« La femme est toujours un peu ce que l'homme l'a faite. Ici, confinées dans des besognes ménagères, qui constituent leur raison d'être, et au-dessus desquelles elles ne s'élèvent pas, elles sont bornées, méchantes, envieuses et médisantes. Mais vous les connaissez aussi bien que moi, maintenant, car huit jours vous ont suffi pour faire le tour de ce qu'elles peuvent avoir de pensée... Vous n'avez pas, d'ailleurs, cessé de vous moquer d'elles... »
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« Dès ce moment commença une amitié plus intime entre Nina et la mésange. L'oiseau ne quittait plus sa maîtresse ; il la suivait en voltigeant dans toute la maison, il la reconnaissait au son de sa voix, au bruit de ses pas. Nina le faisait accourir du fond du jardin où il allait en liberté. Le matin c'était lui qui venait la réveiller ; il écartait en chantant les rideaux, venait se poser sur son chevet et becquetait les lèvres roses de la petite fille endormie. »
Durée: 13min; Fichier mp3 de 9 Mo

Le Maître des Masques
Très joli texte pour un sujet raffiné.
Voici Rafaelo…
Merci, chère Rachel, ????, de ce nouveau partage de texte pour ce site.

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Une curieuse nouvelle d'amour de René Bizet (1187-1947) parue dans Je Sais Tout le 15 mai 1923.
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Une émouvante nouvelle sur un tirailleur sénégalais de Louis Sonolet (1872-1928) parue dans Excelsior le 23 septembre 1923.
Durée: 08min; Fichier mp3 de 5 Mo

Un matin ensoleillé, se promenant le long des falaises de la côte, Sherlock Holmes rencontre son ami Harold Stackhurst qui part se baigner dans la Manche en contrebas, où l'attend déjà Fitzroy McPherson, le professeur de sciences. Alors que Stackhurst et Holmes sont sur le point de terminer leur conversation, McPherson arrive en titubant, remontant difficilement le sentier reliant la plage aux falaises. Holmes et Stackhurst se précipitent vers lui et constatent que le professeur agonise : ils ne peuvent que recueillir ses dernières paroles, fort étranges : « la crinière du lion ». En examinant le corps du professeur décédé, ils découvrent que son dos est recouvert de lignes de couleur rouge vif, semblables aux marques qu'auraient laissé une violente flagellation.
Durée: 44min; Fichier mp3 de 30 Mo

« Je me souviens des grandes courses que nous faisions, Paul et moi, il y a vingt ans, au bois de Verrières. Paul était peintre. Moi, j’étais alors employé dans une librairie, très pauvre, parfaitement inconnu. Je rimais des vers, à cette époque, de mauvais vers qui dorment au fond d’un tiroir le bon sommeil du néant. Dès le lundi, je rêvais le dimanche, avec la passion d’un garçon de vingt ans élevé au grand air, et que sa vie enfermée d’employé désespérait. Autrefois, dans les environs d’Aix, nous avions battu les routes, couru le pays pendant des lieues, couché à la belle étoile. »
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« Elle se croit sous l'influence mauvaise de cet homme ; elle est persuadée qu'un sort lamentable la frapperait, elle et le mari qu'elle aurait choisi, si elle se mariait avant d'avoir rompu le cercle de cet enchantement. Nous sommes superstitieux, plus ou moins, nous autres... Ne riez pas de ce que je vais vous dire... Elle cherche le trèfle à cinq feuilles comme un talisman d'une puissance souveraine. Si elle le trouve, elle est sauvée. Je la connais, elle n'aura plus cette peur qui l'obsède à présent et qui peut la conduire... »
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Une désopilante nouvelle de Rudyard Kipling (1865-1936) parue dans Candide le 18 mai 1933.
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« - Vous n'avez pas tout perdu, Dominique, puisque je suis encore là, que je ne vous ai point oublié et que ma tendresse est toute prête à bercer votre douleur, et ma présence, à rendre moins nue votre solitude. Moi, je n'ai rien essayé, rien tenté depuis votre mariage. Mon heure était finie. J'ai vécu avec mes souvenirs. La vie vous a brisé, Dominique, et l'expérience ; il vous reste le songe de l'amour. Vous viendrez ici comme autrefois, chaque soir, et vous m'y trouverez, et nous causerons ensemble ainsi ainsi qu'un frère et une sœur. Notre jeunesse est close. Nous parlerons du passé... »
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« Les morts ne meurent plus. Si, dès que le plus banal, le plus grossier, le plus méprisable vivant est à six pieds sous terre, votre instinct vous pousse à la considérer comme quelque chose de sacré ; si vous croyez à la sainteté des morts, pourquoi ne vous dites-vous pas que leur sagesse augmente avec les siècles de trépas, et qu'ils en savent beaucoup plus long, ceux-là qui ne sont plus que poussière, beaucoup plus long que le cadavre tout frais, enfoui avec tant d'émotion et de cérémonie ! »
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Plus tu m'expliques, moins je comprends...
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La poésie des étoiles, de l’Univers…
Magnifique texte qui nous emporte…

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« Déjà il visait ; un second bandit croulait sur la neige... Une clameur furieuse retentit, tout de suite suivie d'une troisième détonation, qui fut aussi efficace que les deux premières.
Alors, ce fut la panique : les derniers malandrins s'enfuirent éperdument, pas assez vite toutefois pour que mon hôte n'en eut abattu un quatrième.
Une joie vertigineuse remplissait nos âmes , nous étions comme des ressuscités ; nous contemplions le petit vieux avec une gratitude religieuse...
- Monsieur, vous nous avez sauvé plus que la vie... »
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Voici une nouvelle extraite du livre d’Alphonse Daudet : Trente ans de Paris.
J’étais chez moi lorsqu’on frappe. -Entrez !
« Alors m'apparaît, dans le jour jaune de novembre, un petit homme avec le chapeau rond et laveste courte des bergers provençaux. Des yeux très noirs, inquiets et doux, la tête àla fois naïve et obstinée, et, perdu à moitié sous d'épaisses moustaches, un accent parfumé d'ail, invraisemblablement méridional »

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- Maudruc, mets ta pendule au clou ! Maudruc, mets ta pendule au clou ! Mets la pendule au clou, ta pendule ! Hé, Maudruc, Maudruc, mets la pendule au clou.
Même il s’embrouillait à la fin, il m’appelai! Maudrou, puis Maudrule :
- Mais ta pendruc au trou, Maudrule ! mets-la donc au truc, La pendroue !
C’était à en devenir enragé ; je dus me rendre. »
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« C'était un énorme homme à tête de bouledogue, avec une moustache pareille à une brosse à dents et des yeux colériques, qui ne pouvait, vu sa position, d'employé infime, exercer qu'en famille le despotisme dont il débordait. Il avait lâché le bras de sa femme, résignée, et son doigt, pour appeler son fils, désignait le sol devant lui comme on fait pour faire venir un chien. »
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Une vive et chaleureuse nouvelle de Paul Margueritte (1860-1918) parue dans Le Matin du 15 mars 1912.
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Une très belle nouvelle d'amour de Pierre Valdagne (1854-1937) parue dans Excelsior le 22 février 1919.
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Une poignante nouvelle d'amour d'Albert Monniot (1862-1938) parue dans L'Action française le 26 juin 1922.
Durée: 09min; Fichier mp3 de 6 Mo