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LETTRES DE SAINT PIERRE

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Peter Paul Rubens [Public domain], via Wikimedia Commons










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Simon ou Simon Bar-Jona (ou Barjona, le révolutionnaire en araméen ou « fils de Jonas » selon la tradition chrétienne), est aussi appelé Kephas (« le roc » en araméen) ou Simon-Pierre, est né vraisemblablement au tournant du Ier siècle av. J.-C. Il est mort, selon la tradition, vers 64-70 à Rome.

Juif de Galilée, il est connu pour être l'un des disciples de Jésus de Nazareth. Il est répertorié parmi les apôtres au sein desquels il semble avoir tenu une position privilégiée du vivant de Jésus avant de devenir, après la mort de ce dernier, l’un des dirigeants majeurs des premières communautés paléochrétiennes.

La tradition chrétienne en fait le premier évêque de Rome et l'église catholique revendique sa succession apostolique pour affirmer une primauté pontificale que lui contestent les autres confessions au sein de la chrétienté et dont l'actuel pape est le représentant.

Dans le Nouveau Testament, deux textes sont attribués à Pierre : la Première et la Deuxième lettre de Pierre. Leur auteur s'identifie nettement au premier apôtre : l'incipit de la première épître est « Pierre, apôtre de Jésus-Christ », renforcé dans le corps de la lettre par les mots « témoin des souffrances du Christ », et celui de la deuxième « Simon Pierre, esclave et apôtre de Jésus-Christ ». La plupart des exégètes actuels pensent que la deuxième épître n'a pas été composée telle quelle par Pierre. Ce fait ne met pas en cause sa canonicité.

La première lettre, adressée aux communautés chrétiennes l'Asie Mineure, est écrite de « Babylone » : la recherche a proposé une identification à Rome. Cette pseudonymie n'est pas évidente à corroborer avant 70 mais c'est néanmoins l'option la plus communément admise par les chercheurs. Le chapitre 1 parle du rôle auquel le Christ était préordonné, celui de Rédempteur. Les chapitres 2 et 3 expliquent qu'il est la pierre angulaire de l'Église, que les croyants forment un sacerdoce royal (quelquefois appelé sacerdoce universel), une nation sainte et que le Christ a prêché aux esprits en prison. Les chapitres 4 et 5 expliquent pourquoi l'Évangile est prêché aux morts et pourquoi les anciens doivent faire « paître le troupeau ».

La deuxième lettre exhorte les saints à affermir leur vocation et leur élection, met en garde contre les faux docteurs, et évoque les derniers jours et la seconde venue du Christ.


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