de 4 Mo
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Une confession - Léo Larguier
Le masque de la célébrité...
Une nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans le journal Excelsior le 29 mars 1924.
Lecture: Daniel Luttringer
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La Vitrine magique - Léo Larguier
Vivre dans un monde virtuel est aussi vivre...
Une nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans Excelsior le 23 janvier 1924.
Lecture: Daniel Luttringer
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La Sainte - Léo Larguier
Une très courte et très jolie nouvelle de Léo Larguier (1878-1950) parue dans la rubrique Les Contes d'Excelsior du journal éponyme du 27 juillet 1924.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 04min Fichier mp3 de 3 Mo
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Le Vieil Amour - Léo Larguier
Une courte nouvelle d'amour de Léo Larguier (1878-1950) parue dans la rubrique Contes des mille et un matins du journal Le Matin du 26 septembre 1919.
Lecture: Daniel Luttringer
Durée: 05min Fichier mp3 de 3 Mo
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