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mémoires du sergent bourgogne

(Résumé ou premières lignes de l'oeuvre)

Ce que furent d’abord les vélites : des soldats romains légèrement armés, destinés à escarmoucher avec l’ennemi (velitare). À la fin de la Révolution, en l’an XII, deux corps de vélites, de 800 hommes chacun, furent attachés aux grenadiers à pied et aux grenadiers à cheval de la garde des Consuls. Un décret du 15 avril 1806 décida que 2 000 nouveaux vélites seraient levés, et deux de leurs bataillons ou un de leurs escadrons attachés à chacune des armes dont la Garde se composait. La vieille Garde seule en reçut, nous écrit M. Gabriel Cottreau; ils furent répartis dans les corps des grenadiers et des chasseurs à pied, ainsi que dans le corps des chasseurs, des grenadiers, des dragons de l’Impératrice, pour la cavalerie. En temps de paix, chaque régiment de cavalerie avait, à sa suite, un escadron de vélites comprenant deux compagnies de 125 hommes chacune, et chaque régiment d’infanterie un bataillon comprenant deux compagnies de 150 vélites. En temps de guerre, ces compagnies se fondaient avec celles des vieux soldats, qui recevaient 45 vélites et se trouvaient ainsi portées au nombre de 125 hommes. Chacune d’elles laissait en dépôt, à Paris, 20 vieux soldats et 15 vélites. Le costume de ces derniers était, naturellement, celui du corps dans lequel ils avaient été versés. En 1809, l’Empereur détacha, des fusiliers-grenadiers, un bataillon de vélites pour servir de garde à la Grande-Duchesse de Toscane, à Florence. Ce bataillon continua à compter dans la Garde impériale, fit les campagnes de Russie et de Saxe, et fut incorporé au 14e de ligne, en 1814. Des vélites, tirés des fusiliers-grenadiers furent aussi attachés au service du prince Borghèse, à Turin, et du prince Eugène, à Milan


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