Les Arenes d'Oobioche (Chapitre4-A)
Enregistrement : Éditions de l'À Venir
Publication : 2009-09-18
Genre: Science fiction
Lu par Aldor, Alexandre, Atumi, Bernard, Christian Martin, Christophe, Christophe Huber, Ezwa, Fred, Kaael, Ka00, Mario Fecteau, Micha, Pierre, Taurec. Illustration: Dimitri RASTORGOUEFF
Livre audio de 6min
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
+++ Chapitre Suivant
+++ Chapitre Prédécent
Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE IV
Section A
Depuis quelques heures, les changements de régime des moteurs du Pierre-le-Grand n'avaient pas échappé aux prisonniers qui savaient donc que le vaisseau avait quitté l'entr'espace et que, par conséquent, le but de leur voyage approchait. Cette certitude eut des effets différents sur les réactions des captifs. Alors que le sergent Lamarre se rongeait visiblement les sangs, anxieux de connaître le sort qui lui était réservé, Masas, Ryk et le colonel ne laissaient paraître aucun sentiment particulier, comme indifférents à ce qui les attendait. Les deux adaptés, quant à eux, semblaient avoir hâte d'en découdre, quel que soit l'adversaire qui leur serait proposé. Depuis le temps qu'ils étaient enfermés entre quatre murs, et limités dans leurs mouvements à cause des chaînes qu'ils portaient, les deux colosses ne rêvaient que de libérer leur trop-plein d'énergie !
Une légère secousse, suivie d'un balancement qui dura trois à quatre secondes, leur apprit que le vaisseau-prison s'était posé.
– On ne devrait pas tarder à avoir de la visite ! annonça Ryk en regardant sa sœur.
Mais ses prévisions s'avérèrent inexactes et aucun forban ne s'était encore manifesté six heures après l'atterrissage. Ce qui eut le don de les énerver quelque peu.
– En plus, on dirait qu'ils ont oublié l'heure du repas ! maugréa l'Étrusien en frottant son imposant abdomen.
Étrangement, les pirates n'avaient pas réagi lorsqu'ils avaient constaté que le géant n'était plus attaché à la cloison. Tout au plus lui avaient-ils enjoint de se tenir, en compagnie de Carlot Dobart, contre le mur situé en face de l'entrée, à chaque fois qu'ils apportaient la nourriture.
Nourriture qui, pour l'heure, brillait par son absence ! Au grand dam des deux colosses dont le métabolisme basal nécessitait l'absorption quotidienne de grosses quantités d'aliments.
Tout finissant par arriver, la porte glissa enfin sur le côté, aussitôt remplacée par le rideau énergétique. Dès que celui-ci fut désactivé, le chariot tant attendu fit son apparition, en même temps que l'Arra La-Foran et deux Topingais armés jusqu'aux dents.
– Dépêchez-vous de manger, dans une heure vos nouveaux maîtres vont arriver !
Et le second de Loug'Arn referma le vantail, non sans avoir gratifié les prisonniers d'un ricanement sardonique.
– Qu'est-ce qu'il a voulu dire avec ses nouveaux maîtres ? s'étonna le colonel Ternet.
– J'ai l'impression que nous avons tout simplement été vendus à des habitants d'Oobioche, expliqua Masas.
– Vendus ? ! s'offusqua le sergent Lamarre.
– Vous n'avez jamais lu l'histoire de Rome lorsque vous alliez à l'école ? se moqua l'Oxtornien. Les arènes et les gladiateurs doivent forcément vous rappeler quelque chose ? Eh bien, figurez-vous que ces combattants qui s'étripaient pour le plus grand plaisir du bon peuple, étaient la plupart du temps la propriété de nobles romains qui les louaient aux organisateurs des jeux du cirque. Il s'agissait très souvent d'esclaves ou de prisonniers de droit commun dont la finalité était de mourir en offrant un beau spectacle ! Et dans le cas présent, c'est nous qui allons jouer le rôle de ces gladiateurs !
Le sous-officier lui répondit d'une grimace dégoûtée.
