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LE PHOSPHORE BLANC A éTé UTILISé à GAZA

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Amnesty demande au Japon un moratoire sur la peine de mort

mardi 18 avril 2009 par Geneviève


Les délégués d'Amnesty International qui se sont rendus dans la bande de Gaza ont trouvé des preuves indiscutables du recours intensif au phosphore blanc dans des zones d'habitation densément peuplées de la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza.

Le dimanche 18 janvier 2009, nos délégués ont vu des rues et des allées jonchées d'éléments attestant de l'utilisation de phosphore blanc, notamment des éclats encore en feu et les restes d'obus et de grenades tirés par l'armée israélienne. Cette arme est destinée à créer un écran de fumée permettant de masquer les mouvements de troupe sur le champ de bataille. C'est un agent très incendiaire, qui explose dans les airs et ne devrait jamais être utilisé dans des zones civiles, en raison de ses effets dévastateurs.

Chaque obus d'artillerie de 155 mm explose en déployant 116 éclats imprégnés de phosphore blanc qui s'enflamme au contact de l'oxygène et peut se disperser sur une surface au moins aussi grande qu'un terrain de football. Outre l'effet non discriminant d'une telle arme utilisée pour exploser dans les airs, le fait de l'employer comme obus d'artillerie aggrave le risque de toucher des civils.

L'un des lieux les plus touchés est le complexe de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, dans la ville de Gaza, sur lequel les forces israéliennes ont tiré trois obus au phosphore blanc le 15 janvier. Les autorités israéliennes avaient pourtant affirmé qu'aucun tir ne serait dirigé contre le complexe.


Article complet et informations complémentaires à cette adresse


Source: Amnesty Audio France: vous trouverez des informations concernant l'actualité des Droits Humains dans le monde sous forme de fichiers audio (mp3), souvent associés à leur texte ainsi que quelques informations complémentaires.

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