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LES ARENES D'OOBIOCHE (CHAPITRE1-C)
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
Texte ou Biographie de l'auteur
LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE PREMIER
Section C
Trois heures plus tard, le conseil de guerre tenu par Masas, Jon, Ladek, Stev et Ryk, le plus jeune des Pavel, un garçon svelte et musclé, aux cheveux blancs en brosse et au visage éclairé par deux yeux gris acier, se terminait sur une note optimiste. Chacun savait ce qu'il avait à faire, et Stévomir Hirsingue avait décroché le gros lot puisqu'il était chargé, à l'aide du Dédale, d'empêcher les vaisseaux pirates de venir récupérer leurs équipages quand ceux-ci se seraient heurtés aux mercenaires sur le sol de Delhiat. Leur défaite devait être complète, de manière à les dégoûter à tout jamais de s'attaquer aux malheureux ursidés.
– En attendant qu'ils arrivent, nous allons profiter du magnifique hôtel mis à notre disposition, et jouer aux délices de Capoue , conclut Jon Pavel
– J'espère que tu te souviens comment cela s'est terminé pour Hannibal et ses soldats ! lança Stev en partant rejoindre le Dédale qui devait assurer la couverture de l'opération depuis l'espace, dissimulé dans le cône d'obscurité d'une des lunes, un astéroïde composé de roche métallifère, et qui par la force des choses ne pouvait pas bénéficier des avantages matériels de l'armée au sol...
Pendant quatre jours, le calme le plus plat régna et les mercenaires, choyés par les robots-serviteurs car les Delhiants étaient presque tous entrés dans leur période d'hibernation, menaient une vie de luxe à laquelle ils étaient peu habitués.
– On se ferait facilement à cette belle vie ! soupira Ryk en brandissant un verre de vurguzz glacé en direction de Masas.
– Oui, et tu ressemblerais bientôt à un Arkonide dégénéré ! lui renvoya la jeune femme.
La sirène d'alarme interrompit net leur conversation, et Ryk ne prit même pas le temps de terminer son verre. Il le posa sans douceur sur la table basse près de laquelle il était installé, se leva d'un bond et empoigna sa ceinture d'arme qui pendait au dossier d'un fauteuil. Mais si rapide qu'il fut, Masas avait déjà quitté la pièce en bouclant sa panoplie guerrière et en s'assurant d'un geste machinal qu'elle était complète.
Ils rejoignirent en courant le hall d'entrée et y retrouvèrent Jon et certains de ses hommes. Tous étaient en tenue de combat et attendaient dans le calme le reste de la troupe. Lorsque tous furent réunis, Jon Pavel leur lança :
– Vous connaissez tous vos consignes. Je n'ai donc rien à ajouter. Allez vous mettre en place aux postes qui vous ont été désignés. Le bal ne devrait pas tarder à commencer. Bonne chance à tous !
Sans la moindre précipitation et presque en silence, les groupes de défense se formèrent et quittèrent le hall les uns après les autres, montant dans les véhicules qui leur avaient été affectés et s'éloignant en direction de l'endroit qui leur avait été attribué.
Masas avait décidé de défendre le palais, car celui-ci constituait un lieu stratégique, dans la mesure où une grande quantité de kilgur y avait été stockée dans les vastes caves qui s'étendaient loin au sein des entrailles de la ville.
Avec elle, se trouvaient Ryk et douze mercenaires armés jusqu'aux dents. Le plus jeune des fils Pavel avait toujours été celui de ses frères qui lui avait été le plus proche. Cela étant sans nul doute dû au fait qu'ils avaient sensiblement le même âge et avaient été élevés ensemble quand le bébé vagissant qu'était Masas avait été confié à maman Pavel par son mari. C'est donc avec un plaisir extrême qu'ils avaient décidé de faire équipe dans cette campagne contre les pirates.
Leur véhicule emprunta des artères désertées par la population hibernante, et ils ne mirent que quelques minutes à atteindre leur objectif. Ils furent accueillis dans la grande cour par un Roumlah que l'excitation de l'action proche maintenait éveillé avec plus d'efficacité que les drogues qu'il s'était fait injecter.
– Le Rorac n'est pas encore entré en hibernation, et il est prêt à vous recevoir, si vous le désirez.
– Remerciez-le pour nous, mais nous préférons rejoindre directement nos postes. Quant à vous, vous auriez intérêt à aller retrouver votre famille et à laisser votre nature agir normalement. Nous savons où vous logez, et en cas de besoin, nous interromprons votre sommeil.
Le Delhiant se dandina d'un pied sur l'autre, visiblement écartelé entre deux sentiments : celui de se rendre aux raisons de la jeune femme, et celui de rester auprès d'elle et de ses hommes.
Masas lui tapa amicalement sur l'épaule et l'encouragea :
– Allez, ne perdez pas de temps. Quand vous aurez vu le Rorac, rentrez chez vous, nous nous occuperons des pirates.
Roumlah secoua sa tête massive et prit congé des mercenaires qui s'éparpillèrent, chacun se rendant au poste qui lui était dévolu.
Il s'était éloigné depuis une dizaine de minutes quand le minicom de Masas bourdonna. La voix de Stev se fit entendre :
– Attention à tous, les navettes de nos amis devraient se poser dans quelques instants. Bonne chance !
– Ca y est, cela va être à nous de jouer !
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