Parodie de la création
Enregistrement : Audiocite.net
Publication : 2009-03-11
Lu par Paula Coursimault, Océane Faraposo, Marie MontagneDessins: Séverine Thirion
Livre audio de 5min
Fichier Mp3 de 4,7 Mo
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Dans le cadre de l'accompagnement éducatif mis en place à la rentrée 2008 au collège de Fontenilles, Madame Sicard, professeur de français, a travaillé avec des élèves de 6ème dans un atelier nommé Ecrits-Dits. L'objectif en est de permettre à des élèves de retrouver le goût de l'écriture et de la lecture par un projet motivant. "Parodie de la création" est un des résultats de cet atelier.
Parodie de Philippe Zamani
Un beau jour, un homme vient frapper à la porte de l'atelier de Dieu pour lui reprocher d'avoir commis des erreurs lors de la création de l'homme. Ensemble, ils discutèrent :
" Bonjour, je ne suis pas content, l'homme est mal conçu. Pourquoi n'a-t-il pas un œil derrière la tête ? questionna l'humain, cela lui éviterait de se tordre le cou.
- Car j'ai tout calculé par deux et non par trois. Tu as deux oreilles, deux bras, etc… Alors, tu as deux yeux, répondit Dieu.
- Pourquoi notre odorat n'est-il pas aussi développé que celui des animaux ? s'exclama l'homme.
- Parce que tu suffisamment intelligent pour te servir de ton cerveau et de tes autres sens ! répliqua Dieu.
- Nous, les humains, nous voudrions une troisième jambe ! Nous serions moins fatigués ! demanda le bipède.
- Alors, si je rajoute une troisième jambe, il faudra que je rajoute un troisième bras, un troisième œil, une troisièmes main, etc… tout est à recommencer ! s'énerva Dieu.
- Alors, rajoute-nous des ailes dans le dos, pour reposer nos jambes, interrogea l'humain.
- Pour les ailes, c'est une bonne idée car cela va par deux ! s'exclama Dieu. "
Le bon Dieu convaincu finit par se remettre au travail et mit des ailes aux humains qu'il nomma ses anges.
Parodie de Jérémie Lubin
L'homme rencontrait un gros problème dans sa vie quotidienne. Alors, il frappa à la porte de l'atelier de Dieu pour lui demander de corriger son erreur. Dieu ouvrit la porte et l'homme dit :
" Avec mes doigts, je ne peux compter que jusqu'à dix.
- Et bien oui, c'est normal, s'étonna Dieu.
- J'aimerais pouvoir compter mes moutons mais il y en a plus que dix. Tu dois me faire autant de doigts que de moutons.
- Et quand tu auras cinq cents moutons ? demanda Dieu.
- Je reviendrai te voir ! "
Dieu compris que l'homme n'avait pas un problème de doigts mais de tête. Dans son atelier, il modela un nouveau cerveau.
C'est depuis ce jour-là que les hommes savent compter sans leurs doigts.
Parodie d'Estelle Berjat
Dans le jardin d'Eden, l'homme regardait les oiseaux voler. Il décida d'aller voir Dieu pour lui parler d'un petit problème de fabrication. Il frappa à la porte de son atelier, Dieu ouvrit et lui demanda :
" Que viens-tu faire ici ?
- Je viens te prévenir d'une petite erreur de fabrication, répondit l'homme.
- Laquelle ? interrogea Dieu.
- Je ne peux pas voler ! s'exclama l'homme.
- P…Pardon ? bredouilla Dieu.
- Si je pouvais voler, je m'ennuierai moins et puis, j'arriverai plus vite au champ que tu m'as confié, expliqua l'homme.
- Tout bien réfléchi, tu as raison, je vais me remettre au travail, décida Dieu.
- Merci beaucoup, dit l'homme. "
Et depuis ce jour, Dieu travaille dans son atelier jour et nuit. En ce moment même, là-haut, dans le ciel, Dieu est dans son atelier essayant de trouver les bonnes ailes pour sa création.
Parodie de Willy Estrada
L'homme cria au ciel, mais Dieu ne l'entendait pas. Alors, il alla au grand escalier pour monter chez Dieu. Il arriva à la porte de l'atelier, frappa, entra et l'homme dit à Dieu :
" Bonjour tout puissant, je le dis, vraiment tu m'as mal créé.
- Que dis-tu là petit être ?
- Je le dis avec sincérité, tu m'as mal créé.
- Ah bon, alors comment crois-tu que j'aurais dû te créer ? demanda Dieu.
- Je me serais bien vu avec de longs bras et … six précisément : deux qui me serviraient à traire les vaches, deux autres pour faire la vaisselle et deux autres pour jouer à la pétanque avec des cailloux ! lança Dieu.
- Qu'il en soit ainsi, dit Dieu.
- Aussi, il faut une tête de plus pour surveiller les enfants, ajouta l'homme.
- Qu'il en soit ainsi, s'exclama Dieu.
- Enfin, une dernière faveur, supplia l'homme. Il me faut aussi une autre jambe pour jouer au football !
