Les Arenes d'Oobioche (Chapitre2-E)
Enregistrement : Éditions de l'À Venir
Publication : 2009-08-07
Genre: Science fiction
Lu par Aldor, Alexandre, Atumi, Bernard, Christian Martin, Christophe, Christophe Huber, Ezwa, Fred, Kaael, Ka00, Mario Fecteau, Micha, Pierre, Taurec. Illustration: Dimitri RASTORGOUEFF
Livre audio de 5min
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Adaptation audio d'un roman fanique d'André Borie se déroulant dans l'univers de Perry Rhodan.
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
+++ Chapitre Suivant
+++ Chapitre Prédécent
Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
Deuxième aventure de Masas PAVEL (vous trouverez la première ici). "Masas PAVEL et ses frères sont chargés par Atlan de voler au secours d'un peuple d'ursidés. C'est plus tard que les choses virent vraiment mal!"
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Musiques de Christian Martin / NewPort Orchestra
LES ARÈNES D'OOBIOCHE
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE II
Section E
Tournant comme un ours en cage dans le poste de commandement du Dédale , sous les regards goguenards de Corton, de l'officier promu aux transmissions et du chef de tir, Stévomir Hirsingue passait son temps à maudire Masas et tous ses comparses mercenaires qui ne lui donnaient pas le moindre signe de vie depuis que l'affrontement avec les pirates avait débuté. Le fait est qu'il éprouvait pour la jeune femme un certain attachement – pour ne pas dire un attachement certain ! –, qui ne lui permettait pas de juger objectivement du déroulement des opérations. Celui qui se serait cependant risqué à le lui faire remarquer aurait inévitablement échoué entre les appendices spécialisés d'un robot-médic afin de tenter de redonner un aspect normal à son visage !
Le temps passait donc, bien trop lentement au gré du pilote qui houspillait régulièrement le caporal chargé de la surveillance de l'escadre ennemie, ce qui commençait à énerver sérieusement le malheureux sous-officier qui n'en pouvait plus mais...
Soudain, le signal qu'attendait Stev retentit, l'autorisant enfin à lancer son vaisseau contre la flotte disparate des pirates. Sur un ordre bref, un halo vert entoura la sphère de terkonite, indiquant que l'écran SH venait de se déployer. Un ronronnement sourd s'échappa des entrailles de l'astronef, preuve de l'activation des blocs-propulsion.
– Centrale de tir ?
– Prêt ! répondit flegmatiquement l'officier en continuant de mâcher le chewing-gum au vurguzz qu'il s'était fourré en bouche dix minutes plus tôt.
– Il faudra en démolir un maximum à notre premier passage. J'inverserai les moteurs dès que vous aurez terminé l'arrosage, et nous repartirons pour un deuxième tour qui sera sans doute un peu plus mouvementé, car l'effet de surprise ne jouera plus en notre faveur. S'il y en a un ou deux qui s'échappent à la fin de l'affrontement, ce n'est pas grave, il faut bien que quelqu'un puisse prévenir les candidats aventuriers de ce qui les attend, s'ils persistent à vouloir mettre Delhiat en coupe réglée.
Le croiseur de classe Terre enclencha ses moteurs à impulsions et, quittant l'abri du corps céleste qui lui servait de cachette, surgit comme un bolide à la vue des vaisseaux pirates qui se dirigeaient tranquillement vers la surface de Delhiat.
Le déclenchement de tous les postes de tir secoua le navire jusqu'au plus profond de ses entrailles, et le cri de triomphe du lieutenant Werber couvrit pendant un instant l'ensemble des bruits ambiants :
– Sept de moins ! Non, huit !
Stev, qui avait pris les commandes manuelles de l'engin, inversa aussitôt la poussée des moteurs, et le Dédale, tremblant de toutes ses membrures et écrasant ses occupants sur leurs sièges malgré l'action des anti-g, cassa sa course puis repartit en sens contraire.
Surpris par la soudaineté de l'attaque, les vaisseaux adverses épargnés par la série de tirs initiale, s'éparpillèrent dans une fuite désordonnée, ne songeant pas à riposter, dans un premier temps, mais à échapper à cet agresseur inconnu et inattendu. Ce qui permit au vaisseau de l'O.M.U. d'ajouter six nouveaux trophées à son palmarès .
Les quatre encore indemnes, sans demander leur reste, entamèrent leur procédure de passage dans la zone de libration, et après quelques minutes qui durent paraître bien longues à leurs équipages, s'engouffrèrent dans l'entr'espace et disparurent à la vue des occupants du Dédale .
– En voilà quatre qui ne sont pas prêts de revenir dans ce système ! s'exclama joyeusement Stévomir.
– Et quelques centaines de types qui ne reverront pas leur monde d'origine ! lâcha Corton qui trouvait que l'affrontement n'avait pas laissé beaucoup de chances à leur adversaire, et avait plus ressemblé à un tir au pigeon qu'à un véritable duel spatial.
