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ar mor

(Résumé ou premières lignes de l'oeuvre)

Ce soir-là, quand les chariots de la tribu s'arrêtèrent pour leur halte accoutumée de la nuit, l'odeur singulière qui, depuis plusieurs jours déjà, accueillait la marche des Kymris migrateurs, dans leur exode vers les terres du couchant, se fit tout à coup si forte et si pénétrante que les buffles eux-mêmes, au lieu de se répandre dans les herbages, sitôt dételés, restèrent, les naseaux tendus, à humer l'air avec une sorte d'inquiétude.

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