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heures de printemps, prose poétique
(Résumé ou premières lignes de l'oeuvre)
Mois de mai, 1939, contexte particulier, aussi les fêtes religieuses, les souvenirs et tout le merveilleux talent de l’auteure…
« Ma vie est un présent perpétuel »
« Il y a, livrés à eux-mêmes, des lauriers hauts et ronds, portés sur de fines jambes noires, de la verveine à demi épuisée, des giroflées teintées de vin et de soleil, des aloès entre les pierres. Le bassin sec est couleur de soif, les chemins couleur d’absence. Le vent soulève des jonchées de palmes séchées couvrant le sol, le mimosa de mille houppes frotte doucement un pauvre mur, comme pour le farder d’or et lui faire croire qu’il vit. La maison me dit : Sais-tu où est la mer ? Mon jardin descendait tranquillement jusqu’au rivage ; y a-t-il toujours des barques et des pêcheurs ? Je la voyais, je ne la vois plus. La nuit il me semble encore entendre les flots. C’était si doux d’écouter le frôlement soyeux qui ne blesse pas le silence…"
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