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CONTES DE BRETAGNE
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Ce recueil Contes de Bretagne se compose :
– d’une Introduction, Job-Misère : « Ceux qui ont voyagé par les sentiers étroits, mêlés, croisés, qui se coupent, qui se bifurquent, qui se replient sur les landes du pays de Redon, comme le volumineux et bizarre paraphe d’un garde-notes de l’ancien régime, ont pu rencontrer parfois le vieux Jobin de Guer, que les bonnes gens de l’Ille-et-Vilaine appellent indifféremment Job-Misère ou Job le Rôdeur.
[…]
Ce n’est pas un mendiant. Il ne demande rien.
[…]
Les paysans lui offrent une botte de foin dans la grange, l’été ; l’hiver, un coin de la salle commune et place à table.
Il paie cela en histoires racontées aux veillées… »
– Et de trois contes :
Le Joli Château : Nous sommes dans les environs de Dinan.
« Il était une fois un gentilhomme qui avait nom M. de Plougaz. Il était seigneur de Coquerel, Coatvizillirouët, Kerambardehzre et autres lieux. Son château de Coquerel était bien le plus beau qu’on pût voir à dix lieues à la ronde et même plus loin. On en parlait en Bretagne et aussi à Paris… »
Anne des Îles : Ceci se situe en mer d’Iroise, la Pointe du Raz, les îles de Sein et d’Ouessant offrent leur décor grandiose.
« Il y a bien longtemps, près du lieu où fut bâtie la ville d’Audierne, au département du Finistère, en Bretagne, il y avait un village dont on ne sait plus le nom. Ses dernières maisons touchaient à la grève et baignaient dans le flot le galet de leurs murailles quand venaient les grandes marées d’équinoxe. D’un côté du village était la mer, de l’autre la lande : la lande aride comme la mer, immense comme elle… »
La Femme blanche des marais : Nous voici près de Redon et de Malestroit, la rivière de l’Oust, affluent de la Vilaine, est le théâtre des agissements d’une bien étrange Femme blanche.
« C’est, dit-on, une noble châtelaine, madame Ermengarde de Malestroit, qui revient visiter de nuit ses anciens domaines, et glisse, sans radeau ni barque, sur les eaux tranquilles des marais de l’Oust. Elle est grande, belle, majestueuse. Son corps est souple et ondule avec grâce au souffle de la brise. Sa longue chevelure se déploie et l’entoure comme un vaste manteau… »
Des notes insérées informent de quelques croyances ou coutumes bretonnes.
Source: https://beq.ebooksgratuits.com/vents/Feval-contes.pdf
Illustration musicale de Pascal Krieg, So far to sea, licences CC BY NC ND 3.0
https://arthur-yann.fr
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