Mais il en fallait plus pour doucher l'enthousiasme de son ami qui voyait avec plaisir approcher le moment où il pourrait revoir Masas. Décidément, s'il continuait, son cœur de Casanova du Cosmos allait finir par se faire harponner par la jolie Carsacienne !
– Il serait peut-être temps de repérer d'éventuels survivants ?
Redescendu de son petit nuage de félicité par l'exclamation du copilote, il approuva :
– Bien sûr ! On va envoyer deux chaloupes pour les récupérer.
Un Fan-Roman de l'Univers de Perry Rhodan
André BORIE (08/2002)
CHAPITRE II
Section E
Tournant comme un ours en cage dans le poste de commandement du Dédale , sous les regards goguenards de Corton, de l'officier promu aux transmissions et du chef de tir, Stévomir Hirsingue passait son temps à maudire Masas et tous ses comparses mercenaires qui ne lui donnaient pas le moindre signe de vie depuis que l'affrontement avec les pirates avait débuté. Le fait est qu'il éprouvait pour la jeune femme un certain attachement – pour ne pas dire un attachement certain ! –, qui ne lui permettait pas de juger objectivement du déroulement des opérations. Celui qui se serait cependant risqué à le lui faire remarquer aurait inévitablement échoué entre les appendices spécialisés d'un robot-médic afin de tenter de redonner un aspect normal à son visage !
Le temps passait donc, bien trop lentement au gré du pilote qui houspillait régulièrement le caporal chargé de la surveillance de l'escadre ennemie, ce qui commençait à énerver sérieusement le malheureux sous-officier qui n'en pouvait plus mais...
Soudain, le signal qu'attendait Stev retentit, l'autorisant enfin à lancer son vaisseau contre la flotte disparate des pirates. Sur un ordre bref, un halo vert entoura la sphère de terkonite, indiquant que l'écran SH venait de se déployer. Un ronronnement sourd s'échappa des entrailles de l'astronef, preuve de l'activation des blocs-propulsion.
– Centrale de tir ?
– Prêt ! répondit flegmatiquement l'officier en continuant de mâcher le chewing-gum au vurguzz qu'il s'était fourré en bouche dix minutes plus tôt.
– Il faudra en démolir un maximum à notre premier passage. J'inverserai les moteurs dès que vous aurez terminé l'arrosage, et nous repartirons pour un deuxième tour qui sera sans doute un peu plus mouvementé, car l'effet de surprise ne jouera plus en notre faveur. S'il y en a un ou deux qui s'échappent à la fin de l'affrontement, ce n'est pas grave, il faut bien que quelqu'un puisse prévenir les candidats aventuriers de ce qui les attend, s'ils persistent à vouloir mettre Delhiat en coupe réglée.
Le croiseur de classe Terre enclencha ses moteurs à impulsions et, quittant l'abri du corps céleste qui lui servait de cachette, surgit comme un bolide à la vue des vaisseaux pirates qui se dirigeaient tranquillement vers la surface de Delhiat.
Le déclenchement de tous les postes de tir secoua le navire jusqu'au plus profond de ses entrailles, et le cri de triomphe du lieutenant Werber couvrit pendant un instant l'ensemble des bruits ambiants :
– Sept de moins ! Non, huit !
Stev, qui avait pris les commandes manuelles de l'engin, inversa aussitôt la poussée des moteurs, et le Dédale, tremblant de toutes ses membrures et écrasant ses occupants sur leurs sièges malgré l'action des anti-g, cassa sa course puis repartit en sens contraire.
Surpris par la soudaineté de l'attaque, les vaisseaux adverses épargnés par la série de tirs initiale, s'éparpillèrent dans une fuite désordonnée, ne songeant pas à riposter, dans un premier temps, mais à échapper à cet agresseur inconnu et inattendu. Ce qui permit au vaisseau de l'O.M.U. d'ajouter six nouveaux trophées à son palmarès .
Les quatre encore indemnes, sans demander leur reste, entamèrent leur procédure de passage dans la zone de libration, et après quelques minutes qui durent paraître bien longues à leurs équipages, s'engouffrèrent dans l'entr'espace et disparurent à la vue des occupants du Dédale .
– En voilà quatre qui ne sont pas prêts de revenir dans ce système ! s'exclama joyeusement Stévomir.
– Et quelques centaines de types qui ne reverront pas leur monde d'origine ! lâcha Corton qui trouvait que l'affrontement n'avait pas laissé beaucoup de chances à leur adversaire, et avait plus ressemblé à un tir au pigeon qu'à un véritable duel spatial.
Mais il en fallait plus pour doucher l'enthousiasme de son ami qui voyait avec plaisir approcher le moment où il pourrait revoir Masas. Décidément, s'il continuait, son cœur de Casanova du Cosmos allait finir par se faire harponner par la jolie Carsacienne !
– Il serait peut-être temps de repérer d'éventuels survivants ?
Redescendu de son petit nuage de félicité par l'exclamation du copilote, il approuva :
– Bien sûr ! On va envoyer deux chaloupes pour les récupérer.
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