- Très bien, là voici ton autre jambe ! dit Dieu.
- Au revoir et merci, dit l'homme en s'éloignant.
- Enfin, s'il faut faire tout ça pour l'humanité, je n'en ai pas fini.
Et c'est ainsi que s'acheva la nouvelle création de l'homme, ou plutôt, de l'humanité !
Un beau jour, un homme vient frapper à la porte de l'atelier de Dieu pour lui reprocher d'avoir commis des erreurs lors de la création de l'homme. Ensemble, ils discutèrent :
" Bonjour, je ne suis pas content, l'homme est mal conçu. Pourquoi n'a-t-il pas un œil derrière la tête ? questionna l'humain, cela lui éviterait de se tordre le cou.
- Car j'ai tout calculé par deux et non par trois. Tu as deux oreilles, deux bras, etc… Alors, tu as deux yeux, répondit Dieu.
- Pourquoi notre odorat n'est-il pas aussi développé que celui des animaux ? s'exclama l'homme.
- Parce que tu suffisamment intelligent pour te servir de ton cerveau et de tes autres sens ! répliqua Dieu.
- Nous, les humains, nous voudrions une troisième jambe ! Nous serions moins fatigués ! demanda le bipède.
- Alors, si je rajoute une troisième jambe, il faudra que je rajoute un troisième bras, un troisième œil, une troisièmes main, etc… tout est à recommencer ! s'énerva Dieu.
- Alors, rajoute-nous des ailes dans le dos, pour reposer nos jambes, interrogea l'humain.
- Pour les ailes, c'est une bonne idée car cela va par deux ! s'exclama Dieu. "
Le bon Dieu convaincu finit par se remettre au travail et mit des ailes aux humains qu'il nomma ses anges.
Parodie de Jérémie Lubin
L'homme rencontrait un gros problème dans sa vie quotidienne. Alors, il frappa à la porte de l'atelier de Dieu pour lui demander de corriger son erreur. Dieu ouvrit la porte et l'homme dit :
" Avec mes doigts, je ne peux compter que jusqu'à dix.
- Et bien oui, c'est normal, s'étonna Dieu.
- J'aimerais pouvoir compter mes moutons mais il y en a plus que dix. Tu dois me faire autant de doigts que de moutons.
- Et quand tu auras cinq cents moutons ? demanda Dieu.
- Je reviendrai te voir ! "
Dieu compris que l'homme n'avait pas un problème de doigts mais de tête. Dans son atelier, il modela un nouveau cerveau.
C'est depuis ce jour-là que les hommes savent compter sans leurs doigts.
Parodie d'Estelle Berjat
Dans le jardin d'Eden, l'homme regardait les oiseaux voler. Il décida d'aller voir Dieu pour lui parler d'un petit problème de fabrication. Il frappa à la porte de son atelier, Dieu ouvrit et lui demanda :
" Que viens-tu faire ici ?
- Je viens te prévenir d'une petite erreur de fabrication, répondit l'homme.
- Laquelle ? interrogea Dieu.
- Je ne peux pas voler ! s'exclama l'homme.
- P…Pardon ? bredouilla Dieu.
- Si je pouvais voler, je m'ennuierai moins et puis, j'arriverai plus vite au champ que tu m'as confié, expliqua l'homme.
- Tout bien réfléchi, tu as raison, je vais me remettre au travail, décida Dieu.
- Merci beaucoup, dit l'homme. "
Et depuis ce jour, Dieu travaille dans son atelier jour et nuit. En ce moment même, là-haut, dans le ciel, Dieu est dans son atelier essayant de trouver les bonnes ailes pour sa création.
Parodie de Willy Estrada
L'homme cria au ciel, mais Dieu ne l'entendait pas. Alors, il alla au grand escalier pour monter chez Dieu. Il arriva à la porte de l'atelier, frappa, entra et l'homme dit à Dieu :
" Bonjour tout puissant, je le dis, vraiment tu m'as mal créé.
- Que dis-tu là petit être ?
- Je le dis avec sincérité, tu m'as mal créé.
- Ah bon, alors comment crois-tu que j'aurais dû te créer ? demanda Dieu.
- Je me serais bien vu avec de longs bras et … six précisément : deux qui me serviraient à traire les vaches, deux autres pour faire la vaisselle et deux autres pour jouer à la pétanque avec des cailloux ! lança Dieu.
- Qu'il en soit ainsi, dit Dieu.
- Aussi, il faut une tête de plus pour surveiller les enfants, ajouta l'homme.
- Qu'il en soit ainsi, s'exclama Dieu.
- Enfin, une dernière faveur, supplia l'homme. Il me faut aussi une autre jambe pour jouer au football !
- Très bien, là voici ton autre jambe ! dit Dieu.
- Au revoir et merci, dit l'homme en s'éloignant.
- Enfin, s'il faut faire tout ça pour l'humanité, je n'en ai pas fini.
Et c'est ainsi que s'acheva la nouvelle création de l'homme, ou plutôt, de l'humanité !
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