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LES ARENES D'OOBIOCHE (CHAPITRE5-G)

Biographie ou informations

Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra

Texte ou Biographie de l'auteur

LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)

CHAPITRE V
Section G

Yohop avait observé avec intérêt les faits et gestes des différents bipèdes. Son intelligence encore primitive lui avait rapidement fait comprendre qu'il s'agissait de deux groupes distincts, dont les membres les plus nombreux pourchassaient celui qui l'avait étonné par des actes pour lui incompréhensibles. Actes dont il avait commencé à découvrir le sens en voyant flotter le corps sans vie du chien.
Le petit amphibien avait ressenti comme une sorte de satisfaction en assistant à l'élimination du chasseur et en apercevant son vainqueur s'emparer du “ bâton–tonnerre ”. Il connaissait la puissance destructrice de cet objet pour avoir, un jour qu'il se promenait à terre pour y récolter des racines de sartex – son régal ! –, assisté à la mort d'un loscan. Le redoutable carnassier, grand prédateur des membres de la tribu de Yohop, s'était attaqué à un des quadrupèdes hurlants qui accompagnaient fréquemment les bipèdes, quand un “ bâton–tonnerre ” avait craché une flamme bruyante qui l'avait foudroyé.
Yohop, après le départ du bipède et de son compagnon, avait flairé et observé attentivement le corps sans vie du grand félin, et avait aperçu la plaie au niveau du poitrail d'où sourdait un filet de sang. Il avait compris que la flamme avait pénétré à cet endroit en tuant l'animal. Cela l'avait convaincu qu'il était prudent pour lui d'éviter toute rencontre avec un de ces maîtres du tonnerre, malgré la curiosité insatiable qui était la sienne et qui provoquait l'étonnement et la frayeur de tout son clan lorsqu'il partait vagabonder hors de son domaine aquatique.
Jusqu'à ce jour, il s'était tenu à ses bonnes résolutions. Mais là, il éprouvait inexplicablement une certaine sympathie ou attirance pour l'être solitaire – sans doute parce que lui-même se sentait un peu à part parmi les membres de sa race –, et un sentiment confus surnageait dans son esprit frustre : il souhaitait obscurément que l'objet de ses pensées se tire d'affaire face à ses poursuivants.

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