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LES ARENES D'OOBIOCHE (CHAPITRE2-B)

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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra




Texte ou Biographie de l'auteur

LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)



CHAPITRE II
Section B

La bonne femme en question, dissimulée derrière une des massives statues de pierre qui se trouvaient alignées le long des deux vastes escaliers, observait soigneusement le va-et-vient des pirates dans la cour. Visiblement, ils attendaient la venue de quelqu'un ou des ordres, avant d'investir la place.
Soudain, ils se tournèrent tous vers l'entrée en poussant des cris de joie. Masas aperçut deux robots de combat tenant chacun par un bras … Roumlah.
– Merde ! Il s'est fait prendre en rentrant chez lui, marmonna la jeune femme.
Au même moment un picotement au poignet droit l'avertit que quelqu'un cherchait à la contacter sur son minicom. Sans quitter des yeux la scène qui se déroulait en contrebas, elle porta l'appareil à ses lèvres et murmura :
– Oui ?
– C'est moi, Ryk. Qu'est-ce qu'on fait ? On ne peut pas le laisser aux mains de ces bandits.
– Rien pour l'instant. Il va déjà falloir se débarrasser des robots qui n'étaient pas prévus au programme.
– Ouais, et il ne faudra pas les rater, sinon, eux ne nous louperont pas !
Masas eut une pensée pour l'Émir qu'elle avait rencontré à plusieurs reprises et qui semblait avoir une certaine sympathie pour elle.
Avec lui, ça ne traînerait pas ! songea-t-elle. Le mulot-castor aime tellement “ jouer ” !
Mais l'Ilt n'était pas là, et il allait falloir se contenter de moyens physiques ordinaires pour triompher des deux cerbères de métal.
Le cerveau de la Carsacienne tournait à toute allure. La jeune femme se trouvait confrontée à un problème qu'elle n'avait pas envisagé. Les robots de combat étaient une denrée qui ne courait pas les rues, et en théorie, seules les troupes de l'Astromarine en possédaient.
Ce qui laissait supposer que quelqu'un de suffisamment haut placé avait arrondi ses fins de mois en livrant certaines de ces mécaniques super sophistiquées à une bande de pirates. L'envoyée d'Atlan se promit de lui en toucher deux mots à son retour de mission. S'il y avait un retour, bien sûr !
S'il n'y avait eu qu'un seul robot, elle ne se serait pas fait trop de soucis, mais vu qu'ils étaient deux, il allait falloir les neutraliser au même instant, car la vitesse de réaction des mécaniques positroniques était foudroyante. Si l'un d'entre eux parvenait à riposter, il risquait d'occasionner de sérieux dégâts parmi les mercenaires. Les désintégrateurs dont ils étaient munis se montraient d'une efficacité prodigieuse !
Elle amena le minicom contre sa bouche et murmura :
– Ryk ? Il faut coordonner nos gestes au quart de poil, si on ne veut pas être transformés en poussière.
– Ouais. Comme à Torsidel ?
Masas sourit brièvement au souvenir évoqué par son frère :
– Quelque chose comme cela. De toute manière, étant donnés notre position et notre armement, il n'y a que toi et moi qui puissions tirer avec une chance de réussite sur les robots. Nos radiants ne seront efficaces que si nous atteignons la cellule située au niveau des “ yeux ” de ces fichues mécaniques. Alors, par les dieux, souviens-toi de nos séances de tir !
– T'inquiète ! Moi, je suis au point. Si quelqu'un peut se faire du souci, c'est toi : depuis le temps que tu nous as quittés, tu as dû t'amollir au contact de tes Arkonides dégénérés !
– Quand on en aura terminé avec cette mission, je viendrai personnellement te frotter les oreilles pour te montrer que je suis toujours capable de te mettre une volée ! rigola-t-elle.
Un gloussement amusé lui répondit.
Pendant quelques instants, la Carsacienne observa le ballet des pirates, en contrebas de sa position. Un énorme Epsalien qui semblait les commander s'approcha de l'infortuné Roumlah et lui posa une question. Le Delhiant se contenta de hocher sa tête massive négativement, ce qui lui valut une gifle magistrale qui l'aurait jeté à terre s'il n'avait été tenu par les robots.
Qu'il parle, avant de se faire massacrer ! songea la jeune femme en constatant que “ la punition ” se poursuivait pour le malheureux conseiller du Rorac.
Comme s'il avait entendu son exhortation, Roumlah finit par se rendre aux raisons de son bourreau et à se montrer plus coopératif. Il désigna une porte basse située à égale distance du pied des deux escaliers latéraux où Masas et Ryk étaient postés.
Le chef des pirates distribua ses ordres d'une voix curieusement haut perchée qui ne correspondait pas à son physique impressionnant. Il enjoignit aux deux robots de surveiller l'entrée de la cour, ainsi que le prisonnier. Puis, il déploya ses hommes et se dirigea lourdement vers l'endroit qui venait de lui être indiqué, encadré par quatre gardes du corps d'origine topingaise. Ces humanoïdes, grands échalas au teint blafard, qui semblaient glisser sur le sol plutôt que d'y marcher, étaient renommés pour leurs talents de tueurs froids et implacables. Lorsqu'ils acceptaient un contrat, la victime désignée était perdue sans rémission.
La Carsacienne, qui connaissait leur réputation, sentit un léger frisson lui remonter l'échine. Par minicom, elle donna de rapides consignes à ses mercenaires qui se trouvaient en embuscade derrière certaines fenêtres du premier étage :
– Au “ top ”, vous balayez la cour au narco-choc. Il ne faut pas qu'un seul en réchappe . Au même moment, Ryk prendra le robot de gauche et moi celui de droite.
Un murmure d'acquiescements lui parvint.
– Alors, attention. Deux un top !


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