Commentaires
Message de Claude Fée
Hommage mérité Daniel ..
Message de Daniel Luttringer
Venant d'un écrivain talentueux, voilà un hommage hautement réjouissant ! Merci, Jean.
Message de Jean DARRIG
Ce roman est tout simplement un chef d'œuvre ! Savamment révélé par la lecture rigoureuse de Daniel qui sait mettre en valeur la syntaxe, le choix du vocabulaire. Daniel est en fait un révélateur de talents. Il fait plus pour la littérature que n'importe quel libraire. Saluons-le et remercions-le.
Message de Daniel Luttringer
Oui, Delphine, c'est très beau "Gréville". Bon début de semaine.
Message de Delphine
J'ai enfin pu terminer l'écoute de La Niania ! Quel récit bien tourné ! Je le classe parmi mes enregistrements «à réécouter». Merci Daniel et bonne journée !
Message de Daniel Luttringer
Merci, Claryssandre, pour cette chronique au ton passionné et enlevé !
Message de Claryssandre
Quel roman ! Certainement le plus intense et vibrant de tous ceux d'H. Gréville lus jusqu'ici. Difficile d'en dire plus sans rien dévoiler. Il est vraiment très émouvant. La maîtrise,richesse,fluidité et poésie de l'écriture de cette auteur ne cessent de m'émerveiller ! La palette d'émotions est très riche et pourtant elle évite toujours l'écueil de la mièvrerie, du sentimentalisme ou misérabilisme. Un vrai talent qui rendra à jamais injuste et incompréhensible l'oubli de cette admirable écrivaine. Merci infiniment pour cette lecture en parfaite osmose et harmonie avec le texte. Vous êtes un véritable artiste, c'est indéniable !
Message de Daniel Luttringer
Merci à vous, Véronique Browny, à qui le coeur s'est serré de chagrin, émue que vous avez été pendant le déroulement de l'histoire...
Message de Delphine
Un récit prometteur ! Merci Daniel !
(Voici quelques phrases de plus....( ââ¿â )
«Vingt fois elle alla de la fenêtre à la porte de l'antichambre, puis revint à la fenêtre, retourna de là dans sa jolie chambrette qui ouvrait dans le salon, redressa une branche de ses arbustes, refit un pli au rideau... Tout cela ne perdait pas cinq minutes, et le temps passait avec une lenteur impitoyable.
– Ma mère est-elle rentrée ? dit Antonine à une vieille servante qui apparut dans la porte de la salle à manger contiguë.
– Non, pas encore, mon ange chéri, répondit la vieille.
Antonine se jeta dans un fauteuil avec un geste d'impatience, et serra l'une contre l'autre ses deux mains fluettes, exquises de forme et toutes roses encore.
– Elle ne tardera pas, mon trésor, reprit la vieille.
Pourquoi es-tu si impatiente aujourd'hui ? – Ce n'est pas de voir rentrer maman, que je suis impatiente, murmura Antonine.
La vieille bonne poussa un soupir, et disparut sans bruit. Personne ne l'entendait jamais marcher. Antonine, les yeux fixés sur la trace lumineuse d'un rayon de soleil qui cheminait lentement sur le parquet, se mit à réfléchir profondément au passé. Ses souvenirs remontaient à deux années en arrière.
C'était à la maison de campagne de ses parents qu'elle avait commencé alors à trouver à la vie un charme nouveau et indescriptible. Pendant la saison des vacances, son frère, étudiant de l'Université de Saint-Pétersbourg, avait amené deux de ses amis pour préparer, de concert, leurs thèses d'examen.
Message de Daniel Luttringer
D'autant que la mise en place de Joseph Balsamo est un brin longuette...
Message de Claryssandre
Vous venez de faire apparaitre un large sourire cher Daniel ! Quelle bonne surprise ! Je mets de côté Balsamo commencé cette nuit pour savourer ce nouveau Gréville. Merci infiniment et bonne journée.
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