Comment j'appris à monter à cheval :
Souvenir d'enfance...
« Je me mis à le supplier, j'étais sur le point de fondre en larmes. — Eh. bien! fit-il, toi aussi. Mais prends bien garde seulement : si tu tombes, ne va pas pleurer. Qui ne tombe jamais de cheval n'apprendra jamais à monter. Quand vint le mercredi, on nous mena tous les trois au manège. Nous gravîmes un grand perron, puis un petit ; et, du petit perron, nous aperçûmes une salle haute et large, avec du sable au lieu de plancher. Dans cette salle chevauchaient des messieurs, des dames, des garçonnets comme nous... »
Pages 63/66
Le vieux cheval :
Très beau texte sur le respect dû aux animaux et aux humains.
« Nous étions quatre frères, et tous quatre nous aimions à monter à cheval. Mais nous n'avions pas de monture assez douce pour nous : on ne nous laissait qu'un vieux cheval ; on l'appelait Voronok. Un jour, notre maman nous permit une promenade, et nous courûmes tous à l'écurie avec notre diadéka. Le cocher nous sella Voronok, et l'aîné monta le premier. Longtemps il chevaucha ; il alla jusqu'à l'aire, fit le tour du jardin ; quand il fut près de nous, nous lui criâmes : - — Eh bien ! galope, maintenant ! Il se mit à frapper sa bête des pieds et de la cravache, et Voronok passa au galop devant nous... »
Pages 67/69
Léon Tolstoï
Traduction : Léon Golschmann (1861-1926) et Ernest Jaubert (1856-1942).
Warmblood - Cheval — Wikipédia (wikipedia.org)
Cheval domestique vu de profil, présentant une robe bai-brun classique et une liste blanche en tête.