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FéE DES GRèVES, SUITE 03, L’HOMME DE FER
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Frères-Limbourg_-_Mont-Saint-Michel
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FIN DE LA TRILOGIE, « La Fée des Grèves », « A la plus belle », « L'Homme de fer ».
Suite de « A la plus belle ».
La Fée des Grèves - Paul Féval | Livre audio gratuit | Mp3 (audiocite.net)
Fée des Grèves, suite, A la plus belle - Paul Féval | Livre audio gratuit | Mp3 (audiocite.net)
Nous retrouvons nos personnages en 1469.
Nous sommes près du Mont Saint-Michel, Bretons, Normands et Français en présence...
... et Louis XI, et le Duc de Bretagne...
Qui est l'Ogre des Iles... Qui Aubry II épousera-t-il...
« ...Le Comte Otto tira son glaive et le plongea dans le coeur du vieillard... »
Un grand murmure accueillit cette conclusion attendue. Messire Olivier, baron d'Harmoy, gardait son sourire tranquille.
De nos jours, une histoire semblable à celle de messire Olivier serait un conte à dormir debout ou bien une légende railleuse. En l'an 1469, c'était un récit tout plein d'émotion et d'actualité.
Il ne faut pas oublier, en effet, que les héros mystérieux et terrible de cette légende, le comte Otto de Béringhem, l'Homme de Fer, vivait à quelques lieues de Pontorson. Il ne faut pas oublier surtout que bien des mères étaient en deuil, depuis que ses soudards tenaient garnison dans les Îles Chaussey.
Ce que le récit de messire Olivier pouvait avoir de fantastique dans la forme disparaissait devant la réalité du fond. Il faisait écho aux terreurs de chaque jour. Le temps et le lien se réunissaient pour augmenter l'impression produite : le temps, c'était l'heure présente ; le lieu, c'était le pays même."
"Le Couesnon se pouvait traverser à marée basse, pour peu qu'on n'eût point frayeur de se mouiller les chevilles. S'ils craignaient l'eau, les barons de François de Bretagne n'avaient qu'à monter à cheval.
Sans doute, cette journée qui commençait allait voir une bataille.
Elle commençait bien. En terre ferme, le brouillard fuyait déjà devant la brise qui portait vers les grèves. Du côté de la mer, la brume s'épaississait au contraire, pronostiquant un jour chaud et sec. Le ciel était bleu ; quelques nuages légers formaient de longues raies de couleur rose à l'orient, tandis que le couchant, pareillement marqué, montrait à l'horizon des bandes d'un gris neutre qui se confondaient avec les vapeurs terrestres.
La porte de l'hôtel de ville du Dayron s'ouvrit et sa referma sur Aubry de Kergario et sur messire Olivier. Ils étaient seuls ; ils prirent le galop tout de suite et s'enfoncèrent dans la campagne. Leur course semblait se diriger au hasard. Ils gravirent tout d'un temps la colline qui est à une demi-heure de la ville, sur la route de Saint-Georges de Gréhaigne. Arrivé là, messire Olivier arrêta son cheval.
La colline est haute ; la vue s'y étend de toutes parts, depuis le mont Dol, qu'on aperçoit au loin dans les terres du côté de l'ouest, jusqu'aux grèves qui sont au nord et qui festonnent la rive normande en descendant vers l'Orient. En ce pays le mont Saint-Michel se voit de partout..."
Avec ce volume, s'achève donc la trilogie, débutée par l'histoire de Reine et d'Aubry
Source: https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Homme_de_fer_(1877)
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