Pendant ce temps, Melbar Kasom s'était approché du chariot et emparé d'un gigot dont la taille aurait largement suffi à nourrir une douzaine d'hommes normaux. Il y mordit à belles dents, en avala une énorme bouchée, et énonça :
– Masas a certainement raison ! Aussi, vous feriez bien de vous mettre à table et de manger solidement, car nous ne savons pas quand aura lieu notre prochain repas !
Conseil qui fut suivi à la lettre !
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE IV
Section A
Depuis quelques heures, les changements de régime des moteurs du Pierre-le-Grand n'avaient pas échappé aux prisonniers qui savaient donc que le vaisseau avait quitté l'entr'espace et que, par conséquent, le but de leur voyage approchait. Cette certitude eut des effets différents sur les réactions des captifs. Alors que le sergent Lamarre se rongeait visiblement les sangs, anxieux de connaître le sort qui lui était réservé, Masas, Ryk et le colonel ne laissaient paraître aucun sentiment particulier, comme indifférents à ce qui les attendait. Les deux adaptés, quant à eux, semblaient avoir hâte d'en découdre, quel que soit l'adversaire qui leur serait proposé. Depuis le temps qu'ils étaient enfermés entre quatre murs, et limités dans leurs mouvements à cause des chaînes qu'ils portaient, les deux colosses ne rêvaient que de libérer leur trop-plein d'énergie !
Une légère secousse, suivie d'un balancement qui dura trois à quatre secondes, leur apprit que le vaisseau-prison s'était posé.
– On ne devrait pas tarder à avoir de la visite ! annonça Ryk en regardant sa sœur.
Mais ses prévisions s'avérèrent inexactes et aucun forban ne s'était encore manifesté six heures après l'atterrissage. Ce qui eut le don de les énerver quelque peu.
– En plus, on dirait qu'ils ont oublié l'heure du repas ! maugréa l'Étrusien en frottant son imposant abdomen.
Étrangement, les pirates n'avaient pas réagi lorsqu'ils avaient constaté que le géant n'était plus attaché à la cloison. Tout au plus lui avaient-ils enjoint de se tenir, en compagnie de Carlot Dobart, contre le mur situé en face de l'entrée, à chaque fois qu'ils apportaient la nourriture.
Nourriture qui, pour l'heure, brillait par son absence ! Au grand dam des deux colosses dont le métabolisme basal nécessitait l'absorption quotidienne de grosses quantités d'aliments.
Tout finissant par arriver, la porte glissa enfin sur le côté, aussitôt remplacée par le rideau énergétique. Dès que celui-ci fut désactivé, le chariot tant attendu fit son apparition, en même temps que l'Arra La-Foran et deux Topingais armés jusqu'aux dents.
– Dépêchez-vous de manger, dans une heure vos nouveaux maîtres vont arriver !
Et le second de Loug'Arn referma le vantail, non sans avoir gratifié les prisonniers d'un ricanement sardonique.
– Qu'est-ce qu'il a voulu dire avec ses nouveaux maîtres ? s'étonna le colonel Ternet.
– J'ai l'impression que nous avons tout simplement été vendus à des habitants d'Oobioche, expliqua Masas.
– Vendus ? ! s'offusqua le sergent Lamarre.
– Vous n'avez jamais lu l'histoire de Rome lorsque vous alliez à l'école ? se moqua l'Oxtornien. Les arènes et les gladiateurs doivent forcément vous rappeler quelque chose ? Eh bien, figurez-vous que ces combattants qui s'étripaient pour le plus grand plaisir du bon peuple, étaient la plupart du temps la propriété de nobles romains qui les louaient aux organisateurs des jeux du cirque. Il s'agissait très souvent d'esclaves ou de prisonniers de droit commun dont la finalité était de mourir en offrant un beau spectacle ! Et dans le cas présent, c'est nous qui allons jouer le rôle de ces gladiateurs !
Le sous-officier lui répondit d'une grimace dégoûtée.
Pendant ce temps, Melbar Kasom s'était approché du chariot et emparé d'un gigot dont la taille aurait largement suffi à nourrir une douzaine d'hommes normaux. Il y mordit à belles dents, en avala une énorme bouchée, et énonça :
– Masas a certainement raison ! Aussi, vous feriez bien de vous mettre à table et de manger solidement, car nous ne savons pas quand aura lieu notre prochain repas !
Conseil qui fut suivi à la lettre !
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