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fortunée
(Résumé ou premières lignes de l'oeuvre)
Fortunée
« Les deux enfants du laboureur parurent contents : il mourut. Ils pleurèrent, et les partages se firent sans procès. Fortunée croyait que son frère l’aimait ; mais ayant voulu prendre une des escabelles pour s’asseoir : « Garde tes œillets et ta bague, lui dit-il, d’un air farouche, et pour mes escabelles ne les dérange point : j’aime l’ordre dans ma maison. » Fortunée qui était très-douce, se mit à pleurer sans bruit ; elle demeura debout, pendant que Bedou (c’est le nom de son frère) était mieux assis qu’un docteur. L’heure de souper vint : Bedou avait un excellent œuf frais de son unique poule, il en jeta la coquille à sa sœur. « Tiens, lui dit-il, je n’ai pas autre chose à te donner ; si tu ne t’en accommodes point, va à la chasse aux grenouilles, il y en a dans le marais prochain. » Fortunée ne répliqua rien. Qu’aurait-elle répliqué ? Elle leva les yeux au ciel : elle pleura encore, et puis elle entra dans sa chambre. »
Voici son histoire…
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