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LE PORTE-CARTES
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Cette nouvelle (d'amour) est parue dans La Revue hebdomadaire en 1892.
« La plus âgée, grande et rouge, le nez en bec de perroquet, un duvet noir aux lèvres et la mâchoire proéminente, paraissait austère et redoutable. A côté d'elle, l'autre n'était qu'une enfant, avec sa blancheur de lait, ses cheveux paille et ses yeux veloutés, un peu tristes de fleur. Très simplement mise, elle gardait dans sa robe noire une grâce fine et touchante. A cinq pas de Nyst, elle rencontra son regard et le soutint avec candeur. Il la vit comme s'étonner, rougir, et perçut dans ses yeux ce bref éclair de sympathie qui s'allume, au choc d'affinités spontanées et fugitives, entre deux êtres. Mais cette petite lumière s'éteignit ; et Nyst,comme elle allait le frôler, crut voir, sur ce délicat visage, l'expression d'un découragement et d'une faiblesse qui suggéraient l'envie de la protéger contre quelqu'un ou quelque chose, qu'elle semblait craindre. Il fut touché. »
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