« La Légende dorée », du Bienheureux Jacques de Voragine, ou Iacopo da Varazze, chroniqueur italien, de l'ordre des Prêcheurs, dominicain et archevêque de Gênes, béatifié en 1816, (Varraze, vers 1228 - Gênes, 1298)
relate la vie de saints, de martyrs chrétiens, et de certains évènements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.
Cette oeuvre fut rédigée à partir de 1260 et remaniée jusqu'au décès de l'auteur en 1298.
François-René de Chateaubriand l'évoque dans son ouvrage :
le « Génie du Christianisme ».
Saint-Augustin, 28 août.
Augustin est un penseur exigeant dans tous les sens du terme. Homme clé de l'émergence du moi en Occident, il joue également un rôle de premier plan dans l'évolution de la notion de justice. De son passé manichéen, il garde une forte distinction entre le Bien et le Mal. Toutefois, le néo-platonisme qui a fortement influencé sa conversion l'a amené à une conception d'un Dieu fort qui, à l'inverse du Dieu faible des manichéens, assure qu'à la fin le Bien l'emporte. C'est, en Occident, le théologien qui insiste le plus sur la transcendance divine, c'est-à-dire que pour lui, les pensées de Dieu ne sont pas, de près ou de loin, les pensées des hommes. Selon lui, la croyance inverse constitue précisément le péché originel.
Selon Augustin, c'est pour sauver l'homme du péché que le Christ est descendu sur terre pour sauver le genre humain tombé par l'orgueil d'Adam
Dans son livre De Trinitate, Augustin voit la mémoire, l'intelligence et la volonté presque aussi unies que le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Par analogie, il va donc les considérer comme formant une trinité intérieure
(Wikipedia).
Page 459 et suivantes :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202210w/f492.item
Traduction par Teodor de Wyzewa.
Edition 1910.
Illustration : Saint-Augustin, Botticelli
https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone#/media/File:Sandro_Botticelli_050.jpg